Le Livre d'Argent

Elzen | @elzen@fadrienn.irlnc.org

12/20 Qu'y a-t-il d'autre que de l'eau et du caillou dans cette comète-là ? Sans aller voir sur place, ça va être difficile à déterminer. Et ça risque d'être dur d'aller voir sur place, parce qu'elle ne passe pas si près que ça de nous. Pas suffisamment pour être visible à l'œil nu, en tout cas, même dans de bonnes conditions (je crois que sa magnitude apparente est autour de 18. Pour comparaison, une étoile brillante comme Sirius ou Véga a entre -1,5 et 0,5 ; et il faut un instrument optique pour tout ce qui dépasse 6. Sans compter la pollution lumineuse, la comète Neowise de 2020 a eu une magnitude qui est descendue jusqu'à 1 et ça restait pas évident de la voir).

Par contre, on a déjà tenté avec une comète de notre système à nous. Il y a 11 ans, la sonde Rosetta, envoyée tourner autour de la comète 7P/Tchourioumov-Guérassimenko (qu'on appelle plus couramment « Tchouri » pour des raisons évidentes. Oui, d'ailleurs, je ne l'ai pas dit, mais : les comètes portent en général le nom de la ou des personne(s) (ou du télescope automatisé, pour Atlas ou Neowise) qui la découvre(nt), tandis que pour les astéroïdes, on choisit un petit nom fancy, comme ʻOumuamua), a carrément envoyé un atterrisseur se poser dessus, c'était bien cool.
Vue d'artiste de la sonde Rosetta en train de survoler la comète Tchouri, qui illustre actuellement la page Wikipédia sur la mission Rosetta. On y voit le corps environ cubique du robot, autour duquel sont déployés des panneaux solaires (qui peuvent faire penser à des ailes, mais des ailes seraient inutiles dans l'espace). En dessous, on voit ce qui ressemble à la surface accidentée d'un gros caillou.

11/20 En tout cas, en termes de durée de vie, une comète interstellaire comme 3i/ATLAS (qui a d'ailleurs aussi été dénommée « C/2025 N1 (ATLAS) » selon la norme en vigueur pour les comètes, après avoir eu le code temporaire « A11pl3Z ». D'ailleurs, @Khrys, 'me semble que tu attendais qu'elle ait un nom un peu moins à coucher dehors, donc je te pingue au cas où tu n'aurais pas encore vu. Même si les noms à coucher dehors, pour des trucs qu'on ne voit que quand on regarde le ciel la nuit, bon, c'est raccord ^^) devrait encore largement surpasser nos comètes « à vie longue », puisque Hale-Bopp et ses consœurs auront eu le temps de faire pas mal de passages près du soleil avant qu'Atlas n'atteigne sa prochaine étoile.

Mais elle nous aura au moins confirmé qu'il y a de l'eau aussi dans d'autres systèmes stellaires, donc, ce qui est plutôt pas mal. Même si on pouvait déjà s'en douter : l'hydrogène, dispo depuis le big bang, est l'élément le plus abondant de l'univers, et l'oxygène est, avec le carbone, un des premiers éléments fabriqués par les étoiles, et donc la molécule d'eau, H₂O, est probablement une des plus abondantes de l'univers.

Parce que oui, nous sommes tou·te·s poussière d'étoiles, mais ça j'en avais déjà causé sur mon blog : https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles/ et https://fadrienn.irlnc.org/articles/sciences/poussieres_detoiles2/ (c'était déjà un genre de thread à l'époque ^^)

10/20 Du coup, est-ce qu'une comète qui se présente au bon moment pourrait carrément percuter sur Terre ? Oui. C'est même déjà arrivé un certain nombre de fois par le passé, et fut une époque c'était même plutôt bien que ça se produise : on estime qu'au moment de sa formation, notre planète ne comptait quasiment pas d'eau (sous quelque forme que ce soit), comme c'est le cas encore aujourd'hui pour Mercure et Vénus. Ce sont probablement les impacts répétés de comètes à sa surface qui nous ont amené toute l'eau qui remplit actuellement nos océans, et donc sans ces impacts nous ne serions pas là.

