Pour ce qui est de sauter d'un escabeau… Disons que ça dépend de comment tu t'y prends pour observer le ciel ?
https://xkcd.com/1522/
Comme je l'ai dit dans une des réponses à ce thread, actuellement, aller jusqu'à Proxima (l'étoile la plus proche de la nôtre, qui se trouve avoir une exoplanète potentiellement habitable autour d'elle, mais qui est quand même à plus de 4 années-lumière de nous) en moins d'un siècle, ça relève encore de la science-fiction, même si ça a potentiellement des chances d'être peut-être envisageable dans quelques dizaines d'années.
https://exoplanetarchive.ipac.caltech.edu/cgi-bin/TblView/nph-tblView?app=ExoTbls&config=PS
Que j'ai ensuite croisées avec la liste des 74 exoplanètes potentiellement habitables qu'on trouve sur le Wikipédia francophone :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27exoplan%C3%A8tes_potentiellement_habitables
(Ça ne correspond pas complètement, il y a quelques noms pour lesquels je n'ai pas trouvé de coordonnées, mais globalement ce n'est pas trop mal. Et ça rend super bien projeté dans la salle !)
Et du coup dans ce voisinage de 150 années-lumière autour de nous au sein duquel ont est susceptible de réussir à capter des signaux artificiels sans qu'ils soient perdus dans le bruit de fond, j'ai compté sept planètes.
C'est relativement peu (les planètes pas habitables dans le même voisinage, j'n'ai pas compté mais à vue d'œil c'est bien dix fois plus minimum), mais ça fait quand même un nombre assez intéressant.
Bon, c'est simple :
en attendant la révolution, faut arrêter les fachos, c'est tout. Parce que lorsqu'ils seront au pouvoir, on ne pourra plus.
Et non les institutions ne tiendront pas, les États-Unis avaient les contre pouvoirs parmi les plus solides du monde, le résultat est mitigé on va dire
Les fachos, c’est comme les incendies : si tu n’éteins pas tout de suite, après il n’y a plus rien à sauver.
Je pense qu'on peut ici faire un parallèle intéressant avec le terme « hacker » en informatique, qui à la base est plutôt titre honorifique, et qui désigne les gens qui ont réussi à concevoir quelque chose en détournant des outils de leur usage de base (le hacker par excellence, c'est McGyver), mais comme le terme faisait classe, il a été revendiqué par des gens qui avaient surtout en tête de casser des trucs, et c'est maintenant surtout à ce titre-là qu'on le croise, en tout cas niveau grand public. Pour autant, les « hackers » d'origine continuent de râler contre ça (et d'appeler les autres des « crackers », souvent en remettant en cause leurs compétences techniques au passage).
Est-ce qu'il faut continuer à se battre pour l'usage du mot ou accepter qu'on l'a perdu et commencer à parler d'autre chose ? C'est un débat qui me dépasse probablement un peu, mais on dirait que la tendance est plutôt à le laisser tomber. En tout cas, c'est notamment ce qui me semble ressortir de ce texte @RichardMonvoisin que j'en profite pour suggérer aussi au passage :
https://www.monvoisin.xyz/si-cest-ca-la-zetetique-ce-sera-sans-moi/
On est, évidemment, d'accord sur le fait qu'il y a des tas de méthodes différentes entre les domaines (et même au sein d'un même domaine, selon le niveau de détail auquel on descend). Pour autant, dire que la revue par les pairs est le seul point commun, c'est quand même assez largement faux.
Il y a quand même des points communs à l'ensemble du domaine scientifique, notamment dans l'organisation du groupe social des chercheurs, confer notamment aux travaux en sociologie des sciences de Merton ou Bourdieux, mais ça fait un bon moment que je n'ai pas bossé le sujet donc je vais éviter d'entrer trop dans les détails de ce côté.
Il y a aussi des points communs assez forts au niveau des idées générales de ce qu'on est censé faire et de la façon, à un niveau très global, dont on est censés bosser : plusieurs méthodes, une même démarche. Perso, pour en parler, j'aime beaucoup la définition en quatre points portée notamment par Lecointre :
– Scepticisme initial sur les faits et leurs interprétations,
– Postulat réaliste (au sens où il doit exister quelque chose d'assez indépendant de nous pour qu'on puisse se mettre d'accord dessus),
– Matérialisme méthodologique,
– Rationalité (au sens de l'utilisation des règles de logique et du principe de parcimonie, en particulier).
C'est une définition à très gros grain, évidemment très incomplète si tu veux vraiment faire de l'épistémo, mais qui jusque là a l'air de marcher plutôt pas mal pour l'ensemble des domaines.
Ceci dit, et surtout en ce qui nous concerne ici : même s'il y a toutes une familles de méthodes très différentes les unes des autres, on va quand même trouver des outils et des attitudes très similaires entre certaines sous-parties de l'activité scientifique, quand bien même les domaines concernés n'ont pas forcément grand chose en commun.
J'ai par exemple consacré une partie de mon #Vulgadredi du 29 septembre à faire un gros parallèle entre l'astronomie et la biologie sur le fait de prédire des choses sur le papier d'après ce que dit la théorie et de chercher ensuite à les observer réellement dans la nature.
