re: Oh merde ! J'ai encore réfléchi. Bluesky, Twix et les mastonautes.
Les gens qui, devant un ordinateur, se contentent de lancer Firefox et de naviguer, tu les mets devant Debian, Windows ou MacOS, tant qu'iels voient l'icône de Firefox, iels arriveront à cliquer dessus. Par contre les utilisateurices avancé·e·s vont voir que dans les paramètres il n'y a pas les mêmes options, que le terminal ne dit pas la même chose, que l'installateur ne marche pas pareil, etc., et ça va beaucoup plus les déranger.
Je ne sais pas à quel point ça peut jouer pour la différence entre Twitter et Mastodon, mais je pense qu'il est effectivement possible que des gens plus calé·e·s que toi soient aussi plus perdu·e·s, précisément parce que le fait que ces gens soient plus calé·e·s donne d'autant plus d'importance aux petites différences entre les deux que les autres ne remarquent pas.
Soit dit sans remettre en cause le moins du monde le reste de tes réflexions évidemment :-)
Je pense fort à tous les personnels de l'éducation nationale. On est nombreux·ses à savoir qu'on vous maltraite.
Vous êtes tellement important·e·s. Bon courage et plein de coeurs sur vous ❤
Enfin, je crois ? J'avoue que je ne sais pas trop comment ça se passe quand on sort de la définition par ce côté-là, donc je te laisse me corriger :-)
À une époque, un certain nombre de biologistes comme Ernst Mayr ont fait de leur mieux pour faire comme si « espèce » était un vrai truc du monde réel (on appelait ce courant « réalisme », à qui on doit la définition sus-mentionnée). Mais sauf erreur de ma part, ce courant est maintenant devenu très minoritaire face au courant « nominaliste » qui pose que ce soit juste des noms qu'on donne pour que ce soit plus pratique, mais sans que ça ne désigne rien de réel.
La définition usuelle d'une espèce, c'est (grosso-modo) que deux individus forment une même espèce quand ils sont capables de se reproduire entre eux et d'avoir une descendance fertile. Sauf qu'on connaît plusieurs cas qui ne rentrent pas là-dedans, du style un exemple où les individus de la population A peuvent avoir une descendance fertile avec celle de la population B, ceux de la population B le peuvent avec ceux de la population C, mais ceux de la population C ne le peuvent pas avec ceux de la population A. Dans ce cas-là, on met où la limite entre deux espèces ?
Aurelien Rousseau, ministre de la Santé, affirme que "la croissance des arrêts maladies n'est pas soutenable".
Ben fallait peut-être y penser avant de déclarer que le covid c'est fini, de refuser de lutter contre la consommation d'alcool, de consolider un système favorable au burnout et de repousser l'âge de la retraite.
On attendait l'an 2000 comme un futur merveilleux et c'est banalement devenu un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre.
Philosophie antique, zététique
Je pense que c'est pareil pour la « zet-set ». Ils ont de l'audience et de l'influence dans l'état actuel, mais sur le long terme, le rationalisme marche moins bien et finira par laisser la place. Continuez d'être sceptiques, camarades : comme on dit dans mes autres cercles militants, « à la fin, on gagne. »
Philosophie antique, zététique
Mais ça marche aussi parce que le positionnement et le contexte politiques ont changé, et parce que la « zet-set » a réussi à monter et à légitimer un ensemble de blogs et de chaînes YouTube qu'on doit pouvoir au moins d'une certaine façon comparer à l'Académie. Ce qui doit quand même leur être reconnu, d'ailleurs, c'était loin d'être rien comme boulot.
Philosophie antique, zététique
Avec la « zet-set » actuelle, on utilise toujours le terme « zététique », comme Platon utilisait toujours le personnage de Socrate, mais on a un angle qui a pas mal changé, et dont la façon de le revendiquer frise parfois à la mission divine, quitte à contredire ce que portait le mouvement au départ. Typiquement, « rationaliste » et « sceptique » sont présentés comme des presque synonymes, alors que les deux sont assez opposés à la base.
Philosophie antique, zététique
Il y a d'ailleurs une différence notable entre les deux philosophes : Socrate est accusé d'impiété et finit condamné à mort, tandis que Platon est à la tête de la prestigieuse Académie, et n'a à ma connaissance jamais d'ennuis de ce genre. Les deux ont un engagement politique, mais qui n'est pas le même, et surtout qui s'exprime assez différemment selon le contexte.
Philosophie antique, zététique
Mais donc, malgré ce changement de propos, Platon continue du début à la fin à se poser comme héritier de Socrate et à faire parler son ancien mentor. Et il me semble même tout à fait possible que ça n'ait pas été qu'une posture, mais qu'il ait vraiment cru tout du long qu'il continuait de suivre les pensées de Socrate et que celui-ci aurait réellement pu dire ça.
Philosophie antique, zététique
(D'ailleurs, pour caricaturer un peu moins, la célèbre allégorie de la caverne, par exemple, est aussi un texte qui invite à sortir de sa zone de confort et une critique politique, et quelque part, ça cause aussi de la difficulté à changer de paradigme. Les idées de Platon sont évidemment plus intéressantes dans le détail que ce que j'en résume grossièrement ici.)
Philosophie antique, zététique
Mais il y a un autre philosophe de l'antiquité, qui plus est beaucoup plus connu, qui pourrait aussi pas mal représenter une certaine forme de scepticisme : ce cher vieux Socrate. Considérer que la seule chose qu'on sait, c'est qu'on ne sait rien, ça paraît plutôt un pas mauvais point de départ pour du scepticisme. Et d'ailleurs, comme il ne sait rien, Socrate pose plein de questions, et préfigure ainsi ce qu'on appelle maintenant l'« entretien épistémique », qui est aussi plutôt pas mal, dans le genre.
Philosophie antique, zététique
D'ailleurs ce thread en huit pouets sera peut-être retravaillé pour devenir un billet de blog, voire une vidéo, s'il s'avère avec vos retours et davantage de réflexion que ça semble le mériter. Sinon, on va juste le laisser disparaître dans les tréfonds des flux du Fédivers et ce sera très bien comme ça :-)
Ce n’est pas le « pédagogisme » qui empêche de transmettre les savoirs, c’est l’évaluation permanente et stupide qu’impose parcoursup.
Évidemment, ce n'est pas le genre de choses que la garantie allait prendre en charge. Néanmoins, sans doute parce que la boîte qui m'a vendu l'ordi a misé toute sa com' sur la réparabilité, les gens du SAV ont apparemment fait plusieurs essais pour détacher et remettre en place des touches pour m'expliquer la marche à suivre pour réparer, et en m'indiquant où (ailleurs que chez eux) je pourrais trouver des touches de clavier à l'unité, ce qui est plutôt cool.
Par contre, les insinuations comme quoi « une touche ne se détache pas toute seule » jusque dans le mail de réponse à celui où je leur disais que, c'est bon, j'ai réussi à réparer, ils auraient pu s'abstenir.