Les activistes climat n'agissent pas par plaisir mais par nécessité.
Ne laissez pas les médias vous dire que nous sommes l'ennemi
Votre ennemi, ce sont les gens qui mettent en danger votre avenir en disant que tout va bien
Mais en vrai je commence petit à petit à prendre goût au Fediverse.
Plus précisément à jouer avec son éditeur de niveau. Je ne suis même pas sûr d'avoir déjà fini une des courses de base, par contre.
Si tu veux un avis éclairé sur la question, j'ai habité huit ans à Lyon du côté de Charpennes, pendant lesquels je suis allé régulièrement à Écully, à l'Eurexpo ou à l'ENS à la seule force de mes jambes, n'ayant pas les moyens pour un vélo électrique. Puis j'ai passé deux ans du côté de Lannion, à bosser au Planétarium de Bretagne, une dizaine de kilomètres pour aller au taff et minimum trois pour aller faire la moindre course (là j'avais un vélo électrique, loué par la mairie), et c'est avec cette expérience que je souscris pleinement à ce que @vv221 soutient ici.
D'ailleurs, ce dernier poste : enchaînement de CDD de courte durée parce que l'établissement était en grave manque de personnel. Quand ils ont fini par ouvrir un vrai poste, alors que tous les collègues me soutenaient, la mairie a pris quelqu'un d'autre, parce qu'il « fallait le permis ». Ce n'est clairement pas un problème de qualification, ici.
Ce que tu dis ici sur le vélo ne prouve qu'une chose : que tu ne comprends pas le problème et ne cherches pas à le comprendre. Ce qui n'est pas une position pour donner des leçons. Mais bon, j'avais dit que je m'arrêtais là, j'aurais sans doute mieux fait de le faire.
@vv221 @Astirmays @morayner @scudery Je vais ajouter un point :
Avec un vélo on ne va pas chercher ses enfants à l’école.
Avec un vélo on ne rentre pas chez soi après une journée en usine.
Avec un vélo on ne ramène pas les courses pour une famille complète.
Avec un vélo, dans certains cas, on ne juste trouve pas de taff.
Sérieusement, je ne compte plus le nombre de postes où j'ai été refusé ou bien où je n'ai même pas pris la peine de candidater parce que « permis B exigé » (et encore, quand c'est juste le permis et pas la voiture personnelle avec).
Je sais pertinemment ce qui est faisable ou pas avec un vélo pour n'avoir eu que ça comme moyen de transport pendant environ toute ma vie active, aussi bien en pleine ville que dans la cambrousse sans transports en commun, mais ça n'empêche pas qu'estimer que tout le monde pourrait se passer de ces saletés de bagnoles, c'est juste être complètement hors-sol.
Juste, continue de faire ça sans moi, merci, bonne soirée.
Mais on pourra sans doute me reprocher à juste titre d'avoir une connaissance de Bergson particulièrement limitée.
Je veux dire, il a l'air d'avoir eu sincèrement beaucoup de mal à comprendre la différence entre « monsieur Phi défend qu'il n'y a pas d'impossibilité a priori pour une machine de penser, que ce soit le cas présentement ou pas » et « monsieur Phi pense que présentement les machines pensent ». Il y a eu aussi ce moment assez lunaire sur la question du progrès en philo où il n'a pas pu s'empêcher de revenir plusieurs fois à « est-ce que vous pensez qu'on est de meilleurs philosophes que X ? », alors que monsieur Phi avait assez bien désamorcé le truc en demandant si les scientifiques de maintenant étaient de meilleurs scientifiques qu'Einstein. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête, mais je pense qu'il y manque quelques éléments importants pour arriver à formuler une réflexion qui tienne la route sur ces sujets.
Si on commence par attaquer à ce niveau-là de l'échelle, il y a donc aussi une certaine probabilité d'effets secondaires contre-productifs. Tandis qu'attaquer par le haut, en sabrant d'abord l'ostensiblement superflu, ne peut avoir que des conséquences positives. Pas suffisantes, sans doute, mais pour définir les priorités, c'est aussi intéressant de regarder les risques de régression.
