Encore une fois, je comprends que ce soit chiant et que les photographes considèrent que ce n'est pas leur taff, mais, on peut comparer par exemple avec les assos humanitaires dont les bénévoles te sautent dessus à la sortie de la gare pour te faire signer un don (les gens qui sont déjà sortis de la Part Dieu doivent voir ce que je veux dire) : c'est quelque chose qui demande un engagement encore plus fort, puisqu'il faut faire payer les gens et pas juste leur faire signer un papier, mais pourtant, ça semble fonctionner assez bien, sinon ce genre d'opérations ne se renouvellerait pas.
(Un)popular opinion : je préfère mille fois le temps frais et humide (et conforme aux normales de saison) que l'on subit depuis quelques semaines, aux canicules à répétition dont on a l'habitude depuis quelques années.
Perso, on m'a déjà demandé mon autorisation de me prendre en photo, j'ai donné mon accord, et si c'est bien préparé, je ne vois pas où est le souci. Je comprends qu'on puisse vouloir prendre la photo « sur le vif » d'abord et de ne poser la question qu'ensuite, mais ça reste une étape qui me semble assez essentielle sur les aspects humains.
Concernant l'agressivité des réactions, je pense que ça conduit les gens à se braquer et que c'est assez dommage ; mais d'un autre côté, il faut aussi comprendre que c'est un sujet sensible pour pas mal de gens et qu'une photo prise dans les mauvaises circonstances peut effectivement beaucoup nuire à la personne qui est dessus.
Par contre, si vous lui demandez et qu'elle refuse, oui, il faut arrêter de faire des photos de cette personne, ça me semble quelque chose d'assez élémentairement humain, sans même avoir besoin pour ça d'aller chercher du côté de la loi ou des nombreux mauvais usages possibles d'une photo.
re: Politique
(Les gens sur place avaient opté pour le vote par approbation à environ l'unanimité, de mémoire.)
re: Politique
re: Politique
(Chose qu'on pourrait régler en évitant de voter pour un président, mais c'est une autre question)
Après, en effet, même en tenant compte du fait que les objectifs des différents votes entraînent forcément des modalités un peu différentes, il n'empêche que c'est loin de justifier la complexité du machin actuel, tu as parfaitement raison.
(Sinon, j'ai l'impression que @carakutcha ne participe pas vraiment à la discussion, c'est peut-être mieux d'arrêter de le mentionner à chaque fois ?)
re: Politique
Ça fait d'ailleurs partie des raisons qui me font apprécier le vote par approbation : on pourrait le mettre en place (et donc profiter de ses très nombreux avantages par rapport au scrutin uninominal) sans quasi-rien changer au dépouillement, donc ce ne serait que positif, comme changement.
re: Politique
https://piaille.fr/@nelsonniermann/112548596817234790
c'est que le système gagnerait à être changé, à mon avis. Mais oui, évidemment, le souci ne se limite pas à « comment on vote », il y a plus de choses que ça à refaire si on veut un truc en état de marche.
Tiens, si jamais, il faut toujours que je mette ça au propre et directement accessible sur mon blog plutôt que juste sur un PDF à télécharger dans mon tmpfs, mais j'avais rédigé ça pour l'AG de la @federationfdn la dernière fois qu'on a changé les statuts, donc si jamais ça peut aider, n'hésitez pas à vous en servir :
https://fadrienn.irlnc.org/tmp/sysvotes.pdf
D'ailleurs, il faudrait que je le mette à jour : la vidéo de monsieur Phi qui est citée dedans avec un lien invidious (et qui cause précisément du vote par approbation et de pourquoi ce serait simple à mettre en place) est dispo sur PeerTube, maintenant :
https://indymotion.fr/w/52eGHQUoWJPwBiMpjABHXg
re: Politique
Le dépouillement ensuite est effectivement quelque chose à prendre en compte, mais il y a un système de vote qu'on pourrait mettre facilement en place et qui ne gênerait pas spécialement à ce niveau, c'est le vote par approbation (même système que le mécanisme actuel, sauf que si on se retrouve avec deux bulletins dans une enveloppe, on compte les deux). C'est un système qui a pas mal d'avantages d'une façon générale.
Mais oui, pour les Européennes, virer déjà le seuil à 5%, ce serait déjà pas mal améliorer les choses sans efforts aucun.
https://fadrienn.irlnc.org/articles/divers/les_gens_nimaginent_pas/
Plein de pensées positives pour celles et ceux qui sont resté·e·s ! <3
https://yewtu.be/watch?v=KqwkRfRbC94
@JacquesCaplat Un camarade m'ayant offert l'accès à l'article en question (Ouais, @mediapart ne brille ici pas par ses bonnes pratiques en matière de science, mais son système pour permettre aux abonné·e·s de partager des articles a en revanche l'air assez sympa), je souscris aux remarques qui précèdent, et j'en ajoute même quelques unes :
À cette époque très reculée, le langage oral n’en était alors qu’à ses premiers balbutiements, loin, très loin du langage articulé qui est le nôtre aujourd’hui.
Les linguistes seront content·e·s d'apprendre qu'une question hautement spéculative de leur discipline (moment d'apparition de la première langue qualifiable comme telle⁽¹⁾) a visiblement été tranchée sans leur demander leur avis.
Ainsi, trente-quatre personnes ont été invitées à passer quelques minutes dans l’appareil à IRMf.
Quand bien même le protocole expérimental serait solide, ce qui est déjà en soi tout sauf évident, je doute très fortement que trente-quatre personnes, dont les critères de sélection ne sont pas précisés dans l'article, suffisent à montrer quoi que ce soit à l'échelle de l'humanité. On parle d'un truc (la reconnaissance des marqueurs de statut social) qui par définition est hautement culturel, le minimum serait de comparer ça entre plusieurs cultures différentes, pour prétendre à quelque chose de généralisable.
