@hist_myth Y a un truc que je trouve très bizarre dans cette histoire, c'est que, quelle que soit la version, jamais personne ne précise si Procuste était trop grand ou trop petit pour le lit.
  @hist_myth Ça inclut le fait de vouloir buter des gens en faisant des crises ? 🤔
  @parleur Bonjour HuitAns ! :D
Alors, il y a de l'oxygène dans pas mal d'autres planètes, mais sous d'autres formes que celle qu'on respire (typiquement, partout où il y a de la glace d'eau : la molécule d'eau contient un atome d'oxygène. Mais je t'accorde volontiers que ce n'est pas à ça qu'on pense en général ^^)
La raison pour laquelle il y a de l'oxygène en abondance dans l'atmosphère de la Terre, qu'on peut donc respirer, c'est… parce qu'il y a de la vie sur Terre ! Dans l'atmosphère de la Terre primitive, il y avait notamment pas mal de CO₂, qui est consommé lors de la photosynthèse. Il y a un peu plus de deux milliards d'années, des êtres vivants microscopiques (ressemblant aux cyanobactéries actuelles) ont tellement photosynthétisé que le taux d'oxygène dans l'air s'est mis à fortement augmenter, entraînant un refroidissement assez brutal. La terre de l'époque a même été quasi-entièrement couverte de glace pendant plusieurs millions d'années !
À l'époque, la plupart des êtres vivants utilisaient autre chose que de l'oxygène pour respirer, et c'était plutôt dangereux pour eux, mais suite à ce changement massif de proportions, les quelques êtres vivants qui respiraient l'oxygène ont été très fortement avantagés, et sont devenus majoritaires. C'est de là que nous venons :-)
  Alors, il y a de l'oxygène dans pas mal d'autres planètes, mais sous d'autres formes que celle qu'on respire (typiquement, partout où il y a de la glace d'eau : la molécule d'eau contient un atome d'oxygène. Mais je t'accorde volontiers que ce n'est pas à ça qu'on pense en général ^^)
La raison pour laquelle il y a de l'oxygène en abondance dans l'atmosphère de la Terre, qu'on peut donc respirer, c'est… parce qu'il y a de la vie sur Terre ! Dans l'atmosphère de la Terre primitive, il y avait notamment pas mal de CO₂, qui est consommé lors de la photosynthèse. Il y a un peu plus de deux milliards d'années, des êtres vivants microscopiques (ressemblant aux cyanobactéries actuelles) ont tellement photosynthétisé que le taux d'oxygène dans l'air s'est mis à fortement augmenter, entraînant un refroidissement assez brutal. La terre de l'époque a même été quasi-entièrement couverte de glace pendant plusieurs millions d'années !
À l'époque, la plupart des êtres vivants utilisaient autre chose que de l'oxygène pour respirer, et c'était plutôt dangereux pour eux, mais suite à ce changement massif de proportions, les quelques êtres vivants qui respiraient l'oxygène ont été très fortement avantagés, et sont devenus majoritaires. C'est de là que nous venons :-)
@hist_myth Les déclarations de la Pythie, toujours très claires :D
  21/20 Quelqu'un peut m'expliquer comment je peux avoir mis deux semaines à réaliser que j'ai fait un thread causant de lunes, notamment de jeux vidéos, et que je n'ai pas du tout mentionné Majora's Mask ? :-O
Pour les gens qui ne connaissent pas, il s'agit du deuxième opus de la saga Zelda à être sorti sur Nintendo64. Dans une ambiance plus sombre que celle des autres opus de la saga, Link se retrouve coincé dans une boucle temporelle de trois jours au terme de laquelle la lune de Termina s'effondre sur la ville de Bourg-Clocher, et il va donc falloir réunir un certain nombre de masques aux propriétés étranges et réveiller quatre géants pour empêcher la catastrophe. Parfois un peu stressant, mais très cool.
Pour les gens qui ne connaissent pas, il s'agit du deuxième opus de la saga Zelda à être sorti sur Nintendo64. Dans une ambiance plus sombre que celle des autres opus de la saga, Link se retrouve coincé dans une boucle temporelle de trois jours au terme de laquelle la lune de Termina s'effondre sur la ville de Bourg-Clocher, et il va donc falloir réunir un certain nombre de masques aux propriétés étranges et réveiller quatre géants pour empêcher la catastrophe. Parfois un peu stressant, mais très cool.
 
