9/16 C'est un souci récurrent quand on essaye de ranger le monde vivant dans des cases bien propres et bien séparées : on finit toujours par tomber sur quelque chose qui a un peu de mal à rentrer précisément dans une et déborde un peu sur les autres. En tout cas, c'est un souci quand, comme Aristote et Linné, on considère que la diversité du monde vivant est fixe et n'évolue pas avec le temps.
Car le souci s'estompe assez vite quand on adopte le point de vue que Darwin et Wallace ont développé au siècle suivant, celui d'un monde en perpétuel changement (ils n'étaient d'ailleurs pas les premiers à penser ça, et on parlera peut-être de Lamarck une autre fois). Car une fois équipés des quelques bases théoriques qu'on a vu la dernière fois, la façon de classer le monde vivant dont on vient de parler prend un sens assez différent.
Du coup, si vous voulez réviser le thread de la semaine dernière, c'est là : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AybcCRXAswcqPg6ZLE
Car le souci s'estompe assez vite quand on adopte le point de vue que Darwin et Wallace ont développé au siècle suivant, celui d'un monde en perpétuel changement (ils n'étaient d'ailleurs pas les premiers à penser ça, et on parlera peut-être de Lamarck une autre fois). Car une fois équipés des quelques bases théoriques qu'on a vu la dernière fois, la façon de classer le monde vivant dont on vient de parler prend un sens assez différent.
Du coup, si vous voulez réviser le thread de la semaine dernière, c'est là : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AybcCRXAswcqPg6ZLE
8/16 On peut donc se demander comment Linné, mort en 1778, aurait réagit à une étrange découverte faite en Australie une vingtaine d'années après lui : en 1799, un naturaliste anglais nommé George Kearsley Shaw (à ne pas confondre avec l'auteur irlandais George Bernard Shaw à qui on attribue tout plein de citations plus ou moins inspirantes) va publier la première description d'une bestiole qui possède des poils et des mamelles comme les mammifères, mais pond des œufs : l'ornithorynque.
Shaw lui-même était assez dubitatif sur cet animal étrange avec des palmes et un bec de canard, et a attentivement examiné le spécimen qu'il a étudié en pensant qu'il allait y trouver des traces de coutures laissés par un taxidermiste jouant les Frankenstein (appellation anachronique puisque le roman de Mary Shelley ne paraît qu'en 1818). Pas mal de ses collègues ont également eu du mal à y croire.
Shaw lui-même était assez dubitatif sur cet animal étrange avec des palmes et un bec de canard, et a attentivement examiné le spécimen qu'il a étudié en pensant qu'il allait y trouver des traces de coutures laissés par un taxidermiste jouant les Frankenstein (appellation anachronique puisque le roman de Mary Shelley ne paraît qu'en 1818). Pas mal de ses collègues ont également eu du mal à y croire.

7/16 À la base, Aristote avait mis les oiseaux d'un côté et les poissons de l'autre, et pour le reste, il a globalement divisé en « ceux qui ne rentrent pas dans les deux autres cases mais qui pondent des œufs » (ovipares) et « ceux qui mettent leurs bébés au monde directement » (vivipares), ce que j'ai traduit plus haut par « reptiles » et « mammifères », mais ces termes n'existaient pas à l'époque.
Linné garde trois de ces groupes intacts, mais va considérer qu'il y a une différence trop importante entre les ovipares terrestres, ou en tout cas qui pondent sur terre et respirent de l'air, et ceux qui pondent leurs œufs dans l'eau, y passent la première partie de leur vie (avec des branchies), puis se métamorphosent (de têtards à grenouilles, par exemple). Il va donc lister d'un côté la classe des reptiles et de l'autre celle des amphibiens.
Linné garde trois de ces groupes intacts, mais va considérer qu'il y a une différence trop importante entre les ovipares terrestres, ou en tout cas qui pondent sur terre et respirent de l'air, et ceux qui pondent leurs œufs dans l'eau, y passent la première partie de leur vie (avec des branchies), puis se métamorphosent (de têtards à grenouilles, par exemple). Il va donc lister d'un côté la classe des reptiles et de l'autre celle des amphibiens.

