Le Livre d'Argent

Ce soir, je l'ai promis, on continue à suivre les mésaventures des reines, rois, princes et princesses de Thèbes dans la mythologie grecque !
Maintenant que le fondateur Cadmos, ses trois filles, son fils et ses turbulents petits-fils ont passé l'arme à gauche, qui reste-t-il pour diriger la cité ?
Et v'là-t-y pas qu''arrive un couple de héros fils de Zeus pour la REfonder ?

Thèbes : Amphion et Zèthos, un THREAD ⬇️
#MythologieGrecque #Mythologie #Mythe #Thèbes #Amphion #Zethos

Mais tout d'abord deux choses.

1/ Toutes mes excuses à celles et ceux qui suivent mes bavardages depuis longtemps. Je vais honteusement me répéter, j'en suis navrée, et je vais essayer au moins de renouveler les blagounettes.

2/ Voici où trouver les épisodes précédents :

Cadmos;, une vache et un dragon :https://mastodon.top/@hist_myth/115357302500302248
Autonoé et Actéon, Sémélé et son embryon : https://mastodon.top/@hist_myth/115396471629518344
Ino et Agavé, ou des dangers de la religion, ou de l'alcool, ou les deux : https://mastodon.top/@hist_myth/115442325331800967

DONC ! La dernière fois je vous contais les destins tragiques et gore de Cadmos, Harmonie et toute leur famille. Les uns ont fini déesses et dieux, les autres cendres ou serpents, et certains en pâtée pour chiens.

Toute la lignée royale de Thèbes est décimée. Toute ? Non ! Car il reste un bébé, un seul, du nom de Labdacos.
Son papa est Polydoros, le fils de Cadmos tombé dans un trou du scénario, décédé alors que le môme a un an.

La cause de la mort n'est pas claire : soit me dit mon dico Polydoros a connu une mort naturelle, soit, comme Penthée il a un peu trop douté de Dionysos notre enivreur à tous, et Dionysos a lâché ses Bacchantes sur cet oncle de peu de foi.

En tout cas, moins de deux ans, c'est un peu jeune pour gouverner. On cherche alors un régent.

Et le choix se porte sur Nycteus.
D'où sort ce Nycteus ?
Déjà, sachez que c'est pas n'importe qui, parce que son papa c'est un dieu, et même le dieu Poséidon.

Nycteus et son frère Lycos sont en effet les fruits des amours de la nymphe Kelaïno et du dieu des mers. Un beau jour par chez eux en Eubée, ils se sont pris le bec avec un certain Phlégyas, fils lui aussi d'un dieu, d'Arès dieu de la guerre pour être précise. Le ton a monté, on en est venu aux mains, et de fil en aiguille voilà que Nycteus et Lycos se retrouvent avec le cadavre de Phlégyas sur les bras, et se font bannir de leur pays.

Ils ont donc déménagé dans le royaume au temps du roi Pentheus, ont conclu des alliances avec la famille royale parce que les repris de justice ne s'en sortent pas si mal en politique (pas vrai Nico S. ?), et Nycteus a même marié sa fille au feu roi Polydoros, se retrouvant du coup grand-papa du petit roi.

— Bon, OK, s'il y a un royaume à régenter, j'accepte de régenter, fait Nycteus.

Il installe dans la demeure royale son humble personne, son frangin Lycos et son autre fille : Antiopè.

Ou, en latin francisé, Antiope.

– Bonté divine, s'écrie les lecteurices, mais ce personnage a un nom en français, c'est donc qu'elle a une légende importante et plus ou moins horrible !

Vous ne vous trompez pas, lecteurices. Mais venons-en au fait.

Antiope est plus ou moins princesse de la cité. Et Antiope est jolie. Assez jolie pour figurer dans des tableaux du Corrège et du Titien... et pour attirer les convoitises.
Déjà un roi voisin, Épopeus, a très envie de lui passer la bague au doigt.

Zeus, dieu de l'Olympe, se rend compte qu'Antiope est justement son type de femmes. (En même temps il a des goûts très éclectiques.)