  21/20 Tiens, ç'n'était pas prévu, mais on dirait que j'ai posté ce thread juste au bon moment, puisque @apod nous propose aujourd'hui une photo de 3i/ATLAS prise par le télescope spatial Hubble !
https://apod.nasa.gov/apod/ap250809.html
https://reentry.codl.fr/@apod/statuses/01K2736STTR62G1W29ZYZ6XP34
  https://apod.nasa.gov/apod/ap250809.html
https://reentry.codl.fr/@apod/statuses/01K2736STTR62G1W29ZYZ6XP34
@Sylvhem @amberage For my own, the first mental image I get when I read “Claude” is the trans main character from the children's novel series The Famous Five (in french, le Club des Cinq, Claude is called George in the original english version).
I wish people would ask him more things instead of asking those to LLM.
  I wish people would ask him more things instead of asking those to LLM.
20/20 Un objet interstellaire qui vient nous rendre visite, c'est cool, et c'est encore nouveau pour l'instant. Mais les objets qui font partie de notre système solaire ont encore pas mal de choses à nous apprendre aussi. Surtout si on cherche au delà de l'orbite de Neptune, là d'où viennent nos comètes à nous, où l'on sait que se trouvent encore beaucoup d'objets inconnus.
Du coup, ça veut dire qu'on aura encore plein de choses dont parler, c'est chouette :-) En attendant on va s'arrêter pour l'instant, mais si vous avez des idées de sujets à me suggérer pour les prochains threads, n'hésitez pas.
Vous pouvez retrouver le précédent ici, en tout cas : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AwjRm0n2lOzYwhdHto
  Du coup, ça veut dire qu'on aura encore plein de choses dont parler, c'est chouette :-) En attendant on va s'arrêter pour l'instant, mais si vous avez des idées de sujets à me suggérer pour les prochains threads, n'hésitez pas.
Vous pouvez retrouver le précédent ici, en tout cas : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AwjRm0n2lOzYwhdHto
19/20 On n'en trouvera probablement pas d'autres autour d'un autre corps céleste avant un moment, vu nos capacités de détection. Mais si deux des trois objets interstellaires qu'on a découvert jusque là étaient des comètes, il y a de bonnes chances que d'autres viennent nous visiter. Et c'est assez logique, finalement, vu que les comètes chez nous résultent souvent de chocs qui les ont déviées de leur trajectoire initiale, il doit y en avoir un bon paquet qui sont parties vers l'espace interstellaire. Ça doit être pareil autour des autres étoiles, même si évidemment, le trajet prend très longtemps.
En attendant, 3i/Atlas se trouve pour l'instant juste au dessus de la constellation du scorpion, vers le sud. Mais prévoyez un bon instrument optique si vous voulez voir quelque chose. Ou alors, vous venez au planétarium de Bretagne, pour la séance intitulée « la Nuit étoilée », on en parlera peut-être un peu !
En attendant, 3i/Atlas se trouve pour l'instant juste au dessus de la constellation du scorpion, vers le sud. Mais prévoyez un bon instrument optique si vous voulez voir quelque chose. Ou alors, vous venez au planétarium de Bretagne, pour la séance intitulée « la Nuit étoilée », on en parlera peut-être un peu !
 
  18/20 Mais on a quand même une candidate ! Qui ne tournerait pas vraiment autour d'une autre étoile, cependant, mais plutôt autour d'un pulsar. Les pulsars sont des corps célestes très réguliers, et la découverte d'anomalies des mouvements de PSR B1257+12 (ouais, les pulsars eux ont bien des noms à coucher dehors. 'Me semble qu'on le surnomme « Lich », mais je ne retrouve pas l'info) a mis en évidence la présence de plusieurs objets qui lui tournent autour (et qui eux ont des surnoms de morts-vivants, en tout cas).
L'extrême régularité d'un pulsar permet de détecter plus facilement des objets de masse réduite, et l'un de ces objets, non encore confirmé, a été évalué comme étant comparable à une comète ou à un astéroïde. La première hypothèse est privilégiée par la présence de perturbations de le signal radio qu'on reçoit du pulsar, qui pourraient venir des interférences provoquées par sa queue.
L'extrême régularité d'un pulsar permet de détecter plus facilement des objets de masse réduite, et l'un de ces objets, non encore confirmé, a été évalué comme étant comparable à une comète ou à un astéroïde. La première hypothèse est privilégiée par la présence de perturbations de le signal radio qu'on reçoit du pulsar, qui pourraient venir des interférences provoquées par sa queue.
 
