Le Livre d'Argent

@marie_peltier
Avant 2010 uniquement Facebook mais rapidement je ne m'en sers plus.
En 2012 je m'inscrit sur twitter. Uniquement en lecteur. Je m'en sers principalement comme moyen d'information. J'y passe progressivement de plus en plus de temps sans jam1is vraiment participer.
En 2018 je test sans succès mastodon. J'ai mal choisi mon instance, je connais personne à suivre. Bref je reste sur Twitter.
Fin 2022 je recréé un compte (celui ci) mais cette fois je m'y prends mieux. Pareil que sur Twitter je suis surtout spectateur.
Mi 2023 je supprime mon compte Twitter et utilise uniquement mastodon. Je participe un peu plus activement.

@marie_peltier J'ai créé mon compte FB en 2009 (en rhéto). Au début et fin d'adolescence oblige, y avait une dimension de popularité avec une course au nombre d'amis. Les statuts et discussions sur les photos tenaient de l'anecdotique. C'était aussi l'époque des jeux sur FB. Avec l'unif, c'est surtout devenu un moyen de prendre contact, gérer les travaux de groupe, organiser ou suivre des événements.
Et après ma sortie des études, j'y ai posté de loin en loin, mais c'est devenu principalement des choses politiques (au sens global, pas au sens des partis).

@marie_peltier Maintenant j'ai toujours un compte malgré l'envie de le supprimer parce que c'est mon seul contact avec certaines personnes et la seule façon d'être au courant de certains événements, mais je poste plus rien et j'y mets peu les pieds.

@marie_peltier au final je m'en sers toujours principalement comme moyen d'information mais j'ai diversifié les usage. J'y suis aussi des comptes politiques et surtout des contenus qui concernent de plus en plus mon milieu pro (le développement logiciel).

Je sais pas si ça vous aide mais voilà grosso modo mon parcours des RS.

@marie_peltier A part ça, j'ai créé un compte Twitter sous pseudo en 2015 (je crois), principalement pour suivre l'actu, suivre des expert⋅es et militant⋅es de tous poils. J'ai complètement abandonné l'idée que c'était un terrain fertile quand Musk a annoncé racheter en avril 2022 (et créé un compte mastodon à ce moment-là pour tâter le terrain), puis supprimé mon compte quand ça s'est finalisé en octobre 2022 (et définitivement migré sur Mastodon, même si avec le recul c'est tellement pas la même ambiance, pas les mêmes personnes, pas les mêmes sujets ni la même façon de les aborder, que les 2 réseaux ont assez peu à voir).

@marie_peltier C'est clairement la différence fondamentale !
Perso, j'ai pas du tout vécu de harcèlement, rien de grave sur les RS, mais je sais que les discussions conflictuelles me font le même effet ici que sur Twitter (même si ça arrive moins ici) : j'ai le rythme cardiaque qui accélère et je ne suis plus capable de focaliser mon attention sur quoi que ce soit. Globalement, je trouve que la dissension entre inconnu⋅es sur internet est vite très violente.

@marie_peltier ah les gros changements que je constate entre ces deux réseaux c'est que je passe beaucoup moins de temps sur mastodon que je n'en passais sur twitter. Cependant j'ai le même niveau d'information voir meilleur. Cela m'énerve moins qu'avant aussi (bien que toujours fâché contre le gouvernement etc ^^').
Le fait d'être plus distants des fachos c'est apaisant. Et ça n'empêche pas d'être toujours à l'affût de ce qu'ils font (notamment sur ce qu'il se passe sur wikipedia.fr).

@marie_peltier Compte FB en '08, Twitter en '11 (sous mon vrai nom). 1re pause de FB de '12 à '14, mais gros investissement en parallèle sur Twitter. C'était une période où j'avais quitté ma ville et préférais interagir avec des gens moins proches. À partir de '15, j'ai géré des comptes pro ou d'assoc en plus du mien, sur les 2 réseaux. Grosse perte de sens et de plaisir vers 2020. J'ai tout quitté en 2021, par conviction que les métriques sont bidons et que mon impact était en fait très faible.

@marie_peltier Une fois que j'ai abandonné ma croyance dans l'utilité des réseaux, je n'ai plus vu l'intérêt d'y être même à titre personnel. Surtout que le mauvais contenu (pub, vidéos type usine à clic) a explosé vers cette époque, de ce que j'ai pu voir. N'ayant pas moi-même fait l'objet d'insultes ou de harcèlement, je ne suis pas parti pour ce genre de cause directe. Mais clairement, ça a joué dans la dégradation de l'ambiance générale, surtout sur Twitter.

@marie_peltier
Mon histoire n'est pas très intéressante, je ne suis "que" un internaute "lambda" à 300 abos/abonnés.
Je me suis intéressé à Twitter vers 2012, & j'ai eu l'occasion de bosser pour le service client digitalisé d'EDF sur cette plateforme quelques mois en 2013. J'ai continué à l'utiliser jusqu'en 2018 environ, période à laquelle je me suis "attaqué" à un coreligionnaire à dissonance cognitive. Il a réussi, je ne sais toujours pas comment, à trouver mon identité réelle et me sortir…

@marie_peltier
…la seule photo FB que j'avais publiée. J'ai pris peur, j'ai fermé mon compte en panique, pour en rouvrir un autre prudemment peu après. Je comptais me rattaquer à lui, mais en fait je me suis construit peu à peu, assez péniblement, un réseau centré sur le vélo. Mais l'algorithme de Twitter opposait fréquemment tous les cyclistes aux opposants par les "Untel a répondu" et les RT fréquents, c'était toxique.