Maintenant, un nouvel impact se produisant de nos jours risquerait de faire pas mal de dégâts, selon où il tombe, donc ce serait loin d'être aussi bien. Mais on a maintenant les moyens d'empêcher ça (j'avais évoqué rapidement la mission Dart dans mon thread sur les lunes, j'en parlerai peut-être de façon plus détaillée un de ces jours), alors pas la peine de trop s'inquiéter !
Photo, sur fond de ciel bleu, de la traînée laissée par le passage du météore de Tcheliabinsk en 2013, qui a causé pas mal de dégâts (mais n'a heureusement pas fait de victimes). On voit une quantité de fumée assez impressionnante, et pourtant ce bolide ne faisant qu'environ 12 000 tonnes, ce qui est minuscule par rapport aux comètes dont nous parlons ici.

9/20 Une comète perd donc de la matière à chaque fois qu'elle passe à proximité de son étoile, et c'est pourquoi les comètes dont l'orbite est la plus petite ont une « vie » beaucoup plus courte (et sont aussi moins visibles dans le ciel) que celles qui partent beaucoup plus loin avant de revenir : plus elle passe souvent près du soleil, plus elle perd vite sa matière, jusqu'à finir par se disloquer.

Les planètes sur le trajet peuvent aussi ne pas aider, d'ailleurs. Par exemple, en 1994, la comète Shoemaker-Levy 9 avait fait les gros titres à l'époque pour s'être disloquée en passant à proximité de Jupiter, les morceaux étant retombés sur la géante gazeuse. D'ailleurs, la matière perdue par la comète peut également heurter les planètes : les pluies d'étoiles filantes des Perséides, par exemple, se produisent chaque année quand la Terre passe au niveau du nuage de débris laissés par la comète 109P/Swift-Tuttle, chaque petite poussière pénétrant l'atmosphère se mettant à y brûler.
Photo prise par le télescope spatial Hubble montrant plusieurs fragments de la comète après sa dislocation. Chacun ressemble à une comète miniature, tous de couleur rougeâtre et bien alignés.

8/20 Pour les comètes, cette seconde limite a moins d'importance puisque, de toute façon, elles n'ont pas une atmosphère dense comme celle de notre planète, qui est aussi nécessaire pour que l'eau puisse rester liquide (l'état dépend de la température, mais aussi de la pression). À partir du moment où elles sont dans la zone habitable ou plus près, donc, la glace qui les compose passe directement de l'état solide à l'état gazeux (on dit qu'elle « se sublime »). Et ce dégazage entraîne aussi une perte de matière, puisque la roche qui était autrefois retenue par la glace peut partir se balader aussi.

C'est de là que viennent la chevelure et les deux queues de la comète : la chevelure, c'est la vapeur d'eau qui vient de se former depuis la glace. La queue sombre, qui est toujours du côté opposé au soleil, est là parce qu'une partie de ce gaz est repoussé par les vents solaires. L'autre, légèrement courbée du fait de la forme de l'orbite, c'est la matière que perd la comète sur son trajet. La différence de luminosité entre les deux vient simplement du fait que la roche reflète mieux la lumière du soleil que le gaz.
Photographie de la comète Neowise de 2020 sur fond de ciel étoilée. Le corps cométaire est tout en bas à gauche, et derrière lui, on distingue assez nettement une longue queue blanche légèrement courbée, et à côté d'elle, une queue bleue plus sombre, et bien droite pour sa part.

7/20 Mais alors, qu'est-ce qui fait cette « activité cométaire », et pourquoi parle-t-on de durée de vie, et pas seulement de longueur d'orbite ? Ça, ça vient de la matière qui compose les comètes. Contrairement aux astéroïdes, qui sont essentiellement faits de roche ou de métal, les comètes contiennent une certaine proportion de glace. Et la glace, ben, quand on la chauffe, ça fond. Et si la chaleur qu'on se reçoit des étoiles varie pas mal selon la distance, une orbite très elliptique comme celle d'une comète les amène suffisamment proches pour que ça leur arrive.