  17/20 Il y a très probablement de la vie ailleurs, hein. Mais ce n'est pas en spéculant sur les objets interstellaires qu'on en trouvera. Au moins, on sait que si des comètes se sont formées autour d'autres étoiles, d'autres planètes que la Terre ont pu avoir une histoire similaire à la nôtre, et c'est quand même plutôt cool. D'ailleurs, Atlas a quitté son système d'origine, mais sait-on s'il y a des comètes qui tournent encore autour de leurs étoiles ? (Des exocomètes, de la même façon qu'on parle d'exoplanètes.)
Ce n'est pas évident à voir, parce que nos moyens de détection marchent surtout pour les trucs très lourds (c'est pour ça qu'on trouve plus de planètes géantes que d'objets similaires à la Terre). Et les comètes, en raison de leur taille autant que de leur composition, sont quand même généralement pas mal légères, donc franchement pas évidentes à détecter.
Ce n'est pas évident à voir, parce que nos moyens de détection marchent surtout pour les trucs très lourds (c'est pour ça qu'on trouve plus de planètes géantes que d'objets similaires à la Terre). Et les comètes, en raison de leur taille autant que de leur composition, sont quand même généralement pas mal légères, donc franchement pas évidentes à détecter.
 
  16/20 Bon, évidemment, vous trouverez des gens pour vous dire que non seulement Atlas prouve qu'il y a de la vie ailleurs, mais que c'est même très probablement un vaisseau extraterrestre. Ce sont comme souvent des élucubrations basées sur rien de vérifiable : toutes ses caractéristiques sont normales pour une comète, et puis ce serait quand même un peu con de venir nous « visiter » en restant si loin (si vous allez voir le campanile de Venise, vous ne vous arrêtez pas à la gare de Mestre, quoi.)
Mais bon, on n'empêchera sans doute pas les gens d'avoir des fixettes, et certains ont un peu plus d'audience sur la question qu'ils ne le mériteraient. Je crois que @defakator en a parlé dans une de ses revues du fake.
Mais bon, on n'empêchera sans doute pas les gens d'avoir des fixettes, et certains ont un peu plus d'audience sur la question qu'ils ne le mériteraient. Je crois que @defakator en a parlé dans une de ses revues du fake.
 
  15/20 En fait, c'est probablement l'inverse : ces acides aminés n'ont pas été fabriqués par des êtres vivants, mais ils sont le matériau de base à partir duquel la vie a pu se former. Les comètes qui, comme dit plus haut, nous ont amené l'eau sur Terre, ont probablement amené ces composants qui, en rencontrant sur notre planète des conditions favorables, ont pu mener à l'apparition de la vie. Et donc découvrir des acides aminés dans les comètes nous a montré que la matière première à partir de laquelle la vie se forme est beaucoup plus abondante dans l'univers que ce qu'on croyait jusque là !
Est-ce qu'il pourrait y en avoir dans Atlas autant que dans Tchouri ? Difficile à dire sans pouvoir aller faire des analyses plus poussées. Et malheureusement, Atlas va passer un peu trop loin de nous pour que ce soit envisageable pour ce coup-ci, il faudra sans doute attendre un prochain visiteur interstellaire pour ça. Mais on en a déjà trouvé trois, on en aura sans doute pas mal d'autres !
Est-ce qu'il pourrait y en avoir dans Atlas autant que dans Tchouri ? Difficile à dire sans pouvoir aller faire des analyses plus poussées. Et malheureusement, Atlas va passer un peu trop loin de nous pour que ce soit envisageable pour ce coup-ci, il faudra sans doute attendre un prochain visiteur interstellaire pour ça. Mais on en a déjà trouvé trois, on en aura sans doute pas mal d'autres !
 
  14/20 Les acides aminés, ce sont des composés organiques, des molécules formées d'hydrogène, d'oxygène, de carbone et d'azote, qui servent de base à nos protéines (chaque protéine est une macro-molécule constituée d'une combinaison de plein d'acides aminés). Est-ce que ça voudrait dire qu'il y a de la vie dans les comètes ?
Évidemment, non. Pas d'atmosphère, pas de possibilité qu'il y ait de l'eau liquide : clairement, il n'y a pas les bonnes conditions pour ça. D'ailleurs, les acides aminés identifiés dans Tchouri sont loin de couvrir toute la gamme que nous utilisons dans nos protéines. Les seuls qui se sont formés là-bas… sont ceux qu'il est possible de synthétiser sans intervention d'un être vivant, hors de la présence d'eau liquide, ce qui est plutôt cohérent vu l'environnement.
Évidemment, non. Pas d'atmosphère, pas de possibilité qu'il y ait de l'eau liquide : clairement, il n'y a pas les bonnes conditions pour ça. D'ailleurs, les acides aminés identifiés dans Tchouri sont loin de couvrir toute la gamme que nous utilisons dans nos protéines. Les seuls qui se sont formés là-bas… sont ceux qu'il est possible de synthétiser sans intervention d'un être vivant, hors de la présence d'eau liquide, ce qui est plutôt cohérent vu l'environnement.
 