6/16 Mais le deuxième grand aspect des travaux de Linné a été d'approfondir la classification de façon assez importante : s'il a imposé la « nomenclature binomiale » (donc le fait de nommer les espèces en deux mots comme on vient de le voir), il a aussi formalisé un certain nombre d'autres niveaux de regroupement : famille, ordre, classe, embranchement (phylum, en latin) et règne, donnant une vision de cette classification beaucoup plus hiérarchisée.
Il en profite au passage pour apporter quelques corrections. Ainsi, les quatre grands groupes d'animaux vertébrés que traçait Aristote et qu'on a évoqué plus haut correspondent au rang de « classe » dans la classification linnéenne… sauf que l'embranchement des vertébrés chez Linné se sépare en cinq classes, et plus seulement en quatre.
Il en profite au passage pour apporter quelques corrections. Ainsi, les quatre grands groupes d'animaux vertébrés que traçait Aristote et qu'on a évoqué plus haut correspondent au rang de « classe » dans la classification linnéenne… sauf que l'embranchement des vertébrés chez Linné se sépare en cinq classes, et plus seulement en quatre.

5/16 Linné était un naturaliste du ⅩⅧème siècle, particulièrement connu pour avoir coordonné le travail de recensement et de classement de la biodiversité le plus important depuis celui dont nous venons de parler. Le travail de Linné (et, encore une fois, de ses nombreux collaborateurs) a surtout porté sur deux aspects.
Le premier était bien sûr de recenser une biodiversité nettement plus importante que celle à laquelle Aristote avait accès, puisqu'entre temps on avait mis au point des navires permettant de faire le tour du monde. Évidemment, les formes de vie qu'on trouve en Australie, au sud de l'Afrique ou sur le continent américain ne ressemblent pas exactement à celles qu'on trouve en Grèce, et ça fait d'autant plus d'espèces à classer.
Le premier était bien sûr de recenser une biodiversité nettement plus importante que celle à laquelle Aristote avait accès, puisqu'entre temps on avait mis au point des navires permettant de faire le tour du monde. Évidemment, les formes de vie qu'on trouve en Australie, au sud de l'Afrique ou sur le continent américain ne ressemblent pas exactement à celles qu'on trouve en Grèce, et ça fait d'autant plus d'espèces à classer.

4/16 Dans la classification en biologie, le genre, c'est donc un groupement d'espèces très proches les unes des autres. Et c'est un groupement suffisamment important pour apparaître dans les noms : la façon actuelle de nommer une espèce contient deux mots, le nom du genre, puis le nom de l'espèce au sein de ce genre. C'est ainsi que le nom scientifique de l'être humain est Homo Sapiens : l'espèce Sapiens, du genre Homo (oui, du coup, si on vous demande quel est votre genre, sans plus de précision, n'hésitez pas à répondre « homo », ça marche bien).
Vous avez probablement déjà entendu celui-là, et peut-être quelques autres plus ou moins connus : Felis Catus (j'imagine que c'est de ce nom de genre que vient le cliché d'appeler un chat Félix), Canis Lupus, Gallus Gallus… ou encore Ursus Americanus ou Elephas Maximus. Mais si c'est lui qui a inventé cette notion, cette façon de nommer les espèces ne remonte quand même pas jusqu'à Aristote (qui utilisant les noms courants de son époque) : on la doit principalement à Carl von Linné.
Vous avez probablement déjà entendu celui-là, et peut-être quelques autres plus ou moins connus : Felis Catus (j'imagine que c'est de ce nom de genre que vient le cliché d'appeler un chat Félix), Canis Lupus, Gallus Gallus… ou encore Ursus Americanus ou Elephas Maximus. Mais si c'est lui qui a inventé cette notion, cette façon de nommer les espèces ne remonte quand même pas jusqu'à Aristote (qui utilisant les noms courants de son époque) : on la doit principalement à Carl von Linné.

