Donc je dirais que tant que tu as la motiv' pour, publier du contenu nouveau contenu (plus ou moins) régulièrement, c'est très probablement une bonne idée :-)
55 ans, cis, blanche, hétéro.
Tous les jours j'apprends. Des mots, des gens, des genres. Et je trouve ça passionnant et enrichissant. Aujourd'hui un mot nouveau, adelphe. Joli mot qui en appelle d'autres : altérité, diversité, égalité, non-binarité, liberté... et surtout solidarité 🏳️⚧️💜
Bon courage pour l'obligation :-)
(Par contre, c'est moi ou, sur la dernière image, au delà du fait que le sexe biologique ne se résume pas à XY, l'image associe le même premier X de la mère aux deux filles et le même deuxième X aux deux garçons, alors que l'intérêt d'une telle image aurait été précisément de dispatcher pour montrer les quatre combinaisons possible au lieu d'en doubler deux ?)
Petite utilisatrice de Mastodon, j'ai l'impression que depuis 3 jours tout le monde parle du fait que y a plus de gens sur BlueSky que sur Mastodon, et s'en émeut, le critique, s'agace des critiques... et je soupire car j'aimerais juste lire des trucs qui m'intéressent au lieu de commentaires sur un truc que je vois pas.
Le monde du libre, ce sont des gens qui se battent pour protéger nos données privées, éviter les monopoles, pérenniser les contenus, développer et rendre accessible la culture. Des gens qui investissent énormément de leur temps et de leur savoir pour défendre une idéologie plus nécessaire encore aujourd'hui qu'hier.
Oui, Jean-Édouard n'est pas très sympa de vous critiquer car vous utilisez Windows. Mais les vannes globalisantes sur le Linuxien aigri ne sont clairement pas le moove progressiste que vous pensez. Surtout quand vous envoyez chier Jean-Christobald aussi violemment alors qu'il a simplement proposé poliment une alternative à YouTube.
On n'aura jamais 100% des gens qui vont aller donner leur avis sur tel et tel sujet, c'est normal. Est-ce que pour autant on peut dire qu'on peut viser un objectif démocratique sans avoir besoin que tout le monde ait la possibilité de s'exprimer ? Ben je ne pense pas. Il faut que le truc soit là, même si seulement une partie des gens s'en sert.
Le logiciel libre définit la liberté de contribuer parce que c'est essentiel que les gens puissent contribuer pour que le truc fonctionne correctement en tenant compte des retours d'autant de monde que possible ; mais en effet ça n'est pas un but en soi et ça n'intéressera pas la plupart des gens.
C'est une définition qui est nécessaire au sens où on peut justifier pourquoi ça coincerait si on ne l'avait pas, mais qui est insuffisante au sens où viser ça juste pour viser ça n'amènera jamais à atteindre l'objectif général.
Perso, quand j'entends « le but du logiciel libre, c'est de libérer les utilisateurs et utilisatrices », j'entends plutôt « le but c'est que les gens aient le contrôle sur leur informatique personnelle » (au sens décrit par Gee dans sa chronique : ne pas avoir à « négocier avec la machine »). C'est en tout cas environ dans ce sens-là que j'ai essayé de pousser dans toute ma vie militante pour le logiciel libre.
Viser juste la possibilité de « geeker » que tu décris, ça me paraît en effet pas mal limité, je pense que je rejoins en grande partie ta critique là-dessus. Je dirais que le souci vient du fait qu'une partie non-négligeable des libristes ne regardent pas spécialement plus loin que leurs habitudes de geek, et que donc leur façon d'en parler tape à côté dès qu'on sort de ce milieu.
Le point, d'une façon générale, me semble être que le libre juste pour le libre, ça ne sert pas à grand chose, ce qu'il faut c'est rattacher ça aux autres luttes et que ça s'intègre dedans ; parce qu'il me semble que sur le papier au moins ça complémente plutôt pas mal :-)
Mais sur le point spécifique du dictionnaire : face à un même constat, il y a à peu près toujours plusieurs décisions politiques qu'on peut prendre. En l'occurrence, constater que l'Académie est nulle à produire un dico, ça peut mener à lui retirer cette mission, ou au contraire à la forcer de s'y prendre différemment. Ce qui nous fait pencher vers la première idée, me semble-t-il, c'est que ce taff est de toute façon déjà fait, et bien mieux, par d'autres.
Est-ce que ce taff d'émanciper les gens, pour ce qui concerne l'informatique, est fait par autre chose que le logiciel libre ? Je pense qu'on a de bons éléments de réponse à ça dans la dernière humeur de @gee par exemple :
https://grisebouille.net/lhdg20-negocier-avec-une-machine/