  13/20 Fin 2014, donc, après un voyage d'environ 10 ans dans l'espace quand même, la sonde mise au point par l'Agence Spatiale Européenne est devenue la sixième à observer une comète de près. Tchouri n'était pas la cible d'origine de la mission, mais elle a été choisie après que le lancement initial ait été repoussé d'un an (de 2003 à 2004, donc) suite à quelques soucis techniques, faisant manquer l'opportunité d'aller voir 46P/Wirtanen. Mais cette mission-ci avait quelque chose de plus que les cinq précédentes : un petit atterrisseur, Philae, qui a donc été largué depuis Rosetta le 12 novembre 2014.
Philae s'est posé correctement, et la mission a été un gros succès, nous permettant d'acquérir plein d'informations sur la comète et notamment de faire pas mal d'analyses de son sol. Et on a donc pu constater que dans la matière qui compose les comètes, on trouve bien de la roche et de la glace, comme on s'y attendait, mais on trouve aussi d'autres choses, et notamment des acides aminés.
Philae s'est posé correctement, et la mission a été un gros succès, nous permettant d'acquérir plein d'informations sur la comète et notamment de faire pas mal d'analyses de son sol. Et on a donc pu constater que dans la matière qui compose les comètes, on trouve bien de la roche et de la glace, comme on s'y attendait, mais on trouve aussi d'autres choses, et notamment des acides aminés.
 
  12/20 Qu'y a-t-il d'autre que de l'eau et du caillou dans cette comète-là ? Sans aller voir sur place, ça va être difficile à déterminer. Et ça risque d'être dur d'aller voir sur place, parce qu'elle ne passe pas si près que ça de nous. Pas suffisamment pour être visible à l'œil nu, en tout cas, même dans de bonnes conditions (je crois que sa magnitude apparente est autour de 18. Pour comparaison, une étoile brillante comme Sirius ou Véga a entre -1,5 et 0,5 ; et il faut un instrument optique pour tout ce qui dépasse 6. Sans compter la pollution lumineuse, la comète Neowise de 2020 a eu une magnitude qui est descendue jusqu'à 1 et ça restait pas évident de la voir).
Par contre, on a déjà tenté avec une comète de notre système à nous. Il y a 11 ans, la sonde Rosetta, envoyée tourner autour de la comète 7P/Tchourioumov-Guérassimenko (qu'on appelle plus couramment « Tchouri » pour des raisons évidentes. Oui, d'ailleurs, je ne l'ai pas dit, mais : les comètes portent en général le nom de la ou des personne(s) (ou du télescope automatisé, pour Atlas ou Neowise) qui la découvre(nt), tandis que pour les astéroïdes, on choisit un petit nom fancy, comme ʻOumuamua), a carrément envoyé un atterrisseur se poser dessus, c'était bien cool.
Par contre, on a déjà tenté avec une comète de notre système à nous. Il y a 11 ans, la sonde Rosetta, envoyée tourner autour de la comète 7P/Tchourioumov-Guérassimenko (qu'on appelle plus couramment « Tchouri » pour des raisons évidentes. Oui, d'ailleurs, je ne l'ai pas dit, mais : les comètes portent en général le nom de la ou des personne(s) (ou du télescope automatisé, pour Atlas ou Neowise) qui la découvre(nt), tandis que pour les astéroïdes, on choisit un petit nom fancy, comme ʻOumuamua), a carrément envoyé un atterrisseur se poser dessus, c'était bien cool.
 
