Je porte mes chemises blanches un peu plus souvent, d'où les deux lavages par mois par rapport à un seul pour les chemises colorées, et jusque là, je n'ai pas franchement remarqué que les unes faisaient plus la tronche que les autres.
– Une à 90° avec les chemises blanches, les sous-vêtements et les draps,
– Une à 40° avec les chemises colorées, les pantalons, les T-shirts et les pyjamas,
– Une autre à 90° avec les chemises blanches, les sous-vêtements et les serviettes.
D'un côté c'est un peu frustrant, parce que les séances de planétarium habituelles, elles, font beaucoup moins de monde.
De l'autre, quelque part, c'est quand même un peu rassurant : si les gens préféraient m'écouter moi que d'écouter Dark Side of the Moon, ce serait particulier, disons ^^"
Bayrou qui menace de supprimer les ruptures conventionnelles, c'est hautement improbable.
🧵 #droit
Au temps jadis, quand y'avait pas la RC, on faisait du bricolage/débrouille pour parvenir à une rupture négociée : le patron licenciait mais on avait un protocole transactionnel sous le coude comme ça le salarié touchait ce qui était convenu et avait droit au chômage vu qu'il était licencié et non démissionnaire.
Mais en l'occurrence, avoir du mal à déchiffrer les expressions faciales des gens, c'est un trouble commun du spectre autistique, donc je dirais qu'il s'agit surtout d'élargir à une autre forme d'invalidité. Après je m'avance peut-être un peu trop, et en tout cas, tu as raison, pensons d'abord au fait que certaines personnes n'ont juste pas accès du tout à l'image.
Dans cette planche y a une phrase qui illustre très bien l’incompréhension à la racine du problème : « Je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse séparer le texte du dessin. »
Justement : il y a des personnes qui ne peuvent physiquement pas voir le dessin, qui n’ont que le texte. C’est pour elles qu’on écrit les alt, les textes alternatifs qui expliquent ce qu’il y a sur les images qu’on partage. C’est pas une espèce de bonus pour les personnes qui cliquent, c’est une mesure d’accessibilité — comme les sous-titres pour personnes malentendantes. Un sous-titre qui indique « musique triste » ne véhicule évidemment pas les mêmes émotions qu’entendre ladite musique, mais ça permet de savoir ce qui se passe ; le texte alternatif ici c’est pareil, bien sûr qu’on ne peut pas tout y dire, et c’est OK.
Acermendax explique aussi : « Après avoir travaillé dessus pendant toute une journée, c'était un dimanche, j'ai voulu publié le soir même, je crois. »
Ça conforte une de mes remarques passées : comment espérer faire un travail sérieux sur la littérature scientifique en une journée ?!
Rien que lire sérieusement ses sources pour en saisir le sujet et les limites prend plus de temps que ce qu'il voulait dédié à l'article complet !
Et il semble dire « avoir travaillé dessus pendant toute une journée » comme si c'était beaucoup. 🤨
https://piaille.fr/@bunkerd/114855938631758283
Les gens qui sont dans les environs de #Lannion et #PerrosGuirec, n'hésitez pas à passer voir au Planétarium de Bretagne, on fait des séances un peu plus construites que ça, et pour les autres, je prends toujours les question par ici si vous en avez !
En attendant, j'crois que le plus important avec la Lune, c'est d'éviter de la décrocher : https://fadrienn.irlnc.org/galeries/poemes/dans_la_lune/
Ceci dit, la lune la plus cool de toute la fiction ne vient pas d'un jeu vidéo, mais de la bande dessinée Pepper & Carrot de @davidrevoy où elle a… une forme de théière ! C'est une référence à l'argument de la théière céleste avancé par Bertrand Russell, mais je vous laisse aller découvrir ça par vous-mêmes.


Dans The Dig dont je vous parlait la semaine dernière, il y a une énigme où il est question de lunes. Ceci dit, le Planétarium qu'il y a dans le jeu n'a (malheureusement) pas grand chose en commun avec celui dans lequel je bosse.
(Et sinon, dans un des premiers Worms, il y avait des niveau avec une esthétique lunesque et où la gravité était modifiée, on sautait beaucoup plus haut, c'était fun.)


