Un truc qui me dérange avec la séquence, c'est qu'au delà des refus de Macron, un autre coup de force, bien plus grave, se déroule là où personne ne regarde. Laissez moi vous parler de la note par laquelle le gouvernement s'est déclaré intouchable. ⤵️
Je ne vais pas argumenter plus sur les analogies ; mais je pense que tu surestimes beaucoup le niveau d'information réel des gens, d'une manière générale :-/
C'est bête à dire, mais, essayons de transférer le truc en informatique. Imagine que demain, il y ait un souci quelque part, disons dans l'implémentation du réseau, qui affecte absolument tous les systèmes à moins de prendre des précautions particulières. Est-ce que tu t'attends à ce que les devs qui ne bossent strictement jamais avec du réseau dans leur vie de tous les jours, même s'ils ont vu ça en détails quand ils étaient à la fac et qu'ils ont dû faire une manip' sur leur smartphone, se tiennent spécialement plus au courant que la personne lambda de l'avancée des études à ce sujet ?
En tant que chirurgien, les maladies type covid, ce n'est pas plus son rayon que les maladies du cœur ne sont celles des dentistes. Par contre, vu qu'il met littéralement les mains dans le corps des gens, bien se les laver est quelque chose d'absolument essentiel pour lui quelles que soient les circonstances.
Donc ça me semble assez compréhensible qu'il n'ait pas spécialement plus creusé la question mais qu'il soit resté bloqué sur la méthode de prévention dont il a l'habitude, même si en l'occurrence elle ne s'adapte pas.
@lebout2canap @angedestenebres « Et il en va de même pour tous ceux qui vivent en de pareil temps », tout ça.
Je me demande à quel point ça s'attaque devant le Conseil d'État, d'ailleurs. Pas que je pense que ça ait des chances d'être réellement utile, mais ce serait intéressant de voir leur réponse, ne serait-ce que pour savoir jusqu'où il va falloir revoir comment tout ça fonctionne.
Dans le cas d'une personne réellement sincère, ça devrait la pousser à réfléchir à ce qui la ferait réellement changer d'avis, ce qui est une bonne étape sur la possibilité d'accepter l'idée de le faire, principe de réfutabilité, tout ça.
Dans probablement la grande majorité des cas, la réponse n'apportera aucune précision, mais mettra mieux en lumière le fait qu'il ne s'agit que d'une posture.
En fait, on n'a pas l'habitude.
dans l'ordre chrono :
- Une coalition s'est accordée sur des mesures.
- On a voté pour une orientation politique.
- La coalition est arrivée en tête des élections.
- et *après*, seulement, on a connu un visage qui incarnerait le programme.
Pour une fois dans ma vie, ma gauche ne me fait pas mal.
(chui même fière, mais alors vachement timidement parce que échaudage toussa toussa).
Le programme d'abord.
Mazette.
re: Politique française
D'autre part et surtout, c'est un souci de constitution au sens où la procédure de destitution, conçue pour avoir du mal à aboutir, est le seul truc qui est prévu quand le président se met à faire n'imp'. On aurait un système correctement conçu, il serait devant des juges spécialisés depuis un moment.
re: Politique française
Le point positif, je pense, c'est que la nécessité de remplacer la Ⅴème par autre chose est en train de devenir de plus en plus évidente pour tous les gens un minimum de gauche et que la constituante a de bonnes chances de se retrouver dans les prochains programmes. Du moins en supposant qu'il y ait de prochaines élections.
Du style, on sait que « Ils n'ont plus de pain ? Qu'ils mangent de la brioche ! », ça a très vraisemblablement été inventé par Rousseau et jamais vraiment prononcé par Marie-Antoinette (Rousseau lui-même ne mentionne même pas qui aurait dit ça selon lui, d'ailleurs). Mais par contre, Copé a vraiment dit que le pain au chocolat était à dix-quinze centimes, lui.
On a une classe politique qui est au mieux aussi consciente des réalités que la noblesse de Louis ⅩⅥ. C'est assez vertigineux.
Un truc à propos d'oser et de reconnaître.