Le roi Épopeus, soucieux des formes, demande la main d'Antiope en bonne et due forme.
(Enfin, comme c'est un mec d'y a 2000 ans, il est prêt à lui forcer ladite main.)

Le dieu Zeus, pas soucieux des formes, se métamorphose en satyre et va coucher avec Antiope.
(Enfin, comme c'est un dieu d'y a 2000 ans, on sait pas trop s'il a demandé son consentement.)

Antiope tombe enceinte.
De jumeaux en plus.

Elle est bien embêtée. Son père le régent Nycteus a en effet sur la morale sexuelle des idées aussi libérées que Thaïs d'Escufon et Christine Boutin. S'il apprend que sa fille est enceinte hors mariage, il va mal le prendre.
Pourtant Antiope prend son courage à deux mains et va se confronter à son père :

— Papa ?
— Oui ma fille chaste et pure ?
— Papa... je suis enceinte.
— QUEUOUAH ? MAIS de QUI ?!?!
— Euh... un Satyre en rut, je crois.

Nycteus ne réagit pas bien.
Mais pas bien du tout.
Genre il est à deux doigts d'incarner le schéma mythique classique du père maltraitant/torturant/cloîtrant la fille fautive.

Antiope doit fuir la demeure familiale.

La voilà perdue dans la cambrousse des environs de la cité, quand sur qui tombe-t-elle ? Épopeus.

Alors, deux mots sur Épopeus.
Épopeus est le roi de deux cités, Aigialè (plus tard nommée Sicyone) et Éphyra (plus tard nommée Corinthe). Sur lesquelles il règne en tyran.

Épopeus est tellement tyrannique que son propre fils, Marathon, un héros pur et beau, a quitté le royaume paternel et coupé les ponts par indignation.

Il faut dire qu'Épopeus est, au moins dans une version, le fils de Poséidon, un dieu qui a souvent tendance à pondre des antagonistes plutôt que des héros, j'en avais jadis fait la base d'une pochade mise en bouquin.

Épopeus traînait dans les environs de Thèbes, et donc voit surgir l'élue de son cœur d'un fourré.
Que fait-il ?

Il la balance sur son char et, entouré d'une forte escorte, fouette les chevaux direction SON royaume.

Au même moment, Nycteus s'est décidé à poursuivre sa fille et sort de la cité avec une forte escorte pour ramener sa bambine à Thèbes par la peau du cou.

Arrive ce qui devait arriver :
La forte escorte de Nycteus tombe sur la forte escorte d'Épopeus.

Une grosse baston s'ensuit, où moult se voient transpercés et éventrés, et autres décollations, déchirures et concassages.

Au cours de la bataille, Nycteus est blessé – à mort !
Au cours de la bataille, Épopeus est blessé – mais en fait ça va.

Les Thébains battent en retraite, pendant que les hommes d'Épopeus ramènent Antiope dans la cité d'Aïgialé alias Sicyone.

Pendant ce temps, on traîne Nycteus mourant dans la cité, et il convoque à son chevet son frère, Lycos.

– Lycooos... Je me meurs... Tu dois devenir régent à ma place... mais surtout... surtout...
– Surtout quoi, mon frère chéri ?

– ... venger ma mort en éliminant Épopeus et en tyrannisant Antiope !
– C'est juré mon frangeounet !
– ... Très bien... maintenant que je sais que tu vas humilier ma fille... je peux mourir en paix.

Fort de ce serment, Lycos rassemble une armée et va assiéger les deux cités d'Épopeus pour 1/ zigouiller le roi 2/ récupérer sa nièce.

Sauf qu'entretemps Épopeus, blessé lors de la bataille, a radicalement oublié de faire appel à un médecin.
Sa blessure s'est infectée et il en est mort.

Quand l'armée de Lycos se pointe, les habitants des deux cités ennemies lui livrent Antiope sans discuter, et décident même de nommer rois les frères Sicyon et Corinthos, à l'origine des noms Sicyone et Corinthe.