@marie_peltier de plus, la taille de mon réseau personnel et l'engagement réduit limitait fortement les échanges constructifs. J'ai fait un premier essai ici il y a deux ans sans rien y comprendre ou presque, puis le rachat de l'automne 2022 m'a décidé. Puis la création de mon instance spécialisée m'a définitivement ancré ici, et m'a permis de reconstruire un réseau équivalent voire supérieur en taille bien plus vite (500 abos, 550 abonnés).

@marie_peltier
Si j'ai eu quelques échanges agréables entre 2021 et 2022 sur X, ça n'a rien à voir avec les échanges ici, purement humains. Personne ou presque ne triche ni ne poste pour le buzz ou la visibilité.

@marie_peltier
Pour résumer, je cherchais désespérément sur Twitter ce que j'ai trouvé ici sans effort : des échanges, de la bonne humeur. Je suivais certaines personnes sur Twitter, qui me "ghostaient" voire même me masquaient... L'environnement ici fait qu'aujourd'hui, nous sommes abonnés mutuels avec plaisir !!!!

@marie_peltier suis sur Twitter depuis 2009. C'est devenu une grosse part de ma vie sociale vivant plutôt isolé que ce soit avant ou après covid.
Et ça marche pas mal, j'avais 4 000 abos sur Twitter avant de me faire bannir pour avoir souhaité la mort de Jean-Marie Le Pen.
Donc je suis devenu un genre d'influenceur bénévole.

@marie_peltier J'en ai tellement marre des RS. Impossible de retracer ici mon parcours depuis 2010. Mais le premier changement est venu en 2018-2019 quand j'ai délaissé Facebook (jamais effacé j'en ai besoin du moins je crois...) J'ai quitté Twitter en octobre 2023... En fait ce qui me peine c'est qu'il est devenu difficile voire impossible de trouver des espaces de conversations, de sociabilité en ligne ou AFK. En un mot : des Tiers-Lieux.

@marie_peltier bannir un antifa en pleine période où les fachos, mascu et autres réactionnaires retrouvaient leurs comptes bannis pour incitation à la haine. Quelle époque.

@marie_peltier Plus globalement, avec le recul, je crois que les réseaux ont cessé d'être fun quand les entreprises et la pub sont arrivées et que tout le monde (y compris les artistes et les assoc) a suivi avec ces codes de l'autopromotion permanente. (Peut-être que je suis naïf et que c'était toujours ainsi, juste à un degré différent. Mais je me souviens quand même de beaucoup de groupes "déconne" sur le Facebook d'avant 2010, qui se sont très vite dégradés.)

@marie_peltier je suis arrivé sur facebook assez vite, mais je ne sais plus exactement quand. À part une petite incursion sur linkedin, je n'ai rien utilisé d'autre, pas de twitter. Par contre j'ai vraiment beaucoup utilisé FB pour les contacts familiaux, amis,... Puis de moins en moins, les scandales et mes recherches perso m'ont fortement refroidi.

Mon compte masto date de 2018, mais il a fallut du temps pour que j'accroche: tout m'était inconnu, les personnes comme le format.

@marie_peltier Et c'est pareil si je compare avec ma vieille expérience de Parano, où il y avait en plus une modération forte voire rigide, et où ces travers étaient souvent évités --le fait que c'était plus petit et assez centré sur la Belgique devait aider aussi. (Mais je ne veux pas idéaliser parce qu'il y avait plein de dérives via MP ou sous couvert de RP, à une époque où le réflexe "Call out" n'était pas acquis.)

@marie_peltier ce qui a fini de me convaincre de migrer sur Mastodon, mi 2023, ou j'ai un compte depuis 2017. Philosophiquement, ça change tout, mais quand sa vie sociale est dans un lieu, en changer est difficile.
Donc le réseau c'est ma vie.
Fauteuil roulant, maladie, douleurs, fatigue, je suis mieux ici. Et je suis productif, je fais une veille médiatique avec une vue anarchiste, je publie des memes engagés, des blagues nulles et ma poésie lyrique.

@marie_peltier puis ça s'est inversé: facebook est devenu anecdotique, voire activement évité, et de toute façon de moins en moins pertinent. Alors que ma présence ici s'est méchamment renforcée.

Je ne suis pas un gros posteur, mais je lis beaucoup, et je participe parfois au gré de mes disponibilités. Il faut dire que l'ambiance générale est assez spectaculairement bienveillante. Et j'apprends beaucoup.

Finalement, compte FB supprimé fin 2023. À part messenger, je n'y ai rien perdu.

@marie_peltier je suis touché 😍😘❤️

@marie_peltier Je me suis inscrite sur Facebook en 2009, parce que tous mes amis s’y inscrivaient. Je n’y ai jamais vraiment posté, j’observais plutôt. Par contre j’étais une grande adepte de Messenger pour communiquer avec mes proches, surtout quand je suis partie m’expatrier en UK en 2015.
Je bossais alors en marketing, et j’ai vu l’évolution de la plateforme d’un mauvais oeil en terme de privacy. (En plus ils font payer pour que ta communauté voit tes posts, pfff).