(Pour rappel, la lecture des émotions sur le visage des gens dépend de facteurs culturels, par exemple selon les cas on va regarder davantage les yeux ou davantage la bouche, ce qui d'ailleurs influe peut-être sur si votre réaction à tout ça va plutôt être « Oo » ou « :-O »)
L’expérience d’Emmanuel Mellet et de son équipe a bien montré que le cerveau « décode » spontanément la signification sociale des ornements du visage.
Alors, je ne sais pas comment ça marche, chez vous, mais moi, quand je lis quelques lignes plus haut que les sujets ont été précisément interrogés explicitement sur la position sociale des photos qui ont été proposées, j'ai comme un gros doute sur le fait qu'on puisse en conclure que le cerveau recherche ça « spontanément ». Au contraire, demander explicitement ça me semble être un des meilleurs moyens d'éviter que ce soit spontané ^^"
Bref, je passe d'autres bouts sur lesquels il faudrait que je fasse des recherches pour être sûr, mais à vue de nez, il n'y a pas grand chose à sauver dans l'article.
Pour ce qui est du contenu de l'article, la critique de @JacquesCaplat me semble assez solide et a priori plutôt bien étayée, donc faute de pouvoir aller lire moi-même, je serais assez tenté de lui faire confiance :
https://eldritch.cafe/@JacquesCaplat/112546639791615706
Partant de là, je pense que c'est un peu plus que crier au loup et qu'effectivement, cet article a de fortes chances d'être assez problématique. Je suis sûr en tout cas qu'il l'est pour les personnes pas abonnées qui accorderont leur confiance aux seuls bouts publiquement accessibles.
CC @sornette @mediapart @krazykitty (mais on peut virer les mentions si la discussion se poursuit et que ça vous embête)
Depuis qu’elle a 3 ans, l’enfant me dit régulièrement qu’elle ne sait pas si elle est une fille ou un garçon. Je lui ai toujours dit que ce n’était pas grave. Je lui donne des informations à chaque fois sur la transidentité et la non binarité. Plus elle grandit, plus je peux rentrer dans les détails. Ça la rassure de savoir qu’il existe des mots pour tout ça.
Les enfants qui questionnent leur genre existent et parfois dès leur plus jeune âge. Iels méritent d’être accompagné•es pour leur épanouissement
@mediapart Pour préciser, parce que vous n'avez peut-être pas les éléments critiques : la psychologie évolutionnaire, ou "évopsy", est un courant "scientifique" extrêmement décrié à la fois par les psychologues, les biologistes de l'évolution, les épistémologues et les sociologues des sciences (voir l'ouvrage Misbehaving Science par exemple) qui promeut des thèses non-scientifiques, mais surtout, entre autres, sexistes, racistes, et transphobes.
Par exemple, on trouve des articles publiés en évopsy expliquant qu'il est "naturel" que les femmes aiment le rose et les hommes le bleu, parce que cela aurait constitué un avantage évolutif lors de la cueillette des baies (roses, pour les femmes) ou de la chasse (contraste par rapport au ciel bleu, pour les hommes), et que cela serait donc "codé en dur" par l'évolution dans notre cerveau. Outre le fait que ça soit improuvable (non-scientifique), c'est parfaitement grotesque (données contradictoires en histoire et en archéologie, changements historiques et sociaux de ces couleurs genrées, etc). De fait, l'évopsy est souvent promue par des "chercheurs" tendant vers la droite (voire l'extrême-droite), en ce qu'elle vise principalement à "naturaliser" les systèmes d'oppression patriarcaux ou racistes.
Aussi, il est préférable d'éviter de partager des contenus non-critiques de la psychologie évolutionnaire, celle-ci pouvant facilement user de son vernis "scientifique" pour convaincre un grand public peu averti, alors qu'en réalité ses résultats sont improuvables et visent majoritairement à justifier un réactionnariat violent.
Je reste à disposition si vous voulez en parler, même si d'autres que moi en parleraient certainement mieux que moi.
Journalisme: Si une personne te dit qu'il pleut et une autre te dit que non, ton travail en tant que journaliste ce n'est pas de donner la parole aux deux : c'est d'ouvrir ta fenêtre et de vérifier s'il pleut.
Personnellement, j'ai commencé à inverser l'appréciation (cela surprend beaucoup de gens) : le temps pluvieux et frais actuel, je le nomme "beau temps", parce qu'il est favorable aux aquifères et permet de diminuer un peu la période de grosses chaleurs.
Le soleil de plomb, la canicule, j'appelle ça "mauvais temps".
Cela complique l'intercompréhension dans un premier temps, mais ensuite cela peut ouvrir des horizons de discussions un peu moins "small talk à la con".
Unpopular opinion : apres ce mois de mai, le mauvais temps et le froid ça commence vraiment à devenir lourd mais je me dis que dans les 30 prochaines années il va y avoir des moments où on regrettera ces moments de fraîcheur…
J'ai eu un flash et j'ai compris pourquoi je ne supporte pas la rhétorique du "j'assume" de Macron et ses acolytes.
En effet, Mussolini a utilisé souvent la même stratégie. Après l'assassinat de Giacomo Matteotti, il a prononcé ce mots à l'assemblée :
"assumo (io solo!) la responsabilità (politica! morale! storica!) di tutto quanto è avvenuto."
https://it.m.wikipedia.org/wiki/Discorso_di_Benito_Mussolini_del_3_gennaio_1925
Ce discours marque le début officiel de la dictature fasciste en Italie.