L'oncle Lycos transbahute donc de Sicyone à Thèbes sa nièce Antiope qu'il est allé chercher.
[insérer ici blague des années 90-2000]

Or Antiope est enceinte jusqu'aux yeux. Et l'accouchement approche.
Mais Lycos, parfait petit soldat du patriarcat, refuse de s'arrêter en route.

Réclamant à cor et à cri une pause de son oncle, Antiope trouve enfin le moyen, seule et en pleine nature, de mettre au monde ses jumeaux, aux environs d'Éleuthéraï.

Elle rapporte à son oncle deux mignons fils tout choupis et blondinets...
... et Lycos ordonne à ses soldats de les abandonner dans la nature.

Seuls, abandonnés aux vautours et aux loups, les bébés seront-ils dévorés par un fauve bébéphage ?

Mais non, car évidemment, passe dans le coin un berger charitable.

Le berger tombe sur les deux bébés abandonnés en pleine nature, et sans même se demander comment ces mômes ont poussé là et si c'est pas de drôles de champignons, il les adopte.

Ellipsons joyeusement 17 à 20 ans.

Sur une petite cabane du mont Cithéron, deux jeunes bergers passent la soirée à attendre le retour de leur papa.
Ces bergers sont jumeaux.

L'un s'appelle Zèthos. Il est super baraqué costaud. Il aime le sport, il aime taper, il aime les trucs PHYSIQUES.

L'autre s'appelle Amphion, et lui, son truc, c'est la musique.
Plus exactement la lyre.
Un jour, il a dressé un autel au dieu Hermès, et en signe de gratitude, Hermès lui a envoyé du ciel une lyre, l'instrument dont il est l'inventeur divin.

Amphion a d'ailleurs innové avec cette lyre, la faisant passer de 3 à 7 cordes.

Ce soir-là, Amphion et Zèthos attendent qu'il se passe quelque chose dans leur vie morne et banale, quand on frappe à la porte.

Ils ouvrent, et qui entre ? Leur papa le berger ? Non : une femme mûre éplorée, échevelée, qui leur demande asile. Amphion qui a l'âme tendre est prêt à l'accueillir, mais Zèthos plus bourru réclame des renseignements.

— Bien sûr ! fait l'inconnue, je suis Antiope, et mon oncle Lycos, pour me punir de mes errements avec un Satyre, m'a réduite au rang d'esclave pour son épouse, Dirkè. Mais Dirkè passe ses nerfs sur moi, me harcèle, me maltraite.

— C'est-à-dire ?
— Elle me donne des tâches impossibles...
— C'est une manageuse toxique ? Quand vous échouez elle vous rabaisse en réunion ?
— ... Presque. Elle me brûle les cheveux ou me gifle. Je n'en peux plus. Mais aujourd'hui, Dirkè est partie fêter Dionysos sur la montagne...
— Genre CETTE montagne ?
— ... et juste au même moment, les chaînes qui me retenaient se sont détachées par l'intervention d'un dieu inconnu ! Alors je me suis enfuie.
— Dans la montagne.

— Oui... la même montagne !
— C'est ballot.
— Je vous en prie, accueillez-moi pour que je puisse échapper à ma tortionnaire méchante et pas sympa !
— Mais bien sû... s'apprête à clamer Amphion, le cœur saisi de tendresse inexplicable pour cette inconnue, quand Zèthos l'arrête :
— Nope. On n'accueille pas les esclaves en fuite.

Un débat oppose alors les frères. Amphion veut donner asile à la réfugiée. Zèthos réplique épuikoiencore avec l'humanisme d'un électeur de Zemmour.

En fin de compte Zèthos s'impose, on remet l'esclave en fuite dehors, on laisse Dirkè tomber sur Antiope et la ramener manu militari dans sa prison.

Sur ce, voilà que rentre au bercail le Berger, le papa d'Amphion et Zèthos. Et pour la première fois, il leur avoue qu'il n'est pas leur père biologique.
Il les a trouvés dans la campagne.
Pile à l'époque où Antiope a défrayé la chronique en étant enceinte hors mariage, et la rumeur veut qu'elle ait accouché de jumeaux en pleine nature.