3/16 Aristote et Théopraste (et probablement pas mal d'autres gens qui ont bossé avec eux, vu l'ampleur de l'œuvre) ont donc commencé à identifier toutes les espèces qu'ils pouvaient, et à lister leurs caractéristiques. Mais comme ils ont quand même remarqué que certaines de ces espèces se ressemblaient pas mal, ils se sont dit que ce serait peut-être intéressant de faire des groupes un peu plus gros pour refléter ça.
Ils poseront donc dès cette époque plusieurs rangs de regroupements imbriqués, correspondant à des notions qu'on utilise encore de nos jours. Par exemple, Aristote sépare les invertébrés des vertébrés, et découpe cette seconde catégorie en quatre grands groupes : poissons, oiseaux, mammifères et reptiles (plus ou moins. Mais on reviendra là-dessus plus bas). Mais surtout, au sein de ces groupes, ils vont pour certaines de ces espèces très ressemblantes entre elles, inventer la notion de « genre ».
Ils poseront donc dès cette époque plusieurs rangs de regroupements imbriqués, correspondant à des notions qu'on utilise encore de nos jours. Par exemple, Aristote sépare les invertébrés des vertébrés, et découpe cette seconde catégorie en quatre grands groupes : poissons, oiseaux, mammifères et reptiles (plus ou moins. Mais on reviendra là-dessus plus bas). Mais surtout, au sein de ces groupes, ils vont pour certaines de ces espèces très ressemblantes entre elles, inventer la notion de « genre ».

2/16 Ça représente d'ailleurs une partie importante du boulot en biologie que d'essayer d'identifier ces différentes formes à peu près stables, de lister les caractéristiques qui vont avec, et de leur donner un nom unique, généralement en latin. « Ouais, en latin. Ça fait plus chic (et ça évite les querelles linguistiques) » nous précise-t-on dans l'excellent documentaire Espèces d'espèces.
Et ça fait un bon moment que ça fait partie du boulot, puisque c'est littéralement par ça que la biologie a débuté. Par contre, à l'époque, c'était plus en grec qu'en latin, vu que c'est un certain Aristote qui a lancé le truc. En tout cas côté animaux, car pendant ce temps-là, c'est son camarade Théopraste qui s'occupait des plantes. C'est toujours mieux de se partager le boulot.
Et ça fait un bon moment que ça fait partie du boulot, puisque c'est littéralement par ça que la biologie a débuté. Par contre, à l'époque, c'était plus en grec qu'en latin, vu que c'est un certain Aristote qui a lancé le truc. En tout cas côté animaux, car pendant ce temps-là, c'est son camarade Théopraste qui s'occupait des plantes. C'est toujours mieux de se partager le boulot.

Dans le #Vulgadredi de la semaine dernière, nous avions temporairement délaissé l'astronomie pour parler un peu de biologie. Puisque nous sommes de nouveau #VendrediVulga, on va rester un peu dans ce domaine et parler de la façon dont on classe les êtres vivants. Ce qui devrait bien nous faire seize pouets (tiens, j'ai l'impressions que ça a déjà été ce nombre-là).
Parce que, bien que les formes de vie changent grandement avec le temps, et comme on l'a vu la dernière fois avec Darwin, une série de mécanismes qu'on regroupe sous le nom général de « sélection naturelle » permet de stabiliser assez ces changements pour qu'on ait l'impression de voir des formes plutôt stable se mettre en place, les espèces. Et du coup, ces espèces, c'est intéressant d'essayer de les classer un peu.
Parce que, bien que les formes de vie changent grandement avec le temps, et comme on l'a vu la dernière fois avec Darwin, une série de mécanismes qu'on regroupe sous le nom général de « sélection naturelle » permet de stabiliser assez ces changements pour qu'on ait l'impression de voir des formes plutôt stable se mettre en place, les espèces. Et du coup, ces espèces, c'est intéressant d'essayer de les classer un peu.