On apprendra en cours de jeu (je pense que ça ne spoile pas trop si je me contente de dire ça) que les méchants projettent d'allumer un gigantesque réacteur pour envoyer cette lune percuter la planète d'origine du héros, ce qui n'est pas bien sympa de leur part et qu'on va donc essayer d'empêcher.


Ce phénomène, appelé « larme sélénite », est censé avoir ravagé le continent de Centra par le passé, et évidemment, il est question qu'il se reproduise en cours de jeu (à quel point est-ce qu'on s'autorise les spoils pour un jeu sorti il y a plus de vingt-cinq ans ?)


Je pense par exemple que je n'ai pas besoin de présenter la « lune de sang », phénomène régulier dans Breath of the Wild et Tears of the Kingdom pendant lequel la lune du jeu se colore de rouge, et qui fait réapparaître la plupart des monstres vaincus précédemment. Dans la vraie vie, notre Lune à nous prend parfois une couleur rouge pendant les éclipses, mais c'est moins spectaculaire et ça ne génère heureusement pas de zombies.


Pourtant, étant donné ce qu'on a déjà à notre portée, on peut assez facilement imaginer qu'il en existe un grand nombre, possiblement avec des caractéristiques elles aussi assez impressionnantes. Mais bon, ça, on ne pourra pas le savoir tout de suite.
Donc en attendant… Ben, vous pouvez toujours relire la B.D. de @gee sur notre Lune à nous, si vous voulez, mais je vous préviens, c'est un peu spécial : https://grisebouille.net/toute-la-lumiere-sur-la-lune/
On peut aussi citer Didymos et Dimorphos, un couple d'astéroïdes qu'on a choisi pour cible pour la mission DART, qui visait à expérimenter une technique pour éviter un scénario à la Armageddon ou Don't Look Up et éventuellement sauver la Terre sans avoir à envoyer Bruce Willis là-haut (et qui a été un succès, soit dit en passant, mais on en reparlera sans doute l'année prochaine avec la mission Hera).


Du coup, on a déjà lancé un robot atterrir sur Titan pour voir ce que ça donnait là-dessous (l'atmosphère étant partiellement opaque). Et on a découvert un truc tout aussi impressionnant : des lacs de méthane liquide. Dont l'évaporation produit des nuages, dont les pluies produisent des rivière, qui reviennent alimenter les lacs : il y a sur Titan un cycle du méthane, comme il y a un cycle de l'eau sur Terre.


Par contre, comme Jupiter pour Io, Saturne exerce sur Encelade des effets de marée assez forts, suffisamment pour déformer cette glace et la faire chauffer. Et ici, l'eau liquide remonte parfois en surface, pour jaillir sous la forme de gigantesques geysers, ce qui est quand même pas mal impressionnant.


Du coup, s'il y a de l'eau liquide, la vie pourrait-elle y apparaître ? Peut-être. Mais pour aller vérifier, il faudrait concevoir un vaisseau capable de traverser l'espace jusque là, se poser dessus (sans atmosphère pour le ralentir), creuser dix kilomètres de glace, et plonger fouiller l'océan. Pas franchement évident, hein ? On sait peut-être faire chaque étape séparément, mais un seul robot qui fasse le tout…
Donc bon, dans le doute, évitons d'aller la polluer, d'autant qu'on a déjà pas mal de choses à découvrir au fond de nos océans à nous.


Mais pourquoi Io a-t-elle des volcans ? Ça ne vient pas de son activité interne : elle est plus petite que notre Lune à nous, qui elle-même est déjà trop petite pour avoir assez de chaleur à l'intérieur pour que des volcans puissent pousser. Non, en fait, ces volcans sont imposés par la présence de Jupiter juste à côté.
Jupiter étant très lourde, elle exerce des effets de marées beaucoup plus importants que ceux qui soulèvent l'eau sur Terre. Il n'y a pas d'eau à soulever sur Io, mais ces effets de marée sont assez importants pour faire se déformer la croute du satellite, qui chauffe sous l'effort, et paf !,