@marie_peltier Et ça a été dans les 2 sens : plus de contenu qu'on veut montrer et moins de contenu "moins contrôlables". J'étais étudiant en 2008 et on créait une page ou un groupe pour chaque délire de soirée, même pour des slogans qu'on inventait. Mais à mesure que les parents sont arrivés sur le réseau (vers 2013 ?), tout ça s'est reporté sur Messenger et Discord. Je pense que FB a ainsi perdu en "indulgence" : l'ambiance est devenue sérieuse, il fallait y faire des choses rentables.

@marie_peltier Je suis partie de Facebook en novembre 2023. J’en avais juste marre de me sentir coincée et de ne pas être « libre » de partir parce que je me trouvais toujours des excuses du type « y a tout le monde dessus » ou « personne ne communiquera avec moi si je pars ». J’ai quand même franchi le pas mais ça a pris longtemps avant que je ne me décide.

@marie_peltier Puis il y a eu Twitter, en 2015. Je m’y suis mise car j’étais en UK et voulais me faire des amis. Mais pareil que facebook, j’observais plus que je ne postais. Je suis partie en 2020, parce que ca devenait anxiogène pour moi avec la covid et Black Lives Matter. Je ne voyais plus les posts des gens que je suivais et n’y voyais que négativisme. Pour ma sanité…

@marie_peltier
Amha , l'utilisation de Twitter par Trump vers 2016-2017 a été un gros tournant dans la haine. Le rachat de Twitter par Musk en 2023 est l'achèvement du projet, l'officialistion que la plateforme sera utilisé comme l'outil portant les autocrates et fascistes au pouvoir. Je le dis très sérieusement, X est le bras armé médiatique des dictatures, ça me semble une évidence historique\politique.

@marie_peltier Instagram ensuite, je ne sais plus en quelle année. Sans doute 2014 ou qqch du genre. Je postais des photos de ma vie en UK pour mes proches. Mais quand je suis revenue en Belgique en 2019, je n’y postais plus grand chose. Je l’ai bcp utilisé quand je faisais la promo de mes livres, mais j’ai toujours pris soin de ne pas trop étaler ma vie privée (quel que soit le RS d’ailleurs). J’ai toujours un compte insta mais il est inactif.

@marie_peltier YouTube, depuis avril 2020. J’y publiais mes aventures d’« écrivain en auto edition ». Mais cette année j’ai changé de sujet, j’y parle de reconversion de carrière. Enfin, j’essaie.
Je crois que c’est la seule plateforme où je me suis sentie bien d’emblée. Mais après quelques interactions bizarres, je suis plus méfiante et je fais hyper attention à ce que je montre. Maintenant c’était pas du bullying, mais ancienne marketer, je sais que ca pourrait dégénérer.

@marie_peltier Donc je fais hyper attention.
Le pire que j’ai eu et qui m’a fait peur, c’était un type qui spammait mes lives YouTube… puis m’a envoyé des messages sur Facebook et Insta… puis un email ! Mais rien de bien méchant (il faisait juste coucou, mais un coucou creepy, haha).

@marie_peltier ça n'aurait pas commencé avec le Gamergate, du moins aux US ? Pour moi c'est une des premières tentatives assez réussies de faire remonter les idées conservatrices les plus réac sur les réseaux sociaux, mais c'est clairement pas à ce moment là que mon mur twitter s'est transformé en poubelle en feu.

@marie_peltier Pinterest, j’ai un compte mais je m’en sers pour ainsi dire jamais.

@marie_peltier Et puis y a Mastodon ❤️ Après avoir été sur plein de RS, je pense que j’ai trouvé « mes gens » sur l’instance où je suis. Positivité, entre-aide, humour,… je n’avais jamais vu une plateforme comme ça. Je me suis inscrite fin 2023.

@unnameduser @marie_peltier Et l'ajout officiel des citations sur Twitter en 2015 (si je ne m'abuse) y a d'ailleurs encouragé la culture du dunk et du dogpiling, àmha.

@marie_peltier
L'arrivée du Muskrat à la tête du rotten birdsite n'a rien arrangé, bien au contraire : cela a vraiment aggravé les choses. Il y a clairement un "avant" et un "après". Déjà que l'avant n'était pas franchement rose, là ...

@marie_peltier Bonsoir, étant de la Gen X, donc « enfant de la télé », et bien qu’accro à l’informatique depuis mes 12 ans, je n’ai longtemps vu aucun intérêt aux RS. Je voyais des membres de ma famille passer leurs soirées et nuits sur MSN ou les Skyblogs, puis FB, mais je trouvais ça, vu de l’extérieur, comme 1 vecteur de vacuité extrêmement consommateur de temps. A priori, pour moi, pas d’intérêt, à part retrouver des gens perdus de vue ou être alerté en TR en cas d’aléa ds le voisinage.

@marie_peltier Et puis je me suis dit qu’il fallait bien que j’essaie, quand même. Le déclencheur a été Twitter : j’ai tout de suite été très séduit par le concept de micro-blogging, le format ultra-limité et cadré des tweets, des sortes de MMS 2.0 avec de l’audience.

Il y a donc eu 2 périodes « RS » pour moi : 2008-2009, et depuis 2022. Je tairai une très brève incursion sur LinkedIn en 2014, vite avortée en constatant que ce machin, c’était « supermouchard ».