  11/20 En tout cas, en termes de durée de vie, une comète interstellaire comme 3i/ATLAS (qui a d'ailleurs aussi été dénommée « C/2025 N1 (ATLAS) » selon la norme en vigueur pour les comètes, après avoir eu le code temporaire « A11pl3Z ». D'ailleurs, @Khrys, 'me semble que tu attendais qu'elle ait un nom un peu moins à coucher dehors, donc je te pingue au cas où tu n'aurais pas encore vu. Même si les noms à coucher dehors, pour des trucs qu'on ne voit que quand on regarde le ciel la nuit, bon, c'est raccord ^^) devrait encore largement surpasser nos comètes « à vie longue », puisque Hale-Bopp et ses consœurs auront eu le temps de faire pas mal de passages près du soleil avant qu'Atlas n'atteigne sa prochaine étoile.
Mais elle nous aura au moins confirmé qu'il y a de l'eau aussi dans d'autres systèmes stellaires, donc, ce qui est plutôt pas mal. Même si on pouvait déjà s'en douter : l'hydrogène, dispo depuis le big bang, est l'élément le plus abondant de l'univers, et l'oxygène est, avec le carbone, un des premiers éléments fabriqués par les étoiles, et donc la molécule d'eau, H₂O, est probablement une des plus abondantes de l'univers.
Parce que oui, nous sommes tou·te·s poussière d'étoiles, mais ça j'en avais déjà causé sur mon blog : https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles/ et https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles2/ (c'était déjà un genre de thread à l'époque ^^)
  Mais elle nous aura au moins confirmé qu'il y a de l'eau aussi dans d'autres systèmes stellaires, donc, ce qui est plutôt pas mal. Même si on pouvait déjà s'en douter : l'hydrogène, dispo depuis le big bang, est l'élément le plus abondant de l'univers, et l'oxygène est, avec le carbone, un des premiers éléments fabriqués par les étoiles, et donc la molécule d'eau, H₂O, est probablement une des plus abondantes de l'univers.
Parce que oui, nous sommes tou·te·s poussière d'étoiles, mais ça j'en avais déjà causé sur mon blog : https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles/ et https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles2/ (c'était déjà un genre de thread à l'époque ^^)
10/20 Du coup, est-ce qu'une comète qui se présente au bon moment pourrait carrément percuter sur Terre ? Oui. C'est même déjà arrivé un certain nombre de fois par le passé, et fut une époque c'était même plutôt bien que ça se produise : on estime qu'au moment de sa formation, notre planète ne comptait quasiment pas d'eau (sous quelque forme que ce soit), comme c'est le cas encore aujourd'hui pour Mercure et Vénus. Ce sont probablement les impacts répétés de comètes à sa surface qui nous ont amené toute l'eau qui remplit actuellement nos océans, et donc sans ces impacts nous ne serions pas là.
Maintenant, un nouvel impact se produisant de nos jours risquerait de faire pas mal de dégâts, selon où il tombe, donc ce serait loin d'être aussi bien. Mais on a maintenant les moyens d'empêcher ça (j'avais évoqué rapidement la mission Dart dans mon thread sur les lunes, j'en parlerai peut-être de façon plus détaillée un de ces jours), alors pas la peine de trop s'inquiéter !
Maintenant, un nouvel impact se produisant de nos jours risquerait de faire pas mal de dégâts, selon où il tombe, donc ce serait loin d'être aussi bien. Mais on a maintenant les moyens d'empêcher ça (j'avais évoqué rapidement la mission Dart dans mon thread sur les lunes, j'en parlerai peut-être de façon plus détaillée un de ces jours), alors pas la peine de trop s'inquiéter !
 
  9/20 Une comète perd donc de la matière à chaque fois qu'elle passe à proximité de son étoile, et c'est pourquoi les comètes dont l'orbite est la plus petite ont une « vie » beaucoup plus courte (et sont aussi moins visibles dans le ciel) que celles qui partent beaucoup plus loin avant de revenir : plus elle passe souvent près du soleil, plus elle perd vite sa matière, jusqu'à finir par se disloquer.
Les planètes sur le trajet peuvent aussi ne pas aider, d'ailleurs. Par exemple, en 1994, la comète Shoemaker-Levy 9 avait fait les gros titres à l'époque pour s'être disloquée en passant à proximité de Jupiter, les morceaux étant retombés sur la géante gazeuse. D'ailleurs, la matière perdue par la comète peut également heurter les planètes : les pluies d'étoiles filantes des Perséides, par exemple, se produisent chaque année quand la Terre passe au niveau du nuage de débris laissés par la comète 109P/Swift-Tuttle, chaque petite poussière pénétrant l'atmosphère se mettant à y brûler.
Les planètes sur le trajet peuvent aussi ne pas aider, d'ailleurs. Par exemple, en 1994, la comète Shoemaker-Levy 9 avait fait les gros titres à l'époque pour s'être disloquée en passant à proximité de Jupiter, les morceaux étant retombés sur la géante gazeuse. D'ailleurs, la matière perdue par la comète peut également heurter les planètes : les pluies d'étoiles filantes des Perséides, par exemple, se produisent chaque année quand la Terre passe au niveau du nuage de débris laissés par la comète 109P/Swift-Tuttle, chaque petite poussière pénétrant l'atmosphère se mettant à y brûler.
 
  