Le Livre d'Argent

Elzen | @elzen@fadrienn.irlnc.org

@crowdagger C'est assez amusant comme les gens qui se plaignent de la modération quand ça leur tombe sur la tronche ici commencent toujours par se plaindre que ce serait parce qu'on ne veut pas entendre leur Vérité, sans arriver à comprendre que c'est leur façon d'essayer de la coller dans la tête des gens à grands coups de parpaings qui coince, et que le fait qu'ils n'aient pas été bloqués sur leurs autres réseau montre juste que la modération y est défaillante.

re: Zet set (encore)
@belore @crowdagger Avec les camarades de @skeptikon, on a hésité à relayer ici la réponse qu'on lui a faite là-bas, puis on s'est dit que, sous la forme actuelle de réponse à ses accusations, ça n'avait de sens que là-bas. On fera peut-être une com' officielle ici plus tard, peut-être pas.

En attendant, si vous avez des points que vous voudriez voir éclaircir, n'hésitez pas à pinguer (d'autant qu'ici je peux répondre en mon nom propre ; là-bas je n'ai pas de compte perso et je vais éviter de donner mon ressenti personnel sur l'attitude de Sam avec le compte de l'asso ^^")

@petitevieille @tract_linguistes De mon côté, j'ai une petite préférence pour « auteure », parce que je rapproche ça d'autres mots comme « docteure » (que j'ai croisé plus souvent que « doctoresse » jusque là) ou « ingénieure ». D'ailleurs, rétrospectivement, ça ne m'étonne pas que ce soit québecois, j'ai une certaine tendance à trouver les néologismes québecois assez élégants, d'une manière générale.

Ceci dit, pour mon bouquin, j'ai décidé d'utiliser « autrice » en priorité. D'abord parce que d'après ces dicos et ce que je peux voir passer ici (pas forcément représentatif, certes), ça a l'air d'être le terme le plus connu et utilisé. D'autre part parce que ça permet d'amener un peu mieux les points que je veux évoquer.

@elzen quelques compléments dans la vidéo de Maria Candea sur le site de la médiatrice de Radio France 'Autrice quand même c'est moche', elle revient notamment sur le tir nourri que ce mot a pu subir au fil du temps, une vraie guerre idéologique ⤵️ https://mediateur.radiofrance.com/chaines/radio-france/autrice-maria-candea/

'Auteure' a effectivement été créé au Québec dans les années 70, à un moment où l'histoire de 'autrice' était inconnue et en France on rabâchait du masculin 'neutre'. 1/2

C'est tout ce qui me vient en tête là comme ça pour avoir des infos sur la question, mais si vous avez d'autres suggestions de sources intéressantes à consulter, je prends. Je pourrais aussi vous faire un mini-sondage pour vous demandez laquelle des deux formes vous préférez, mais si c'est moi, la question aura trop peu de visibilité pour que ce soit intéressant, je pense.

Par contre, peut-être que @tract_linguistes voudra le faire de son côté, ou aura des précisions à rajouter à ce que je viens de dire ? :-)

C'est tout ce que j'ai comme dicos en ligne, mais il en reste un d'assez intéressant au format papier : le Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d'Alain Rey. Et il y a bien des choses intéressantes dedans !

D'après l'édition dont je dispose, qui date de 2 012 donc qui commence à dater un peu quand même, « le mot n'a pratiquement pas de féminin en français d'Europe » (ce qui est déjà un peu plus que pour le TLFi), mais il liste quand même quelques formes désuètes (les mêmes que sur la page « auteur » du Wiktionnaire, à vue de nez). Il indique que « autrice » est « plus régulier et plus ancien », mais le considère encore comme « peu usité ».

En revanche, il signale que « auteure » serait plus spécifiquement québecois, ce que j'ignorais et qui n'est visiblement pas renseigné côté Wiktionnaire. Il faudrait donc sans doute aller ajouter ça (mais le temps que je vérifie comment ce genre de points est indiqué d'habitude, quelqu'un d'autre m'aura pris de vitesse, je suppose ?)

On passe évidemment au TLFi, ce qui nous emmènera aussi faire un petit tour vers les dicos de l'Académie présents sur le même site :

https://www.cnrtl.fr/definition/auteur

Une remarque signale qu'« il n'existe pas de forme fém. » (et que donc on utilise la forme masculine pour les deux genres), mais le même paragraphe précise que « autrice » a existé par le passé (mais son usage récent serait juste « une résurgence isolée »). Pas de mention de « auteure ».

Évidemment, aucun des trois dicos de l'Académie sur le site ne fait mention ni de l'une, ni de l'autre des formes féminines, 'faut pas rêver non plus.

Au tour du Littré ! Pas de forme féminine dedans, mais une remarque sur l'utilisation de la forme masculine au féminin.

https://www.littre.org/definition/auteur

Rien de bien folichon, mais le dico date du ⅩⅨème, soit après la masculinisation de la langue par l'Académie, et avant les mouvements féministes qui ont permis de re-féminiser des choses, donc c'est probablement assez logique.

On commence évidemment par le @wiktionnaire qui a évidemment une page dédiée pour les deux :

https://fr.wiktionary.org/wiki/auteur
https://fr.wiktionary.org/wiki/auteure
https://fr.wiktionary.org/wiki/autrice

Comme d'hab, c'est là que j'ai trouvé la partie étymologie la plus fournie, notamment que « autrice » date du ⅩⅤème siècle, tandis que « auteure » daterait de 1979 (y a pas l'air d'y avoir de sources fournies pour ça ceci dit). La page pour la forme masculine contient d'ailleurs des liens vers d'autres formes féminines.