@marie_peltier Twitter, donc.
En 2008-2009, j’y étais inscrit sous mon nom. J’y postais, disons une à deux fois/semaine, des tweets sur ce que je constatais au travail, dans le domaine des instances représentatives du personnel. À cette époque il y avait beaucoup de PSE (plans sociaux), avec des situations personnelles dramatiques parfois.
Je postais également des paysages ou des photos d’environnements graphiques que je rencontrais IRL.
J’avais, pensais-je, peu « d’audience ».

@marie_peltier Je ne pensais pas aux algorithmes ; j’ignore même s’ils étaient aussi développés qu’aujourd’hui… Et de fait, cette expérience était confidentielle.
Jusqu’au jour où j’ai tweeté une photo d’une situation qui m’avait choqué chez un client, en prenant bien garde qu’on ne puisse pas reconnaître la boîte ni le site.
Las : ça a été reconnu par des personnes extérieures, qui ont prévenu les dirigeants, lesquels me sont immédiatement tombés dessus.

@marie_peltier Je supprimai alors le tweet en question, mais comme je n’étais pas là pour vivre ce genre d’expérience, je décidai de fermer mon compte. Je refusais que le RS devienne une préoccupation pour moi.
Et fermer ce compte fut simple, mais aussi très galère car Twitter avait changé 3 fois d’hébergeur pour les photos en 2 ans. Il fallut donc que je crée des comptes chez chacun d’eux pour supprimer une à une toutes les photos que j’avais postées.
Je jurai qu’on ne m’y reprendrait plus.

@marie_peltier Ce n’est qu’il y a tout juste 2 ans que j’y refis une incursion, sous pseudo cette fois. Un seul compte, orienté « vélo » dont j’avais repris la pratique 3 ans auparavant, et l’avait accentuée post-Covid.
Je constatai alors combien les algorithmes étaient devenus toxiques, tronquant purement et simplement certains de mes échanges avec des Twittos pour n’en reprendre que les tweets pouvant booster les « interactions », quitte à en biaiser ou fausser complètement le sens !

@marie_peltier Et, bien que confidentielle (mon compte n’a guère dépassé les 100 abonnés), ma présence ne m’a pas évité deux petites shitstorms puisqu’en tant qu’adepte des déplacements à vélo, j’étais forcément un excrologiste-khmer-vert-pastèque-tout-ce-que-vous-voulez. Et gros, en plus, c’était parfait.
Mais j’eus également de chouettes échanges avec des gens super, toujours et d’abord sous le prisme du vélo. C’est ce qui me fit rester sur Twitter, cette fois.

@marie_peltier Le contraste entre le Twitter de 2009 et celui de 2022 était saisissant. C’était surtout le triturage des threads par les algorithmes qui était à la fois bien visible et qui me semblait terriblement destructeur. Ce n’était pas ce que je cherchais, au fond… Et je n’étais d’ailleurs pas sensible à la « quête d’abonnés » (en fait si, au tout début, quand on n’est suivi par personne, puis par 1, 2, 3 twittos, mais si on n’y prend pas garde, on peut finir par orienter ses posts).

@marie_peltier Au moment où l’influence d’Elon Musk est devenue très visible, en novembre 2022, j’ai essayé Mastodon où, bien vite, un Twitto avec qui j’échangeais bien a co-créé l’instance qui est encore la mienne aujourd’hui. Ça a été une véritable révélation. Je restai sous pseudo pour retrouver et être retrouvé par les Twittos avec qui j’échangeais, principalement ceux qui vivaient dans la même ville que moi. D’abord, j’ai posté essentiellement sur la pratique du vélo. Puis j’ai élargi.

@marie_peltier Je l’ai fait après avoir demandé aux admins s’ils étaient OK avec ça, la réponse fut positive.
Ici je retrouve une sorte de « café du commerce » très élargi.
Ce qui me marque, c’est la qualité des échanges.
Et j’ai rencontré de belles personnes, en ligne et IRL. Je pense que certain.e.s peuvent devenir de vrais amis ; on verra !
Quand j’ai été arrêté à l’automne, la bienveillance et, plus que ça, le soutien et je dirais presque la « prise en charge » ont été incroyables !

@marie_peltier Et l’absence d’algos ou de « retweet » n’évite pas les échanges, voire les joutes textuelles, mais leurs conséquences restent ce qu’elles devraient toujours être sur un RS. Il n’y a pas de vraie haine ici ; du mois je ne l’ai pas - encore ? - rencontrée. De l’opposition, oui. Mais aussi beaucoup d’écoute, de positivité, de suggestion, de bienveillance, autant de choses qui aident à progresser dans ce qu’on pense.

@marie_peltier Voilà. Désolé si j’ai été trop long pour, au fond, une petite expérience… on ne se refait pas ! 😄
Pour finir : merci encore pour vos pouêts et pour ce que vous faites. C’est ça qui contribue à me faire évoluer, devenir meilleur, même à mon âge.

@marie_peltier PS. (Décidément…) : j’ai fermé mon compte Twitter dès nov. 2022, car impossible pour moi de rester sur un RS gangréné par l’extrême-droite. Sur Masto, ce qui est bien, c’est qu’on peut simplement se composer 1 TL sans « bulle » en suivant d’abord des #, puis des @.
Un RS devrait n’être que ça, pas 1 machine à pointer le négatif et à booster la haine, toujours dans le sens de la bassesse qu’on trouve, plus ou moins, en chacun de nous.
Cette fois, c’est la bonne : fin ! 😉

@marie_peltier @PrincessConnasse
Ah ah ah... Les stratégies de billard à 5 bandes ! Je m'étais trompée de bureau de vote pour les primaires de la gauche, et le type qui tenait le bureau, voulant m'aider, m'avait dit : mais pour les primaires de la droite, vous êtes allée où ?