Autour de chaque étoile se trouve en effet une « zone habitable » (j'ai appris dans Le Cosmos et nous, l'excellent livre de @flashcordon, qu'on disait aussi « zone de surf », ce qui est effectivement beaucoup plus cool), un zone dans laquelle la lumière reçue chauffe assez pour que l'eau ne reste pas sous forme de glace, mais fonde. Pour notre soleil à nous, ça commence environ vers l'orbite de Mars, et ça s'arrête un peu avant celle de Vénus, où la température devient tellement élevée que l'eau ne peut même plus exister sous forme liquide, mais uniquement sous forme de gaz.
Capture d'une animation trouvée sur Wikimédia Commons montrant la zone habitable autour de notre étoile. On voit la Terre, bien dedans, Vénus, trop proche du Soleil, et Mars, juste sur la limite extérieure de la zone. L'animation continue ensuite en comparant l'évolution de cette zone en fonction de la taille de l'étoile, mais cette capture suffisait pour ce que je voulais montrer ici.

6/20 76 ans, c'est beaucoup, mais pas tant que ça. (Fun fact : c'est l'âge qu'a vécu l'écrivain américain Mark Twain, qui a inventé les personnages de Tom Sawyer et Huckleberry Finn : il est précisément né lors du passage de la comète de Halley en 1835 et mort au moment de son retour en 1910). On classe maintenant la comète de Halley dans ce qu'on appelle les comètes à vie « courte », c'est-à-dire dont l'orbite est parcourue en moins de 200 ans, tandis qu'on compte aussi des comètes à vie « longue », comme par exemple la comète Hale-Bopp, qui est passée nous voir en 1997 et ne reviendra que dans ≃2533 ans.

On fait deux catégories parce qu'elles ont sans doute deux provenances différentes : les comètes à vie courte viennent probablement de la ceinture de Kuiper, la deuxième ceinture d'astéroïdes de notre système solaire, située juste au delà de l'orbite de Neptune, soit à peu près à la bonne distance, tandis que celles à vie longue viennent probablement du nuage de Oort, l'ensemble de corps formant les limites gravitationnelles du système solaire, beaucoup plus loin. Dans les deux cas, c'est une collision avec un autre objet proche qui fait dévier nos comètes de leur trajectoire initiale, soit pour les envoyer vers le système solaire intérieur, soit pour les éjecter vers l'espace interstellaire, comme ça a dû arriver à 3i/Atlas dans son système d'origine.
Photo du passage de la comète de Hale-Bopp dans le ciel en 1997, qui illustre actuellement la page Wikipédia sur les comètes. On y voit le sol en bas, avec un arbre et encore une certaine luminosité, puis en remontant, on voit le ciel passer au noir. La tache floue de la comète, dont la trainée indique le mouvement, se situe dans la zone intermédiaire, mais elle est assez brillante pour être bien visible.

5/20 Tiens, tant qu'on parle du retour de cette comète en 1758. Puisque tout le monde astronomique attendait ça (c'était la toute première fois qu'une comète était attendue !), l'astronome français Charles Messier s'est mis en tête qu'il pourrait être le premier à l'observer, et donc à confirmer les travaux de Halley, et que ça pourrait le rendre aussi célèbre que lui. Il a donc passé pas mal de nuit à la chercher dans son télescope… mais l'a confondue avec d'autres objets du ciel. Pendant qu'il « perdait son temps » à les observer, quelqu'un d'autre (qu'on a complètement oublié depuis) a identifié la véritable comète de Halley et lui a volé la vedette.

Charles Messier a continué à chercher d'autres comètes par la suite, et a trouvé pas mal d'autres objets qui pouvaient vaguement y ressembler mais n'en étaient pas. Il a donc fini par publier une liste d'objets du ciel, avec leurs coordonnées, pour que les autres chasseurs de comètes ne se fassent pas avoir de la même façon que lui. Et c'est pour ça qu'il est finalement devenu célèbre : le « catalogue de Messier » compte 110 objets du ciel facilement observables pour les astronomes amateurs, et perso j'en parle chaque fois que je parle aux gens de trucs cools à voir là haut. Moralité : publiez sur vos erreurs, les gens, au pire ça aide les autres à ne pas les refaire.

Et donc si vous avez un télescope et cherchez où le pointer, cliquez là : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_objets_de_Messier

4/20 L'astronome britannique Edmond Halley parviendra à comprendre que la plupart des comètes sont des objets de notre système solaire, qui ne font pas qu'un seul passage comme les objets interstellaires, mais tournent bien autour du soleil. Le truc est qu'elles ont une orbite très allongée, assez excentrée, qui fait qu'elles mettent pas mal de temps à revenir à proximité de notre étoile, donnant l'impression d'un nouvel objet à chaque fois.

