Le bilan provisoire est déjà de plus de 200 morts ; une grande partie aurait pu être évitée, si les autorités régionales (coalition droite–extrême droite) n'avait pas justement supprimé un dispositif de gestion des urgences il y a quelques mois.
L'adaptation aux conséquences du changement climatique n'est pas une option : on est exactement dans la situation où l'inaction passée coûte cher maintenant, soit parce que le nécessaire est fait (c'est du taf), soit parce que des vies sont détruites. Le coût de l'inaction est inestimable.
L'atténuation du changement climatique n'est pas non plus une option. Tout peut encore être bien pire. Des choses peuvent encore être mieux.
@MaximeCombes ÊTRE ABSENT·E POUR CAUSE D'ARRÊT MALADIE N'EST PAS DE L'ABSENTÉISME.
Merde, quoi.
Les machines à écrire fonctionnaient mécaniquement, ce qui limite le nombre de possibilités à moins de considérablement multiplier le nombre de touches, donc on n'a mis sur les claviers que les caractères les plus courants, et les majuscules accentuées sont passées à la trappe. Les claviers informatiques ont repris à peu près le même modèle, et même si le passage au numérique rend tout à fait possible d'outrepasser largement les limites mécaniques, ça reste un brin compliqué sur pas mal de système.
Et je trouve particulièrement remarquable que ce qui est au départ une *limitation technique* (qui, en plus, crée des ambiguïtés) puisse en venir à être considérée comme une règle, alors que par contre virer des accents circonflexes qui complexifient inutilement, ça fait râler pas mal de monde parce qu'on nivèlerait par le bas. Y a une dissonance que je n'arrive pas à comprendre.
(Si je me goure et qu'il y a d'autres raisons qui justifieraient cette idée saugrenue de virer les accents sur les majuscules, merci de me les signaler, du coup.)
L'Académie (de même que l'OQLF, notamment, parce que ça ne concerne pas que la France) avait été consultée à l'époque de la préparation de cette réforme et avait à l'époque exprimé son soutien. Ce qui a visiblement changé depuis, puisque les vieux croutons du quai Conti sont maintenant parmi ses principaux opposants, donc c'est devenu quand même assez ironique de les accuser en tapant sur ladite réforme.
(Et pour le dico, non seulement ils n'ont fait que ça en plus d'un demi-siècle, mais en plus ils sont loin de l'avoir fini alors que le début est déjà obsolète. Et ce ne sont même pas les académiciens eux-mêmes qui bossent dessus. Bref, l'inutilité de l'Académie ne saurait être surévaluée.)
Par contre, pour discuter de manière réellement un peu plus solide de ce qui va ou ne va pas dans ladite réforme, je suggère plutôt de pinguer @tract_linguistes qui est un collectif de gens réellement compétents et généralement assez sympathiques :-)
Et en tant que vieux con qui préfère encore écrire « clef » avec un f, je serais assez curieux de lire les échanges à ce sujet, perso je n'ai pas trouvé grand chose à reprocher à cette réforme en dehors du fait qu'il faut s'y habituer, mais les arguments dans un sens ou dans l'autre m'intéressent !
C'est tout ce que j'avais à dire, je retourne dans mon nénufar ! :-)
https://fadrienn.irlnc.org/articles/langue/par_contre/
D'ailleurs, tu connais celui-ci ?
https://www.baldursgateworld.fr/
O:-)
J'aime pas me moquer des libristes. Oui on est relou et forceur, beaucoup d'entre nous sont méprisants et à côté de la plaque et c'est un vrai problème cependant ça reste un projet politique assez important surtout de nos jours où on vit une centralisation et une gafamisation de plus important de la tech en général
Donc oui dire installez linux c'est nul quand quelqu'un demande de l'aide, même en tant que libriste je subis aussi des libristes relous et puriste et j'ai juste envie de mettre des baffes par moment mais faut pas se braquer pour autant et jeter le bébé avec l'eau du bain, dans la vraie vie c'est le logiciel libre qui est marginalisé (pas de manière forcément grave, mais parfois ça peut être bien relou), pas l'inverse. Clairement, il faut qu'on change de manière de militer et aussi qu'on choisisse nos moments pour militer, et les libristes qui ne voient pas le problème dans leurs méthodes une petite (grande) dose de remise en question serait intéressante, mais ça ne veut pas dire qu'il faut rejeter ça en bloc.
1/ Je ne suis pas doué pour déchiffrer votre humeur ou vos sous-entendus, et si j'ai l'impression que vous relancez, je vais avoir tendance à continuer. Si je vous embête et que vous voulez que je m'arrête, dites-le moi explicitement.
2/ J'ai lu dans les réponses quelqu'un qui parlait de venir faire la leçon sur d'autres sujets en retour. Je réponds : oui, s'il vous plaît. Si ce que je dis pose problème d'une façon ou d'une autre vis-à-vis d'un sujet de militantisme qui est jusque là dans mes angles morts, il faut me le dire, sinon ça va rester dans mes angles morts.
Je sais que je ne suis pas parfait et que j'ai besoin qu'on m'explique des trucs. C'est grâce aux gens qui sont venus me titiller là-dessus que j'ai commencé à mettre des CW et des alts sur mes images, par exemple.
(Ça n'empêche pas de prendre des gants pour le faire, hein. Je tente de faire ça de mon côté, parfois sans trop de succès, désolé si ça arrive.)
Rappel à mes mutu•es et toustes, neuroA & co, et surtout travaillant dans l'éducation nationale : votre sens du service public, votre foi en l'utilité d'un enseignement pour accompagner les futurs citoyens, et votre soucis de faire les choses correctement voire parfaitement, ont 3 conséquences :
1/ vous avez déjà fait 10 fois pluss que les autres au même âge, donc vous ne devez plus rien à l'Etat, la société, là vous en êtes au stade bénévolat de l'énergie !
- la manière dont l'institution et l'État vous traitent, et traitent les élèves, vous heurte du coup encore plus violemment que les autres et vu le point 1, vous avez laaargement le droit de vous protéger en vous retirant, momentanément ou non !
- en conséquence des points 1 et 2, vous allez droit au burn-out si vous ne prenez pas des pauses. Vous vous le devez, et si vous avez besoin de le devoir à d'autres : vous le devez à votre entourage. Personne n'a envie de vous voir au fond du trou à cause de ce travail et ce monde de merde.
Bref, prenez soin de vous et sans culpabiliser.
Oui ce sont des injonctions. Je sais. Mais vous avez besoin qu'on vous secoue un peu pour vous sortir de cet engrenage qui vous broie.
💜
(Vous pouvez poker qui a besoin de lire)
(Ça concerne aussi les soignant•es).