Les jumeaux sont embêtés.

Ils pensaient simplement laisser à son triste sort une marginale un peu délinquante, et c'est leur propre mère qu'ils ont livrée à sa tortionnaire.

— La boulette, fait Amphion.
— Totalement, fait Zèthos.
— Comment rattraper le coup ?
— Comment délivrer notre maman ?
— J'ai une idée...
— On proteste énergiquement en cassant quelques abribus ?
— On détrône Lycos et Dirkè en faisant la révolution.

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Amphion et Zèthos prennent le pouvoir.

Le futur roi, Laïos (tiens je croyais que c'était Labdacos ? Lui aussi est tombé dans un trou du scénario), doit fuir la cité inopinément. Aidé par quelques citadins qui refusent de laisser s'éteindre la lignée du fondateur Cadmos, il part chez le roi Pélops, dans une famille qui n'a jamais eu aucune malédiction à gérer ahem (https://mastodon.top/@hist_myth/111761816390884339).

Sur le trône, les jumeaux fils de Zeus commencent par libérer leur maman. Et par la venger dans un déchaînement de violence.

Ils attrapent par les cheveux Dirkè, la régente tortionnaire, la traînent devant un taureau furibond, l'attachent toujours par les cheveux aux cornes du bovin écumant, et lâchent la bête dans les champs pour qu'elle brinquebale le corps de Dirké dans tous les sens et sur tous les cailloux de la région.

Dirkè finit donc déchiquetée.
La loque de chair sanglante qui en résulte est jetée dans une source, qui porte depuis le nom de Dirkè.

Ils sont d'ailleurs prêts à aussi étriper Lycos, mais le dieu Hermès paraît dans un grand flash de lumière pour les arrêter.

Pourquoi le régent sinistre et maltraitant est protégé par les dieux, et pas la régente sadique et harceleuse, ça, m'sieurs-dames, ça s'appelle le patriarcat.

Leur colère un peu défoulée, Amphion et Zèthos vont alors se comporter comme les rois et les seconds fondateurs de Thèbes.
Tout d'abord, avant leur règne, seule la citadelle, la Kadmeia, était entourée de murs.

Ils entreprennent de construire de plus grandes murailles, qui encercleront aussi les faubourgs massés au pied de la Kadmeia. Et c'est eux qui renomment l'ensemble Thèbes, du nom de Thèbè, une femme de leur famille.

Mais pour construire ces murs, les deux frères ont des méthodes bien différentes.
Zèthos arrache des pierres massives à la montagne et les trimballe pour les entasser autour de la ville.
Amphion... joue de sa lyre un air si envoûtant que les pierres viennent danser jusqu'aux murs.

Les deux frères font ensuite de prestigieux mariages royaux.

Zèthos épouse Aédon, la fille du roi Pandaréos.
Le couple a un fils.

Amphion épouse Niobé, la fille du roi Tantale.
Le couple a QUATORZE filles et fils.

Et la reine Niobé n'en est pas peu fière.
Voire, elle se vante nuit et jour de sa tripotée de marmots.
Elle s'en vante en public, elle s'en vante en privé, elle se gausse des femmes qui ont deux, un, zéro enfant.

Aédon, sa belle-sœur, commence à avoir des envies de meurtre.

Et dans la mythologie grecque, quand quelqu'un a des envies de meurtre, neuf fois sur dix il les réalise. Ainsi, un jour où Aédon n'en peut plus d'entendre Niobé la rabaisser parce qu'elle n'a qu'un fils, elle prend un poignard, attend la nuit, et va dans la chambre où dorment les gosses trancher la carotide du plus grand des fils de Niobé.

Sauf que, dans le noir, elle s'est trompée. C'est son fils Itys qu'elle a assassiné.

— Qu'est-ce t'as fait t'as tué notre fils ! hurle Zèthos.

— Mais je voulais pas tuer notre fils... gémit Aédon.
— Ben j'espère bien...
— ... juste un de nos neveux !

