En ce moment, tu croises probablement plein de gens, grâce à la rentrée et aux réunions publiques
Protège toi et protège nous, personnes fragiles, en portant un masque. Par ordre de priorité :
- en salle d'attente chez le médecin,
- dans les transports en commun,
- dans les espaces clos avec d'autres personnes,
- en action,
- en manifestations,
- dans l'espace public.
Merci !
#CovidIsNotOver #10septembre #bloquonsTout notamment les microbes
https://apod.nasa.gov/apod/ap250908.html
Retailleau nous enverra ses sbires le 10 septembre. Il y aura des morts, des mutilés, des blessés, des gens collés en taule pour un foulard ou un flacon de sérum physiologique.
Très bien.
Moi, je milite pour la grève à la maison.
Parce que ça coupe net la mécanique de la répression : pas de cortège à charger, pas de banderole à arracher, pas de photo à ficher, pas d’œil à crever, pas de crâne à fracasser, pas de corps à enfermer sous un prétexte bidon.
Parce qu’il y a dans l’injonction à « mériter » sa grève par la souffrance une logique capitaliste : comme si cesser de travailler ne suffisait pas, comme s’il fallait produire encore : du bruit, des images, des preuves d’abnégation pour démontrer qu’on n’est pas fainéant.
Je refuse ce piège.
La grève n’a pas besoin d’être spectaculaire pour être efficace. Elle peut être silence, retrait, repos. Se soustraire au système, c’est déjà l’affaiblir.
Alors oui, revendiquons le droit à la paresse, version Paul Lafargue 2.0 :
votons avec la sieste et nous bloquerons le pays.
Ils ne pourront pas venir tous nous chercher au lit.
/me sort très loin.
On va éviter le langage pseudo-scientifique, pente vers les croyances ésotériques débiles.
Ce soir, c'est une éclipse totale de Lune. Passant dans le cône d'ombre de la Terre, notre satellite sera éclairé par tous les levers et couchers de Soleil terrestres et prendra une teinte cuivrée. (1/4)
Je veux ça pour tous les aspects de la vie. Tout le monde a le droit d'avoir accès à la vie dans la société.
Aménagez tous les plans comme vous avez aménagé le bus.
re: When you tell the Internet about the murder you just commited
Il y a une continuité au sens où l'histoire d'une discipline donnée remonte souvent très loin en arrière et que c'est parfois utile de s'y référer pour comprendre les choses ; et en même temps les pratiques actuelles sont souvent pas mal différentes. Donc : ça dépend, mais c'est plus une question de critères utilisés et de contexte de la question.
Évidemment, on pourrait encore détailler pas mal de choses, mais je pense que ça suffira pour cette fois. Et de mon côté, je vais enfin pouvoir prendre une petite semaine de vacances après un été particulièrement mouvementé (mais je tâcherai quand même de vous préparer le thread suivant pour vendredi prochain). D'ici-là, j'espère que tout ça vous plaît toujours !
Dans tous les cas, ce sont des phénomènes particulièrement impressionnants, et qui sont aussi à l'origine de quelques uns des éléments chimiques qui composent aujourd'hui l'univers, tout n'étant pas produit par la fusion nucléaire au cœur des étoiles.
Tiens, si ça vous intéresse, jetez donc un œil à ça : https://mastodon.social/@coreyspowell/113907625463172223
Mais on ne va pas se lancer dans ce genre de sujet dès maintenant, et se garder ça, de nouveau, pour le thread de la semaine prochaine. Une petite série de trois thread, c'est plutôt pas mal. D'autant qu'il y a d'autres conditions possibles à la formation d'un trou noir, donc il y a encore des choses à dire.
On peut donc se retrouver plus ou moins facilement dans une situation où l'une des deux étoiles a déjà explosé en supernova, et l'autre, pas encore. Ce qui peut déjà être impressionnant, car la première explosion peut déstabiliser le système et amener les deux objets stellaires suffisamment proches l'un de l'autre pour que des transferts de matière aient lieu.
Un autre pulsar, PSR B1620-26, a des compagnons encore plus étranges : il fait partie d'un système double, dont l'autre objet est une naine blanche, WD B1620-26. Ces deux objets tournent donc l'un autour de l'autre, et tous deux font partie de l'amas d'étoiles formant le quatrième objet du catalogue de Messier. On a détecté une planète tournant autour de ces deux compagnons qui, d'après l'âge estimé des étoiles de l'amas, serait la plus vieille de toutes les (exo)planètes connues : environ treize milliards d'années.
Deux hypothèses existent concernant l'origine de ces planètes : elles pourraient s'être formées à partir de la matière qui constituait autrefois les couches extérieures de l'étoile, puis la nébuleuse qui s'est formée lors de l'explosion. Cela constituerait donc un cortège de planètes « de seconde génération », formées après la mort de leur étoile.
Ah, oui, au fait, si vous n'aviez pas lu mon thread sur les comètes, voici le lien : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AwyBqt6c4qOUfKUKjQ
Un observatoire a publié deux ans plus tard avoir détecté le signal d'un pulsar au sein du rémanent, mais cette observation n'a jamais pu être reproduite à ce jour, malgré plusieurs tentatives. On connaît en revanche plusieurs cas où on détecte les deux à la fois. Ainsi, on peut détecter le rayonnement de l'étoile à neutrons située au centre de la nébuleuse du Crabe, et qui est donc surnommée « pulsar du Crabe ».
Ce rayonnement étant directionnel, nous ne pouvons pas capter celui de toutes les étoiles à neutrons connues. Ce qui rend les étoiles à neutrons suffisamment âgées pour que le nuage de gaz issu des couches extérieures de l'étoile se soit complètement dissipé autour d'elles particulièrement difficiles à repérer quand elles ne sont pas bien orientées par rapport à nous, faisant que les étoiles à neutrons « isolées » que nous connaissons sont quasi-systématiquement des pulsars.
Pour pas mal d'autres étoiles à neutrons connues, nous n'avons pas cette chance d'avoir une date précise ; mais nous avons néanmoins pu déterminer l'âge de pas mal d'entre elles en se basant sur leur forte régularité et sur les vitesses assez impressionnantes auxquelles elles tournent sur elles-mêmes.
Au passage, donc, les éléments chimiques formés par fusion nucléaire dans les différentes couches de l'étoile sont libérés dans l'espace, où ils finiront par rejoindre des nuages moléculaires et participer à la formation de nouveaux systèmes stellaires. Le journaliste scientifique Simon Singh commentait : « Les romantiques aimeraient peut-être penser qu'ils sont faits de poussières d'étoiles. Les cyniques préféreraient sans doute parler de déchets nucléaires. »