Transphobie, psychiatre.
Aujourd’hui j’ai consulté un psychiatre pour la première fois depuis 3 ans. Et j’ai le bonheur (non) de vous annoncer que je peux officiellement le rajouter à mon palmarès des psychiatres affreusement transphobes.
Dès le début de la séance il m’a clockée, et donc il a passé tout le reste du temps à insister lourdement pour que je lui dise mon deadname.
Transphobie, psychiatre.
J’ai refusé en bloc. Et donc sa réaction ça a été :
« Ohlala ca dit en long que vous fassiez un blocage là-dessus »
et :
« Olala si vous faites des angoisses clairement que je pense que c’est lié à votre transidentité et à votre mère hein ! D’ailleurs si vous faites un blocage sur votre ancien prénom c’est parce que ca vient du traumatisme de votre lien chaotique avec vos parents c’est sûr »
Transphobie, psychiatre.
@nileane Mais quel connard !
Transphobie, psychiatre.
Et encore :
« C’est super important que je sache votre ancien prénom ! Je comprends pas pourquoi vous tenez à me le cacher, sinon ni moi ni personne ne pourra vous aider vous êtes condamnée à vos angoisses en réfléchissant comme ça ! »
Transphobie, psychiatre.
À la fin voyant que je suis énervée il me propose : « vous voulez bien qu’on se revoit quand même ? »
Prise de vengeance, j’ai répondu « Oui oui oui. Je veux bien. », comme ça je lui poserai un beau lapin à cette enflure.
Transphobie, psychiatre.
@nileane Je reviens là-dessus, mais en quoi c’est « super important » qu’il connaisse ton ancien prénom ?
« Si, si, je vous jure, c’est vraiment utile et pas de la curiosité mal placée. Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. »
Transphobie, psychiatre.
@Sylvhem oui 🙃
Transphobie, psychiatre.
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