@marie_peltier
Phase 1 : 2009 - 2014 évolution j'imagine classique, de la fomo à la routine les blagounettes et la course au rt. Je me souviens clairement des clans et clashs fréquents, qui en comparant à ce qui a suivi paraissent bien bénins et typiques de ce qu'on observe dans tous les groupes humains irl. Quelques colères mémorables sur les ligue-du-loleurs avant qu'ils fassent carrière.
Ce qui m'a le plus marquée dans cette phase 1, c'était les printemps arabes, la peur viscérale parfois en voyant les foules défier l'armée, et l'impact de l'actualité en temps réel et la force incroyable des rs (à l'époque c'était assez dingue).

Phase 2
Après Charlie Hebdo, la moitié de ma tl a tombé le masque ou viré printemps républicain, et c'est devenu tellement dégueulasse que j'ai arrêté de lire pendant quasi 1 an, à chaque fois que j'essayais de regarder ça me foutait dans des rages folles, je suivais l'actu sur un compte de veille et j'utilisais juste le rs pour papoter en dm.
J'ai supprimé mon compte et créé un neuf pour suivre des comptes rigolos, ça n'a pas marché car tout est politique et même les lignes éditoriales humoristiques peuvent être puantes.
Après j'ai eu une longue phase pragmatique utilitaire à essayer de faire maillon de la chaîne d'informationn en retweetant des trucs. J'ai fait des listes par thèmes et de comptes que je supportais encore (y a des pipous que je suis depuis 14 ans) et j'ai définitivement arrêté d'afficher ma tl brute.
J'avais l'illusion qu'on pouvait endiguer la glissade du vrai monde vers l'extrême droite avec nos tweets (bon bah c'est raté). J'ai pesté contre la modération de Twitter qui était manifestement pas neutre et les comptes féministes et antiracistes qui se faisaient ban pour un oui ou un non quand des immondices illégaux restaient en place.
J'ai plaidé supplié relayé pendant la pandémie.
Ma création de compte mastodon c'était en 2017 au cas ou mlp passerait. J'ai vite déserté, je suis revenue sporadiquement à l'annonce du rachat potentiel par musk. J'ai sauté le pas quand ça s'est confirmé qu'il pouvait faire nettement pire que ce qui n'était déjà pas glorieux.
J'ai perdu 90% de mes familiers. C'est la vie

@marie_peltier
avant 2013 : assez actif sur les forums d'ASI et de mediapart. J'y ai construit une vision politique et développé mon propre argumentaire. Très intéressant comme période même si c'était absolument chronophage. Mais l'exercice m'a permis d'écrire des articles de blog ce que je n'ai quasiment plus jamais fait ensuite.
2013 : création du compte twitter pour suivre la politique et pour interpeler sur ma lubie de l'époque : les aides publiques aux entreprises privées.

@marie_peltier
Compte très peu suivi pendant pas mal de temps, puis peu à peu j'ai structuré mon propos autour de ce problème d'aides aux entreprises privées, la sécurité sociale et le réseau salariat pendant quelques mois jusqu'en 2017 où je me suis engagé dans la campagne locale LFI.
Là c'était un peu n'importe quoi entre activité IRL, de terrain, vie perso (parentalité + mon entreprise).
Fin 2017- début 18 : rupture totale avec LFI, gros clash avec kuzmanovic> début du harcèlement en ligne

@marie_peltier Jusque 2017, principalement facebook, beaucoup de réponses inutiles à des postes réac, et une timeline qui est devenue de plus en plus déprimante. Je suis passé a Twitter à ce moment.
De 2017 à 2020, Twitter est interessant. Timeline moins réac, les discussions politiques sont un peu plus interessantes que sur FB, mais quelques drames casse pied (M.Sel vs je sais plus qui, etcs). Puis le covid arrive.

@marie_peltier
Et sur Insta on trouve de super recettes de cuisine.

@marie_peltier
J'étais absent de facebook jusqu'à 2010 et n'y suis arrivé qu'après mon entrée en études supérieures (= plus tard que ma génération en moyenne).

@marie_peltier En revanche je me rappelle très bien de mon 1er jour sur Twitter, c'était avant mon CO trans et j'avais envie de partager un moment où une personne m'avait pris pour le fils de mon père et j'avais trouvé ça cool, c'était septembre 2009, c'était encore peu populaire en France. ça a été une belle source d'information, de politisation, de rencontres, pour moi pour environ 10 ans, et j'ai quitté (à contrecoeur) après l'arrivée de Musk, et ça m'attriste de voir ce que c'est devenu.

@marie_peltier Tout ça alors même que mon nombre de followers n'a jamais dépassé 500 personnes, mais mon but ça n'a jamais été la quantité !
J'ai débarqué sur Mastodon en 2023, sans regrets mais avec une forme de nostalgie d'un twitter disparu et qui m'avait été cher.