@Chtixof Quand la man page générique s'affiche, je peux naviguer dans un menu déroulant jusqu'à éventuellement finir par retrouver la commande que je cherche. Sauf qu'il y en a beaucoup, que la façon dont c'est rangé n'est pas spécialement pratique, et que c'est quand même particulièrement mal foutu que ça se vautre sur les paramètres alors que le début de la commande identifie très précisément ce que je cherche à faire.
Au final ce que je fais, c'est que j'ouvre un autre script où la commande est tapée correctement, et que je vais voir à partir de là (ou je copie-colle sans regarder le man). M'enfin ç't'un brin laborieux quand même.
Au final ce que je fais, c'est que j'ouvre un autre script où la commande est tapée correctement, et que je vais voir à partir de là (ou je copie-colle sans regarder le man). M'enfin ç't'un brin laborieux quand même.
Le logiciel qu'on utilise au planétarium a un système d'aide intégré qui part d'une pas mauvaise idée : tu cliques sur le bouton d'aide, puis tu cliques sur une des commandes que tu viens de taper, et t'as un genre de man page qui s'ouvre sur la commande en question. C'est intéressant.
Sauf que… le système de reconnaissance ne fonctionne que si la commande est tapée correctement. C'est-à-dire que si je commence à taper « Scene <objet> Scale » pour agrandir ou rétrécir un des objets affichés (une planète par exemple), le truc ne reconnaîtra correctement cette commande que si je mets ensuite le bon nombre de paramètres avec des valeurs plausibles, sinon il va se viander et m'afficher une man page générique.
Donc si tu veux vérifier simplement combien de paramètres t'es censé mettre et dans quel ordre, il faut que tu commences par écrire la commande avec le bon nombre de paramètres et tapés dans le bon ordre, sinon ça ne marche pas. Fichtrement pratique, hein ?
Sauf que… le système de reconnaissance ne fonctionne que si la commande est tapée correctement. C'est-à-dire que si je commence à taper « Scene <objet> Scale » pour agrandir ou rétrécir un des objets affichés (une planète par exemple), le truc ne reconnaîtra correctement cette commande que si je mets ensuite le bon nombre de paramètres avec des valeurs plausibles, sinon il va se viander et m'afficher une man page générique.
Donc si tu veux vérifier simplement combien de paramètres t'es censé mettre et dans quel ordre, il faut que tu commences par écrire la commande avec le bon nombre de paramètres et tapés dans le bon ordre, sinon ça ne marche pas. Fichtrement pratique, hein ?
Peut-être un peu moins de monde que la dernière fois à Lannion, mais quand même une belle mobilisation. J'ai loupé le premier rassemblement devant le lycée (parce que je n'ai pas réussi à trouver le lycée, je suis toujours aussi pas doué ^^"), donc j'ai rejoint le point principal, où on a accueilli le cortège lycéen, ses drapeaux palestiniens et son slogan « jeunes, déters et révolutionnaires » sous les applaudissements.
Détail improbable : pile au moment où ce cortège a rejoint le principal, une floppée de feuilles mortes s'est mise à tomber des arbres bordant la route, donnant l'impression qu'on leur lançait des confettis.
Détail improbable : pile au moment où ce cortège a rejoint le principal, une floppée de feuilles mortes s'est mise à tomber des arbres bordant la route, donnant l'impression qu'on leur lançait des confettis.
@gee Et du coup, donc, le bout de Terre qu'on n'arrivait pas à identifier sur le template de base, c'est parce que ce n'est pas un continent, c'est juste l'Ohio isolé du reste des USA.
C'est intéressant de voir comme on s'est mis à reproduire la blague de base alors qu'on ne la comprenait pas au départ.
C'est intéressant de voir comme on s'est mis à reproduire la blague de base alors qu'on ne la comprenait pas au départ.
