Macron assume ses propos et l'article cite les soignantes face à lui : «nous on pense qu’il ne faut plus soigner les gens qui ne sont pas vaccinés».
Je comprends sans comprendre… Toute proportions gardées, et si les pompiers ne revenaient plus là où ils sont déjà intervenus plusieurs fois pour les mêmes négligences ? Si les enseignant⋅e⋅s refusaient les élèves ne fournissant pas le travail demandé ? etc etc…
L'argument me gêne…
Imaginons un instant un chef de l'état qui aurait répondu : «Je comprends votre désarroi mais je ne peux pas vous laisser dire ça. Votre métier est de soigner, quiconque, et peut-être arriverez vous également à profiter de cette rencontre pour convaincre ces gens de se faire vacciner? De mon côté, je vais m'efforçer d'améliorer au plus vite vos conditions de travail car ce démantèlement de l'hopital public doit cesser au plus vite !»
Concept qui déplaît fortement au monsieur, qui passe son temps à essayer de le sabrer. Donc, oui, c'est choquant, mais c'est cohérent de sa part. Je crois que ça s'appelle « le néolibéralisme » :-°
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On parle ici de déchoir de leur citoyenneté entre 5 et 15 millions (on sait pas trop)de boucs émissaires.
On n'en est plus au stade du 'libéralisme' mais bien de la dictature.
Il se présente comme le candidat des vax/citoyens contre les non vax/"irresponsables" et livrent ceux ci à la vindicte populaire.
Même pour les terroristes djihadistes il l'avait pas fait.
On parie que les non vax auront pas le droit de voter à la présidentielle ?
Mais je pense que ça peut être un moment intéressant pour renvoyer à ce billet de @LaQuadrature :
https://www.laquadrature.net/2021/08/19/passe-sanitaire-quelle-surveillance-redouter/