Ah, et partout y compris sur FB, j'étais et suis toujours sous pseudo, et je crois que ce n'est pas sans rapport avec mes coming out trans :)

@marie_peltier Au début c'est ok. Plutot des analyses interessantes, des infos et peu "en temps réel", puis au fur et a mesure, ca devient invivable. Pas mal de contacts virent compotiste sévère, et la majorité des interactions deviennent des altercations.
Musk arrive, je refuse de donner de l'argent à ce gars, j'arrive sur Mastodon, j'y reste, c'est plus calme et moins addictif. Il me reste une mini présence FB sur lequel je ne vais quasi plus, et où je me force à surtout ne PAS interagir. :)

@marie_peltier
Depuis le début je n'aime pas les likes, je n'en fait jamais. Contrairement au RT/boost/... qui marquent la volonté consciente de propager quelque chose, le like a un aspect validation / approbation très ambigu.

(vous pouvez liker ce message je ne vous juge pas pour ça huhu)

@marie_peltier

Je n'ai jamais accroché à facebook, le sentiment de devoir me battre avec la plate-forme et une course à la popularité me rebutais.
En plus de mes convictions libristes.
Les injonctions à avoir un compte me gavaient, et j'ai raté des trucs comme ça. J'ai préféré m'en passer.

Puis j'ai découvert Disapora*, vers 2015?, les longs posts ouverts et partagés me plaisaient, et moi qui n'utilisais jamais les RS j'ai complètement accroché.

1/4

@marie_peltier

Puis j'ai répondu "aux cons", eu de longs débats parfois stériles, parfois non, où je me suis demandé ce que je faisais là. En // j'ai été sur des mattermost/forum, des RS "clos" sur une commu

Le fédiverse me déplaisait, peu de mise en forme, pouets courts, oubliés en qq jours, impossible d'avoir de longs débats sans fin

Finalement, je me suis fixé qq règles avec moi-même, notamment de ne pas entrer dans un débat si moi-même je n'accepte pas de changer d'avis sur des trucs

2/4

@marie_peltier

Ca m'arrivais de "débunker" des trucs complo, mais ça semblait innefficace. J'ai essayé de lire des trucs en ce sens.

Et puis Diaspora* s'est peu à peu rempli de gens avec qui je n'avais rien à partager, et voyant de + en + de gens migrer ici, j'ai créé un compte en 2017?

Finalement, avec le 1er confinement et de + en + de complotisme sur D*, j'y ai fortement réduit ma présence.

Sur le fédi, j'ai plusieurs comptes depuis 2022, car mon usage demande plusieurs contextes.

3/4

@marie_peltier

Je fais notamment de la modération, et une des règles que je me suis fixé est que plusieurs personnes sont au courant de tous mes comptes, comme ça mon moi futur ne pourra pas se permettre certaines dérives.

J'ai pu voir des trucs très moches, et j'essaye de garder une veille sur "comment bien modérer", c'est ma contribution, que j'espère + utile que quand je spammais sous les posts complo.

Et puis j'ai eu un bébé, donc je fais comme je peux, TMTC 😁

4/4

@marie_peltier j’ai rencontré un paquet de gens via Twix il y a une dizaine d’années à l’initiative d’une twitta (qui nous a quitté depuis), me suis fait de vrais ami-e-s IRL, avec qui on a créé un blog collectif qui a eu ses 15 minutes de gloire, je me suis politisé (et radicalisé sur les internets ^^), me suis fritté avec les hollandistes puis les mélenchonistes, j’y ai trouvé un nouveau public pour mes dessins et ma musique, mais j’y ai surtout rencontré ma chérie.
1/3

@marie_peltier Puis j’ai décroché. Je continuais à lire (addiction) mais n’interagissais plus, lassé par la répétition incessante des mêmes schémas de comportement et de pensée, et par l’agressivité et la toxicité croissantes. Puis énorme regain d’intérêt durant la pandémie, grâce à tous les spécialistes qui tentaient de décrypter ce qu’il nous arrivait. Puis départ avec l’arrivée de Musk et réactivation de mon compte Masto.
2/3

@marie_peltier me suis jamais senti aussi bien sur un truc en ligne. Adéquation entre l’architecture décentralisée (municipalisme libertaire ?), la démarche non commerciale, la bienveillance et le wokisme assumé et mon dadanarchisme. Je suis et j’interagis surtout avec des gens que je ne connaissais pas du tout sur Twix. Et contre toute attente, je me suis trouvé une communauté internationale de musiciens fédérés autour de #RadioFreeFedi et la musique libre.
3/3

@marie_peltier je te passe mes années avant l’arrivée des RS. J’ai connu et utilisé Internet avant l’arrivée du web (je suis vieux ^^)

4/3

@sknob @marie_peltier
Ah oui, tiens, moi aussi. Ça compte, comme RS, les news d'avant le web ?

@marie_peltier Au cas où ca ait de l'importance : homme 50 ans informaticien. Jamais de facebook, twitter 2011, Mastodon env. 2016, LinkedIn 2010 je pense. Tout le temps sous pseudo sauf LinkedIn et 1 compte Twitter. J'ai un rapport distancié : les RS me servent pour la veille. Très peu d'interactions. Je pourrais perdre mes comptes, ça ne me dérangerait pas, à part 1 ou 2 contacts ici ou là. Je me dis souvent que dire mon opinion n'a pas d' intérêt sauf de temps en temps pour titiller un peu

@marie_peltier impossible de lire tout le fil mais c'est super intéressant, c'est quasiment l'histoire du Web 2.0 qui est retracé ici.
Ajout pour ma part : compte instagram inactif, j'ai installé l'application une fois et j'ai trouvé cela trop addictif. J'ai un doyoubuzz/LinkedIn/site web blog, tout lié pour chercher du boulot... Mais je me demande si je devrais continuer...
Facebook j'y trouve de l'entraide (rarement) et des amis qui sont loin. Impossible de couper mais j'en rêve...