En remontant dans les archives, il parvient ainsi à montrer qu'une de ces comètes revient nous voir tous les 76 ans environ. Edmond Halley avait observé son passage dans le ciel en 1682, et prédira donc son retour pour 1758. Lui-même est mort en 1742, donc un peu trop tôt pour constater lui-même qu'il avait raison, mais la comète, qu'on appelle maintenant « comète de Halley » en son honneur, est bien revenue à la date qu'il avait prévue par le calcul.
Photographie de la comète de Halley lors de son dernier passage, en 1986, qui illustre actuellement la page Wikipédia à son sujet. On y voit, sur fond de ciel étoilé, la forme caractéristique d'une comète, avec une queue très brillante, et on devine la deuxième, bleue et beaucoup plus droite et plus longue.

3/20 Une comète, étymologiquement, c'est un astre « chevelu » (« κόμη » en grec ancien, qui a donné « coma » en latin), c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir les contours bien nets d'un caillou, il est entouré par une atmosphère diffuse qui la rend floue (même au télescope). Mais ce qu'on retient surtout des comètes, en général, ce sont les deux queues lumineuses (une bien lumineuse et l'autre un peu plus sombre) qu'on peut voir autour d'elles quand elles passent dans le ciel.

Les comètes ont intrigué pendant pas mal de temps, parce qu'on avait l'impression de les voir débarquer de nulle part, rester dans notre ciel quelques nuits, et finir par disparaître pour apparemment ne plus jamais revenir. Un peu comme le font des objets interstellaires, en fait, mais à l'époque, la notion d'objet interstellaire n'existait pas encore, parce qu'on comprenait encore très mal ce qui se passait là haut. Les comètes étaient généralement vues comme de mauvais présages.
Image de 3i/ATLAS prise par le VLT. On voit globalement une tâche floue, avec une zone un peu plus claire, qui correspond au corps solide de la comète. La partie plus diffuse autour correspond à sa « chevelure ». Le corps n'est pas au centre, car la comète avance et qu'une partie du gaz suit sa trajectoire plus lentement que le reste.

2/20 Le premier objet interstellaire, vous en aviez peut-être entendu parler, s'appelait ʻOumuamua (« 1i/ʻOumuamua » dans sa désignation complète, donc). On l'avait découvert en 2017, et il avait intrigué notamment par sa forme alongée un peu inhabituelle et une rotation sur lui-même un peu chaotique. Rien de spécialement extravagant, ceci dit : c'est cohérent avec le choc qu'il a fallu pour l'éjecter de son système d'origine.

Le second objet interstellaire s'appelait « 2i/Borissov », du nom de la personne qui l'a découvert en 2019, et perso je n'en avais pas entendu parler du tout, alors que pour 3i/Atlas j'ai vu passer l'info par plusieurs côtés différents. Les mystères de la propagation des infos. Atlas et Borissov ont cependant quelque chose en commun, en plus de venir de très loin : tous deux ont développé une activité cométaire.
Vue d'artiste de ʻOumuamua qui avait pas mal circulé à l'époque. On y voit un caillou sombre et allongé, dont la forme peut être comparée à celle d'un cigare.

Bon, après quelques péripéties, on devrait enfin trouver le temps d'ajouter 3i/ATLAS dans le système du planétarium pour en parler en séance. Et donc ça me fait un sujet tout trouvé pour un nouveau #VendrediVulga #Vulgadredi (j'hésite toujours entre les deux), donc c'est parti pour vingt pouets !

Comme son indicatif « 3i » l'indique, Atlas est le troisième objet interstellaire qu'on ait identifié, c'est-à-dire que c'est un objet qui ne vient pas de notre système solaire. Plutôt que d'être en orbite plus ou moins excentrique autour de notre étoile, comme les objets dont on a l'habitude par ici, celui-ci va simplement passer à proximité du soleil et repartir vers l'espace lointain pour ne plus jamais en revenir.
Trajectoire de 3i/ATLAS telle que calculée. Elle passe plus près du Soleil que ne l'est Mars, mais en reste plus loin que la Terre. Il s'agit d'une trajectoire hyperbolique, signe qu'elle ne tourne pas autour de notre étoile, mais ne fait qu'un passage à proximité.

@benoitb On a déjà rajouté des dates et elles ont été prises d'assaut aussitôt ^^" Ça va commencer à être difficile d'en ajouter plus tout en gardant le rythme de l'été à côté.