Tiens, je suis en train de bosser sur mon deuxième bouquin, là, et dans une partie qui en plus cause (mais très peu) de linguistique, j'ai eu à hésiter entre « auteure » et « autrice ». Du coup je suis allé faire un petit tour de mes dictionnaires préférés pour voir ce qu'il en était. Et du coup, je me suis dit que ça pouvait valoir le coup de vous threader ça.

Pour avoir un résumé de l'affaire Tronche en biais / marie Peltier etc, ce thread est pas mal du tout.
https://mstdn.social/@PrincessConnasse/110876892573558112

Même s'il manque un objet de scandale dans l'affaire. Que je formulerais ainsi : pourquoi faire une vidéo sur elles et pas sur vos potes, bordel de merde !?

Je précise d'ailleurs à toute fin utile que je fais partie de l'équipe d'administration qui, récemment, a migré ce forum d'une techno vieillissante vers un moteur sous licence libre beaucoup plus à jour, donc cette pub' est un peu interessée : en y allant, vous m'évitez d'avoir bossé pour rien.

Et puis, en fouillant dans les archives, vous pourrez bien trouver quelques perles intéressantes, par exemple un post de mon alter-ego d'il y a une quinzaine d'années expliquant doctement que non mais la saga Baldur's Gate est terminée, ils ne vont jamais sortir un troisième opus, voyons :-°

Tiens, oui, allez, pour une fois je vais faire un peu de pub'. Vous avez sans doute entendu parler du jeu vidéo Baldur's Gate 3 sorti récemment. Comme son numéro l'indique, il fait suite à Baldur's Gate 1 et Baldur's Gate 2, le premier sorti il y a maintenant 25 ans et le second deux ans plus tard.

Eh bien, figurez-vous qu'il y a maintenant une vingtaine d'années, un forum s'était monté à propos de ces deux jeux en particulier. Il s'appelle « la Couronne de Cuivre », du nom d'un débit de boisson dans le deuxième opus, et propose des discussions autour des jeux de rôle en général et du « modding », ainsi qu'un RP. Et si j'en parle au présent, c'est parce que, même après vingt ans, ce forum est toujours actif !

Certes, il n'est pas aussi vieux que la vénérable @FDN mais c'est quand même une vieille personne des Internets, ce qui en soi est quand même quelque chose de cool. Et comme la sortie de BG3 lui redonne un élan d'activité, n'hésitez pas à aller vous y inscrire pour que l'aventure dure encore pendant pas mal de temps !

Ça se passe par là :
https://www.baldursgateworld.fr/

@tshirtman @romain_edlb Vise les yeux, bouh, vise les yeux.

@Khrys Un jour, on pourra payer ses billets de trains en zéro fois parce que les transports publics seront financés par la collectivité, permettant ainsi de sortir d'une logique de rentabilité et de voir plutôt ça sous l'angle de l'intérêt général. Et même que ça permettra efficacement de réduire nos dépendances aux autres moyens de transport.

Mais on dirait qu'il y a encore beaucoup de boulot pour en arriver là.

@blequerrec @JeanPhiG @crowdagger Ça aurait été dans son intérêt si ça avait marché comme elle voulait, oui. Mais je me demande quand même s'il n'est pas envisageable que le fait que cet argument ait pu sérieusement être avancé ait directement influé sur la façon dont le CP est rédigé.

Je veux dire : si on admet l'argument (qu'il « suffit » que la réponse au fond arrive vite pour que l'urgence n'ait pas lieu d'être reconnue), ça revient un peu à dire qu'on peut juste arrêter de faire des référés, il « suffit » d'accélérer le rythme des réponses au fond d'une manière générale et c'est plié.

Je ne pense quand même pas que ça ait eu une énorme influence pour motiver les juges à reconnaître l'urgence, mais je pense qu'insister dans le CP sur le fait que « y avait urgence pour le référé, mais on répondra vite au fond quand même », c'est une manière de rappeler que l'argument est assez gênant.

Ceci dit, je surinterprète probablement beaucoup.

@blequerrec @JeanPhiG @crowdagger On note que la représentante du gouvernement avait suggéré à l'audience (d'après ton livepouet paraphrasé de mémoire) de faire en sorte que la décision au fond arrive rapidement pour pouvoir ne pas retenir l'urgence au référé. Du coup c'est d'autant plus intéressant que l'urgence ait été retenue au référé *et* que la décision au fond soit annoncée pour rapidement.

@gee Très chouette article.

J'ai notamment beaucoup aimé, parce qu'en lisant l'évolution de ta position sur l'hypothèse que ça puisse être un bug du compilateur en fonction de l'avancée de la vérification des autres hypothèses, j'ai pensé très fort « principe de parcimonie » (ou rasoir d'Ockham/d'Occam), et que tu conclues par juste la satisfaction de comprendre ce qui se passe.

La beauté de la démarche scientifique appliquée au débuggage.

@linarphy @tshirtman @artemistery Comme déjà répondu par ailleurs, il me semble qu'attendre un moment où ça ne risquerait pas d'avoir de répercutions sur sa grossesse serait un minimum.

Je ne sais pas s'il y a de « bons » moments pour ce genre de choses ; mais il me paraît assez évident qu'il y en a de moins mauvais qu'en ce moment.

»