Les mauvaises nouvelles du jour :
– On a confirmation que l'arrêt du collègue est encore prolongé,
– Le câble de ma tablette graphique est mort, il va falloir que j'en retrouve un.
Les bonnes nouvelles du jour :
– Mon chef fait grève aussi demain,
– Le truc spécial que j'ai préparé pour le stand de la Fête de la Science est chouette et prêt,
– La version pour projeter dans la salle est en bonne voie d'avancement et va rendre encore mieux (je viens de rajouter une exolune autour de mon exoplanète).
– Je suis enfin dispo pour voir le live de @gee \o/
– On a confirmation que l'arrêt du collègue est encore prolongé,
– Le câble de ma tablette graphique est mort, il va falloir que j'en retrouve un.
Les bonnes nouvelles du jour :
– Mon chef fait grève aussi demain,
– Le truc spécial que j'ai préparé pour le stand de la Fête de la Science est chouette et prêt,
– La version pour projeter dans la salle est en bonne voie d'avancement et va rendre encore mieux (je viens de rajouter une exolune autour de mon exoplanète).
– Je suis enfin dispo pour voir le live de @gee \o/
Vu que les gens du support informatique règlent souvent les problèmes en faisant redémarrer le PC, est-ce qu'on peut les appeler les rebooteux ?
@flashcordon Pour les gens comme moi qui ne sont pas à Paris (et qui ne pourront pas faire le déplacement ce week-end parce que fête de la science, taff, tout ça), y a-t-il une captation de prévue ?
@Sylvhem Hum, tu me mets un doute en posant la question parce que je renouvelle toujours au tout dernier moment donc je rencontre peu le cas de figure, mais il me semble que non, le renouvellement part du moment où le domaine expirait.
Ça me semble en tout cas cohérent avec le fait que tu puisse réserver plusieurs années d'un coup, ou qu'en général, quand tu transfères le nom de domaine à un autre registrar, ça renouvelle automatiquement pour un an au passage.
Ça me semble en tout cas cohérent avec le fait que tu puisse réserver plusieurs années d'un coup, ou qu'en général, quand tu transfères le nom de domaine à un autre registrar, ça renouvelle automatiquement pour un an au passage.
@bortzmeyer @AudeCaussarieu (Soit dit en passant, framamèmes propose un texte alternatif automatique à copier d'un clic, donc c'est dommage de ne pas l'utiliser.)
Réponse devinette
@framaka Le mot de langue française ?
Beh, c'est « française », dans « langue » il n'y en a pas.
(On notera au passage que Masto semble encourager ton fils à faire fi de l'autorité parentale, je ne sais pas quelle conclusion en tirer.)
Beh, c'est « française », dans « langue » il n'y en a pas.
(On notera au passage que Masto semble encourager ton fils à faire fi de l'autorité parentale, je ne sais pas quelle conclusion en tirer.)
@luppano @Laz_uli Perso, j'aime bien mes autres prénoms sans trop m'en servir, mais si je me rappelle bien de ce qu'on m'a raconté sur l'histoire de ma famille, une de mes arrières-grand-tantes utilisait son second prénom comme prénom d'usage, et apparemment c'était un truc relativement courant vers cette époque (début du ⅩⅩème siècle si je recompte bien). Donc c'est peut-être générationnel ?
(En tout cas, on peut légalement utiliser n'importe lequel de nos prénoms indifféremment, du coup quand tu bosses dans un magasin et que t'es obligé·e d'avoir un badge à ton nom, on ne peut rien te dire si tu y mets le deuxième ou le troisième parce que tu n'as pas envie que n'importe qui puisse connaître le premier.)
(En tout cas, on peut légalement utiliser n'importe lequel de nos prénoms indifféremment, du coup quand tu bosses dans un magasin et que t'es obligé·e d'avoir un badge à ton nom, on ne peut rien te dire si tu y mets le deuxième ou le troisième parce que tu n'as pas envie que n'importe qui puisse connaître le premier.)