Mais vu le succès que ça a, on en reprogrammera sans doute plus tard, 'faut pas hésiter à jeter un œil au site de temps en temps.

J'aime bien Splendeurs du Système solaire, c'est une séance très chouette, mais il faut parler tellement et tellement vite pour la faire que je vide pas loin d'un demi-litre d'eau en cours de route à chaque fois.

Résumons : on a 12 canadairs (dont seulement entre 6 et 9 réellement opérationnels) contre ~225 avions de guerre en tout !

On a plus de vingt fois plus de machins volant pour tuer tout ce qui bouge que pour éteindre des incendies ! Et les quelques fois où on aurait pu utiliser nos rafales (ex. pour intercepter le chef des génocidaires qui vole au-dessus de chez nous), on ne le fait même pas !

Je propose donc qu’on fasse s’écraser la moitié de nos avions de guerre à des endroits stratégiques pour éviter la propagation de l’incendie puisqu’il ne nous reste rien d’autre pour lutter contre et qu’ils ne servent à rien !

En vrai la décision du conseil constit sur Duplomb c'est aussi des mauvaises nouvelles, notamment la validation de la technique de mayrde de motion de rejet préalable pour empêcher tout débat parlementaire, et la validation de la simplification d'installation des méga porcheries. OK, ils sont partiellement censurés, on est contents, mais dans le lot, ils arrivent quand même à faire passer une partie de leurs saloperies. De tte façon, c'est logique, c'est pas au Conseil Constit de rattraper toutes les conneries

Dites, les gens ?

Apparemment, la #SACEM a listé les dates sur lesquelles mon plané diffuse le spectacle de Pink Floyd et est venue nous réclamer des sous pour ça.

Vu que 1/ il me paraît assez peu vraisemblable que Pink Floyd soit enregistré à la SACEM vu que pas le même pays, tout ça, et que 2/ on a un contrat avec la boîte qui a produit le spectacle, on paye pour le diffuser, et niveau droits a priori ils ont fait le taff dans les règles, on est d'accord que ça a l'air assez douteux, comme demande ?

J'ai conseillé à ma direction de bien vérifier avant de donner suite, mais je veux bien l'avis de gens qui s'y connaîtraient plus que moi sur la question.

Bon, le niveau de détail dans le texte de la 3143 c'est quand même un beau foutage de tronche, mais allez, on va dire que ça passe (j'espère juste que je n'en ai pas zappé une plus sérieuse sur le même sujet).

J'ai quelques doutes sur la 3087, la question finale donne un ton un peu complotiste au truc, et je ne connais pas bien le sujet, si quelqu'un a des billes dessus je prends (j'ai signé quand même, t'façon vu le nombre ça a peu de chances d'avoir de l'effet, puis visiblement on peut retirer sa signature au besoin, donc c'est cool.)

Les refs en bas de page font classe sur la 2899, mais je ne suis pas allé les lire, sinon j'en aurais eu pour la nuit. Puis il y a un truc mal foutu sur le site, ça m'a déco au moment de signer les deux dernières. Et ça ne m'a pas ramené sur la bonne page après le passage par France Connect.

Mais bon, voilà, quoi. Bonne nuit, Fédigens !

Allez, signé contre Duplomb, histoire que ce soit fait avant la décision du conseil constitutionnel. Visiblement, j'étais le 2 112 753ème, pas mal.

J'ai édité le pouet pour virer un lien douteux, mais personne n'a râlé contre les autres, je vais quand même relire un peu plus en détails par acquis de conscience, mais donc a priori je signe tout dans la foulée avant d'aller dormir.

re: Bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki
@Sylvhem Je…

D'une part, ç'même pas un bon argument pour ça, même si ça avait été nécessaire et inévitable, ça n'aurait pas rendu le truc moins grave pour autant.

D'autre part, ça fait des milliers d'années qu'on arrivait à se foutre sur la tronche sans raser quasi-une ville entière de la carte en une seule explosion, y avait probablement d'autres moyens de faire.

De tierce part, l'Allemagne et l'Italie avaient déjà capitulé, le Japon se retrouvait tout seul fasse aux USA et à l'URSS, à quel moment ils auraient réussi à faire plus de dégâts que ce qu'a fait la bombe ?

Les gens qui pensent ça sont sidérants.

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