Pour le cas qui nous occupe ici : l'investigation des phénomènes réputés comme paranormaux va pas mal mobiliser des notions de statistiques et la mise en place de protocoles en double aveugle, les mêmes qu'on va utiliser dans certaines parties de la médecine et de la psycho sociale. Probablement une raison pour laquelle l'activité zététique a facilement débordé de son domaine initial vers des trucs qui se rapprochent de ceux-là.
re: France Travail
Le but des premières associations zététiques, c'était de mettre au point des protocoles d'analyses fiables pour investiguer certains phénomènes⁽¹⁾. Protocoles expérimentaux qui n'existaient pas avant, donc la zététique a bien produit de nouvelles connaissances et contribué à la recherche scientifique. La zététique vis-à-vis de la recherche scientifique en général, c'est un peu ce qu'avoir un télescope dans son jardin est à l'astronomie : tu fais ça par plaisir, parce que ça t'intéresse, sans forcément trop de prétentions, mais un jour si t'as du bol, tu peux découvrir Uranus.
(1) Le choix de se diriger surtout vers les phénomènes paranormaux a plusieurs raisons d'être :
– C'est un sujet relativement peu investi dans les labos, donc il y a des choses à faire,
– C'est un sujet « de la vie de tous les jours », qu'on peut investiguer sans moyens poussés,
– C'est un sujet relativement peu clivant, et qui peut éventuellement permettre d'apprendre les méthodes à réutiliser ailleurs.
Spoiler : y en a un des deux où le positionnement politique est très assumé.
https://skeptikon.fr/videos/watch/0fb62d8e-436c-4905-a25d-dd4b70357fb5
Politique fr; mini-troll
On a changé combien de fois de gouvernement ?
Une pensée émue pour toutes les petites mains qui font et défont des cartons dans tous les ministères depuis quelques semaines.
Parce que, bien que les formes de vie changent grandement avec le temps, et comme on l'a vu la dernière fois avec Darwin, une série de mécanismes qu'on regroupe sous le nom général de « sélection naturelle » permet de stabiliser assez ces changements pour qu'on ait l'impression de voir des formes plutôt stable se mettre en place, les espèces. Et du coup, ces espèces, c'est intéressant d'essayer de les classer un peu.
Ma sœur, tu es transphobe et tu as tort de l’être.
Tu ne devrais pas, sans déconner. Même si tu n’arrives pas à admettre que des gens ne correspondent pas à ce que toi tu imagines que devraient être des gens, par simple instinct de conservation, tu devrais au moins fermer ta gueule. Je ne te menace pas, je te dis : ta transphobie va te revenir dans la tronche comme un vieux boomerang. Ta transphobie, elle ne va pas seulement dégommer les trans, elle va te dégommer toi.
Tu crois viser les autres, mais en réalité tu prépares le terrain pour qu’on flique ton propre corps. Regarde le sport : en 2025, World Athletics a imposé un test génétique pour toutes les athlètes féminines. Pas seulement pour les trans : pour toutes. Et il y a des femmes cis, parfaitement reconnues comme telles, qui se retrouvent recalées parce que leur biologie n’entre pas dans la case prévue. Tu veux vraiment que ça devienne la norme, qu’on te colle un coton-tige dans la bouche avant un 100 mètres, ou qu’on te demande des papiers pour aller pisser ?
La suspicion ne s’arrêtera pas magiquement aux trans comme un nuage radioactif à une frontière. À Boston, une femme cis a été virée des toilettes d’un hôtel parce qu’on l’a prise pour un homme. Dans le Minnesota, une autre s’est fait suivre par un serveur jusque dans les chiottes pour prouver qu’elle avait une poitrine. Ces femmes-là n’étaient pas trans, juste pas assez “féminines" pour passer sous les radars. Et cela ne s’arrête pas là, parce que vois-tu, ma sœur, on tue des trans parce que trans. Et si un jour , tu n’es pas assez " féminine" aux yeux d’un salopard, qui te dit qu’il ne te prendra pas pour cible ?
Pendant ce temps, le patriarcat rigole. Parce qu’à force de répéter qu’une femme, c’est un utérus et des règles, tu légitimes ceux qui veulent réduire toutes les femmes à leur fonction reproductrice, ceux qui attaquent le droit à l’avortement, ceux qui rêvent de nous enfermer, l’utérus sous clé. Tu crois protéger ton espace, la vérité, c’est que tu le dévastes, que tu piétines tout ce que nos mères ont gagné pour nous. C’est par la transphobie notamment, que les conservateurs américains sont arrivés au sommet et c’est par elle qu’ils ont commencé à discuter de la possibilité de retirer le droit de vote aux femmes.
Tu fais le jeu de la division. Diviser les femmes entre “vraies” et “fausses”, c’est offrir la victoire sans combat tous ceux qui rêvent de nous renvoyer en jupes à la cuisine...
Plus tu réduis la définition de ce qu’est une femme, plus tu rends facile le boulot de ceux qui veulent nous enfermer toutes dans la même boîte. Et le jour où ton corps, ton look ou ta vie ne rentrera pas dans les clous, tu verras que la machine à broyer les trans que tu auras aidée à monter ouvrira grand ses mâchoires contre toi.
Alors écoute, ma sœur : si tu ne veux pas être solidaire par conviction, fais-le au moins par instinct de survie. La transphobie, ce n’est pas un bouclier, c’est une prison. Défendre les femmes trans, ce n’est pas une faveur : c’est renforcer notre camp, élargir nos marges, foutre la trouille à ceux qui rêvent encore de nous domestiquer.
Ferme ta grande gueule et ouvre les yeux.
Être transphobe pour une femme cis , c'est être une dinde et voter pour noël.
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