@marie_peltier
2011-2022 : Twitter comme première et unique expérience de RS.
Utilisé comme outil de veille sur de nombreuses thématiques : patrimoine, open data, histoire, sciences, politique, terrorisme, etc., ce qui me permet de découvrir des personnes passionnantes (dont vous !).

Très peu d'interactions car je ne me sens pas à l'aise, et pourtant un peu d'addiction.

1/2

@marie_peltier
Depuis 2022 : je découvre Mastodon et je tâtonne un peu pour m'abonner à plein de thématiques.

Je retrouve des anciens twix avec un très grand plaisir, je suis plein de nouvelles et de nouveaux, et ô miracle, je finis par m'y sentir suffisamment bien pour participer 😀

2/2

@marie_peltier Ah le fameux #PrintempsPourri

@marie_peltier on répond en commentaire ...?

@marie_peltier
Au présent les réseaux sociaux se sont transformés en supermarchés pour solitudes modernes. L'interaction a laissé la place à un spectacle de l'autre et de soi. Ils ne tiennent pas leurs promesses de nous connecter. Ils nous séparebt et empoisonnent la démocratie. La révolution sur Meta a foirée. Twitter est devenu obscène par la multitude de robots plus droitiers les uns que les autres. Il faut payer pour voir ses trucs circuler. La communication remplace la réflexion. Les plus sûr d'eux même trouvent un terrain de jeux pendant que les autres matent.La tristesse est partout.

@marie_peltier De base, je subissais du harcèlement scolaire, j'avais des relations familiales dégradées, donc il me semble avoir suivi le processus de manque/compensation suivant :

1. j'avais besoin de ma mère face au harcèlement scolaire que je subissais,

2. communication dégradée (j'étais clairement moins intelligente qu'un animal domestique) donc j'ai tenté de compenser auprès de mes camarades de classe,

3. idem, donc j'aurais pu tenter de compenser avec l'art, la littérature, les jeux vidéo, etc. (ce que je n'ai pas pu faire pour plusieurs raisons), et

4. j'ai donc compensé dans les réseaux sociaux.

J'avais des raisons rationnelles d'être sur les réseaux sociaux : j'avais effectivement besoin de publier et de faire communauté. Par dépit du manque de prises communautaires, je me suis dit que j'aurais de meilleures interactions en ayant plus d'abonné·es, donc je me suis lancée dans la course aux RT. Mais j'étais toujours à peine plus intelligente qu'une pastèque donc j'avais quand même des interactions assez dégradées, avec les personnes comme moi en fait.

J'avais aussi des raisons rationnelles d'être accro aux réseaux sociaux : je considère que l'incapacité d'atteindre des objectifs donnés, dans un schéma rationnel weberien classique, en raison d'un plafond de verre (pour handicap, sexisme, reproduction des classes sociales, transphobie, etc.) ou d'une autre forme de handicap, peut se convertir en dépression ou alors en une forme de déni, qui peut nous amener à mélanger les différentes étapes de différents circuits de la récompense (par exemple en considérant que surmonter un obstacle m'apporterait de la dopamine, ce qui devient dramatique lorsque je confonds les favs pour le clash facile, auquel je tentais de résister, et mes relations avec mon entourage). En d'autres termes j'avais des raisons rationnelles d'être irrationnelle : la dépression comme le déni nous empêchent d'atteindre nos objectifs, mais le second n'est pas associé à des pulsions suicidaires.

@marie_peltier Et donc j'étais accro aux réseaux sociaux, cette addiction se caractérisait par une dépendance envers une infrastructure (dépendance de chaque message dans un fil en l'infrastructure du fil lui-même, et dépendance des messages en une base de données), ce qui favorisait l'intériorisation, à mon corps défendant, des valeurs de l'infrastructure en laquelle je dépendais (définition classique du matérialisme).

Ma mère me mettait la pression pour que j'arrête d'utiliser les réseaux sociaux, donc je subissais des injonctions contradictoires entre d'un côté ma dépendance envers ma mère et de l'autre ma dépendance en l'infrastructure des réseaux sociaux, ce qui a engendré une bonne paranoïa de quelques années.

Or, l'addiction en les réseaux sociaux est caractérisée par l'imposition des besoins des ayants-droit et donc par un sentiment constant de besoins inassouvis. Notre addiction dépend de l'attention d'autrui, et les réseaux sociaux mettent délibérément à notre disposition des outils pour l'obtenir, ce qui procure certains avantages (le sentiment naturalisé de danger constant sur les RS stimule notre instinct de survie et nous empêche de décrocher et de construire nos vies, même lorsque l'on surmonte son addiction proprement dite), ce qui explique leur manque systémique et organisé de modération ; par ailleurs, Marshall Rosenberg considèrant que « toute insulte est l'expression tragique et auto-destructrice d'un besoin inassouvi », c'est le langage naturel des réseaux sociaux, toute personne sur un réseau social contribue au ressenti de besoin inassouvi des personnes qui y sont accro, qui en retour se retiendront de leur mieux de communiquer dans le langage de la violence puisqu'elles ont des raisons objectives d'en vouloir à ces personnes.