Furieux, Zèthos chasse sa femme, qui erre dans la campagne thébaine où elle cède à la folie, jusqu'à ce que les dieux apitoyés la transforment en rossignol.

Mais Niobé n'a pas fini de se vanter, et à force de rabaisser les mères qui n'ont pas assez d'enfants pour une grosse équipe de foot, elle finit par se moquer ouvertement de Léto, la mère des dieux Apollon et Artémis.

Léto le prend mal. Très mal. Si mal qu'elle envoie Apollon et Artémis donner une bonne leçon à cette mortelle outrecuidante.

Apollon prend son arc d'or, Artémis son arc d'argent.
Et c'est le massacre.
Apollon abat tous les fils de Niobé.
Artémis abat toutes les filles.
Enfin presque. Dans une version, deux survivent, parce qu'elles ont la présence d'esprit d'implorer la déesse. La benjamine, Méliboïa, est devenue si blême lors du massacre qu'elle prend le nom de Chloris, la Verte.

Niobé, devant la mort de quasi toute sa famille, en est pétrifiée. Littéralement.

Son corps entier se change en pierre, mais ses yeux continuent à verser des larmes.
Les dieux rapatrient Niobé transformée en rocher sur le mont Sipyle dans un coin d'Asie Mineure (sa région d'origine) et la fixent là. Pour donner l'exemple.

Amphion devient furieux. Et il tente à nouveau de faire la révolution : cette fois il veut pousser le peuple à détruire le temple d'Apollon à Thèbes.

— Hopopop on touche pas à mon temple, réagit Apollon, et d'une flèche il abat le musicien, le poète capable de faire danser les pierres, mais qui vénérait Hermès, et pas lui (y a comme de la rivalité entre dieux de la musique, là).

Et Antiope, allez-vous me demander ? Antiope aussi a maille à partir avec les divinités. Dionysos avait de l'affection pour Dirkè, parce que celle-ci était l'une de ses fidèles : aussi envoie-t-il un petit sort de folie sur Antiope.

Rien de bien dramatique cela dit, à l'échelle des folies dionysiaques. Juste de quoi la faire errer sans but dans la campagne, jusqu'en Phocide, la région de Delphes, rivale acharnée de la Béotie, la région de Thèbes.

Là, Antiope, décidément habituée à rencontrer par hasard des têtes couronnées, tombe sur Phocos roi de la cité de Tithoréa. Celui-ci la recueille, la guérit, et l'épouse.
Et Antiope connaît enfin une vie de couple apaisée jusqu'à la fin de son existence.

Elle finit par mourir de mort paisible, ce qui est franchement une belle exception dans ce thread, et on l'enterre dans sa cité de Tithoréa.

Loin du tombeau de son fils Amphion à Thèbes.

Une prophétie déclare, d'ailleurs, que si on rapporte de la terre du tombeau du fils à celui de la mère, la Boétie devient moins fertile et la Phocide plus prospère.
C'est pourquoi les Tithoréens venaient régulièrement piquer de la terre à Thèbes pour enrichir leur coin et pourrir leurs voisins.

La refondation par Amphion et Zèthos étant terminée, qui va hériter du trône de Thèbes ?
Est-ce enfin quelqu'un qui n'aura pas de difficultés familiales ?
Ou juste pas, mais alors pas du tout ?

La suite au prochain épisode !

Sources : Apollodore, Bibliothèque ; Apollonios de Rhodes, Argonautiques ; Homère, Iliade et scholies à Homère, Odyssée ; Horace, Art poétique, Odes ; Hygin, Fables (résumant sûrement une tragédie perdue)...

... Ovide, Métamorphoses ; Pausanias, Description de la Grèce ; Properce, Élégies ; Strabon, Géographie.

@hist_myth moii j'attends de voir comment arrive John Styx (l'ancien roi de Béotie dans Orphée aux enfers)

@R1Rail Ta déception sera grande

@hist_myth
"C'étaient pas des amis choisis
Des montagnes de la Béotie,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d'abord."
🎶

@Gobabu Des "Montaigne et La Boétie" non ?

@hist_myth
Bon d'accord, les Thébains d'abord...