J'ai trouvé particulièrement croustillant, sur la fin du débat, sa façon d'affirmer que (je paraphrase de mémoire), « oui on a plus de questions qu'avant, oui on les comprend plus finement, mais quand même on ne peut pas appeler ça du progrès. » Ben c'est quoi un progrès alors ?
Par contre, il me semble qu'à un moment il a clairement dit qu'il n'était pas fonctionnaliste (tout en étant d'accord avec la manière de monsieur Phi de présenter le fonctionnalisme, et après avoir déclaré que s'il avait su que le débat porterait là-dessus, il aurait cherché un peu ce que c'était, alors que c'était au cœur de la critique de monsieur Phi qu'il essayait de disqualifier comme hors sujet, ce qui est quelque part assez savoureux).
Mais je pense qu'au delà du fonctionnalisme, un des points importants que le débat a montré est que, malgré les tentatives plus ou moins adroites de monsieur Phi d'expliquer ça, Enthoven n'arrive pas à saisir le concept de « réfutabilité », ce qui tend sans doute à expliquer pourquoi, en effet, ses affirmations sont « soit fausses, soit vides ».
@Khrys Juste avec ton résumé (qui ne donne pas d'autres défenseureuses à l'idée que le nouveau ministre) sans trop avoir suivi le débat d'amont, j'aurais été tenté d'objecter que les deux reviennent à peu près au même (s'il n'y a pas consentement, alors il y a forcément contrainte ou surprise, non ? Et la notion de menace est là pour dire qu'acquiescer parce que t'as peur d'autres conséquences n'est pas un consentement), et que donc c'était une discussion du niveau de « on met le mot droit ou le mot liberté ? ».
En lisant l'article, par contre (et les personnes qui y soutiennent l'idée qui sont de bases plus intéressantes que le vieux schnock), l'intérêt me paraît plus important. Je pense que la citation la plus importante est celle de Catherine Le Magueresse :
L’idée ne sera plus que les femmes doivent résister, mais plutôt que les hommes doivent s’assurer de leur consentement. C’est un changement profond de notre manière de penser.
Effectivement, c'est probablement possible de faire évoluer ça de telle sorte que l'attente de base change, ce qui pourrait aider un peu. Mais je ne parle pas le droit couramment, donc je ne sais pas à quel point c'est possible.
Plutôt que de commencer par chercher à partir de quel niveau précis il faut couper, vu qu'on sait déjà que ce niveau est largement dépassé, on commence par en haut, et on prélève jusqu'à ce que ça suffise. S'il s'avère qu'il y a besoin de descendre plus bas que ce qu'on voudrait, au moins on pourra prendre le temps de débattre sur comment faire, ce sera moins urgent.
Mais pour le reste, la situation actuelle est tellement aberrante qu'on n'a même pas vraiment besoin de s'interroger dès maintenant sur ce qui est nécessaire ou superflu dans le train de vie de la moyenne des gens : avec ce que les milliardaires ont en trop, on peut déjà largement régler une bonne partie du problème, assez pour reléguer la question de si la personne lambda de par chez nous a déjà trop ou pas à une situation où ça ira déjà largement mieux pour les gens qui ont moins.
Qui aurait pu prévoir le dérapage du budget? Tout le monde en fait.
Sans avoir fait l'ENA, il est du domaine du bon sens que quand on donne de l'argent aux plus fragiles, ils n'ont pas le choix, question de survie, ils consomment et 100% de cet argent va à l'économie réelle et dont 20% par le bais de la TVA revient à l'état.
Quand vous donnez de l'argent aux riches, ils l'évadent, spéculent, la part qui revient à l'économie réelle est ridicule donc en gros ils le prennent et c'est tout.
🤮 🤡
La tortue marchant dix fois moins vite qu'Achille, on lui donne dix mètres d'avance. Du coup, pendant qu'Achille parcours les dix mètres, la tortue en fait un, donc il ne la rattrape pas. Donc il fait le mètre qui reste, et pendant ce temps-là, elle fait dix centimètres, donc il ne la rattrape pas. Donc il fait les dix centimètres, et pendant ce temps-là, elle fait un centimètre, et ainsi de suite.
(Si Achille représente nos gouvernements successifs, il n'est pas impossible que la tortue représente le RN.)