Tout ceci représente une manne considérable pour les réseaux sociaux, par exemple pour Twitter, qui reçoit en moyenne 1,35 € par interaction sur une pub, ce qui peut en représenter par exemple 5 par semaine en moyenne pour une personne accro × 5 % de la population états-unienne accro qui, rapportée aux 4 milliards d'êtres humains ayant un accès à l'internet, modulo des variations culturelles négligeables pour une analyse au doigt mouillé, rapportent 1,350 milliards d'euros par semaine (ça fait plaisir aux actionnaires, et des journalistes en commentent les conséquences de manière favorable). Je l'ai déjà écrit mais je le répète, ça sert aussi les intérêts bourgeois dans la mesure où les RS nous détournent de l'internet comme technologie révolutionnaire vers un clone centralisé et abusif, créant un a priori de méfiance envers autrui et fractionnant donc notre solidarité de classe (comme la maltraitance scolaire, cela dit en passant). Ces interactions de personnes accro sont bien sûr une monnaie de singe (valeur d'échange/valeur d'usage) dans la mesure où elles n'ont pas les moyens d'acheter les produits proposés. (Twitter me proposait des pubs pour Datadog, c'est dire…)

@marie_peltier J'insiste sur le fait que rendre mon ordinateur aussi abscon et inaccessible que possible (par exemple avec i3/sway) a été un moteur de dépression, favorisé par les réseaux sociaux, mais aussi une manière parfaitement rationnelle de rendre mon usage de mon ordinateur incompréhensible pour ma mère et donc d'échapper à ses injonctions contradictoires. C'est littéralement pour cette raison que j'ai de vagues compétences d'administration système (et c'est une raison majeure pour laquelle j'ai redoublé, par exemple car IBM SPSS était un logiciel de stats propriétaires travaillant sur un format fermé, impossible à installer sur Archlinux, ou encore car j'ai du mal à communiquer avec mes camarades de promo).

J'insiste aussi sur le fait que les réseaux sociaux sont une situation de production du jackal, du langage de la violence, quasiment parfaite puisque le girafe repose sur l'expression de ses besoins, afin de communiquer de manière non-violente, ce qui devient impossible si l'on se considère en droit de voir autrui y répondre… et qui est le cas sur les réseaux sociaux.

Concernant la spectacularisation (je me rends compte que j'ai écrit un PDF probablement pertinent pour vous, je vous le partage), comme on dépend d'un régime d'apparences pour obtenir nos notifications d'approbation, et puisque dans de nombreux cercles d'utilisataires on partage des posts non sur leur fond mais sur leurs faux airs de commentaires bien sentis, alors on est spectacularisé·e ; on a un sentiment de dépendance en nos pairs sur la base d'un registre d'apparences (ce qui est la situation de nombreux·ses mendiant·es, au comportement peut-être culpabilisant mais surtout irréfléchi et non-voulu), en un autrui personnifié (d'où la tendance à la personnification de la critique, des problèmes organisationnels et systémiques) mais aussi extrêmement vague et généralisé, la population-cible étant alors l'ensemble des utilisataires perçu·es d'un réseau social. (D'où aussi une tendance à un militantisme spectacularisé, sur une base d'apparences.) Cette spectacularisation permet notre modélisation et donc de produire des contenus marketing et graphiques afin de produire en nous des comportements déviant aussi peu que possible du modèle, qu'il soit alors de rapport à la consommation ou électoral.

@marie_peltier Y a pas de souci, j'ai aussi fait un PDF un peu plus structuré à ce sujet, ci-joint.

Les camarades de Solidaires informatique Rhône sont en train de voir s'iels peuvent héberger mon blog à l'union départementale, et le cas échéant je republierai tout sur une Raspberry Pi (au domaine océane.fr). Je vous tiens au courant ?

Je peux aussi mettre toutes les entrées contenant le mot clé « récènes » dans un seul PDF mais je dois d'abord me relire ​​

@marie_peltier pour ma part j'ai une expérience pré RS cela commençaient avec des mail to all puis des 'forum" mais le même type de comportement "obsessionnel" étaient déjà présents (et le harcelement aussi surtout avec l'apparition de sms et smartphone)

@BM_Bourguignon @marie_peltier au niveau RS pour ma part j'ai très vite commencé à bloquer à vue sur fb toujours sous "pseudo" (j'ai abandonné treeees vite l'usage de nom perso) twitter ça a toujours été tres tres réactif puis assez vite oppressant pour ma part la "bascule" date en effet de la pandémie ou les RS ont commencé à "me gaver" et ou j'ai vraiment réduit la voilure

@BM_Bourguignon @marie_peltier sinon déjà à l"époque de mail j'avais remarqué qu'il était quasiment impossible de régler un conflit ou un désaccord en ligne. Les gens avaient tendance a monter dans les tours alors qu'en "live" jamais il n'aurait fait cela...comme quoi.

@BM_Bourguignon @marie_peltier un amis philosophe a fait son mémoire sur les échanges en ligne et leur caractéristique je peux te mettre en contact avec lui si tu veux ça date un peu c'est une analyse basées sur les forum mais les comportement "troll" "pseudo" etc...y sont déjà décrit

@marie_peltier non un autre un "islamogauchisse" comme moi (mais pas sioniste)

@marie_peltier @BM_Bourguignon yep ça m'arrive encore
bon d'un autre coté ce pseudo est "un nom d'artiste" (qui a fait moins de 10 concerts en 20 ans mais c'est caaaaaa le chic)

@marie_peltier @vinceremos @BM_Bourguignon
Ah moi aussi, je me suis dénoncé auprès de toi... 😅😂