@anomaluridae La RQTH pourrait peut-être être intéressante. Mais pour le moment, je cherche surtout une confirmation.
@anomaluridae Alors, @aevole m'a déjà donné plusieurs contacts (merci encore d'ailleurs !), mais personne qui prenne de rendez-vous malheureusement.
@anomaluridae Lannion, sans spécialement de moyens de transports, donc pas évident :-/
(Le CRA régional m'a indiqué qu'il y avait une liste d'attente de plus d'un an, et dans plus d'un an, mon contrat ici sera terminé donc je serai reparti.)
(Le CRA régional m'a indiqué qu'il y avait une liste d'attente de plus d'un an, et dans plus d'un an, mon contrat ici sera terminé donc je serai reparti.)
Dites, les fédigens, j'ai toujours cette histoire de diagnostic à gérer, mais visiblement il n'y a personne de dispo en présentiel pour ça là où je me trouve.
Du coup, vous connaîtriez un psy (ou autre médecin compétent) qui accepte de prendre des gens en téléconsultation pour un diag TSA ? Si possible qui réponde par mail, voire par SMS, si je peux éviter d'avoir à téléphoner ça m'arrange beaucoup ^^"
Je ne cherche pas spécialement de suivi derrière, a priori je me débrouille avec, je voudrais juste passer les tests adaptés pour confirmer. #ActuallyAutisticFR #Neurodivergences
(N'hésitez pas à booster si vous pensez que quelqu'un qui vous suit peut aider.)
Du coup, vous connaîtriez un psy (ou autre médecin compétent) qui accepte de prendre des gens en téléconsultation pour un diag TSA ? Si possible qui réponde par mail, voire par SMS, si je peux éviter d'avoir à téléphoner ça m'arrange beaucoup ^^"
Je ne cherche pas spécialement de suivi derrière, a priori je me débrouille avec, je voudrais juste passer les tests adaptés pour confirmer. #ActuallyAutisticFR #Neurodivergences
(N'hésitez pas à booster si vous pensez que quelqu'un qui vous suit peut aider.)
@frederic les profs des écoles sont mieux formé'es sur le fonctionnement de la langue que les académiciens bornés et suffisants. C'est très bien que Neuhoff exhibe ainsi ses positions, le public pourra parfaitement juger.
Par contre les journalistes pourraient faire preuve de moins de complaisance, on a besoin d'un service public digne de ce nom dans les médias...
indice
Est-ce que ça vous aide si je vous dit que, à l'époque où je donnais cours, j'ai posé cette énigme à des étudiants de première année en informatique ?
Et ils ont trouvé.
Et ils ont trouvé.
@cse 'plaisir ! :-)
En fait, ça ne change rien. La plupart des télescopes spatiaux sont en orbite autour de la Terre, donc vraiment tout près de nous. À ma connaissance, le télescope spatial le plus éloigné de la Terre est le JWST, qui est situé au point de Lagrange L2 (donc techniquement en orbite autour du Soleil, mais de façon à rester au niveau de la Terre), soit, si ma mémoire est bonne, 1% plus loin du Soleil que nous le sommes.
1% de huit minutes-lumière, ça fait moins de cinq secondes-lumière. Sur une sphère de plusieurs milliards d'années-lumière de rayon, la portée reste assez rigoureusement la même. Les télescopes spatiaux (surtout le JWST, spécialisé pour voir les objets très lointains, j'en reparlerai sans doute dans le thread sur l'expansion) sont ce qui nous permet de concrétiser notre possibilité théorique de capter des infos venant d'aussi loin, mais ne changent pas la taille de l'univers observable.
En fait, ça ne change rien. La plupart des télescopes spatiaux sont en orbite autour de la Terre, donc vraiment tout près de nous. À ma connaissance, le télescope spatial le plus éloigné de la Terre est le JWST, qui est situé au point de Lagrange L2 (donc techniquement en orbite autour du Soleil, mais de façon à rester au niveau de la Terre), soit, si ma mémoire est bonne, 1% plus loin du Soleil que nous le sommes.
1% de huit minutes-lumière, ça fait moins de cinq secondes-lumière. Sur une sphère de plusieurs milliards d'années-lumière de rayon, la portée reste assez rigoureusement la même. Les télescopes spatiaux (surtout le JWST, spécialisé pour voir les objets très lointains, j'en reparlerai sans doute dans le thread sur l'expansion) sont ce qui nous permet de concrétiser notre possibilité théorique de capter des infos venant d'aussi loin, mais ne changent pas la taille de l'univers observable.
@Atoto Je n'ai jamais eu l'occasion d'aller visiter la Cité de l'Espace, mais elle a très bonne réputation, oui :-)
@Atoto Ah, c'est un peu loin de ma juridiction ^^
D'après le site de l'APLF, il y a un planétarium à Montpellier, mais leur site web a l'air encore moins bien fichu que le nôtre, à vue de nez.
D'après le site de l'APLF, il y a un planétarium à Montpellier, mais leur site web a l'air encore moins bien fichu que le nôtre, à vue de nez.
@elzen j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre l'explication de l'aberration de la lumière de wikipedia et que cet article m'a davantage mis sur la voie :
https://astronoo.com/fr/articles/aberration-de-la-lumiere.html
@Atoto C'est vrai que l'article de Wikipédia n'est pas tip-top en l'état… et que celui-ci a l'air pas mal du tout à vue de nez, merci pour la trouvaille ! :-)
16/16 Mais pour comprendre l'univers dans son ensemble, il est également nécessaire d'effectuer un voyage dans l'autre sens, vers l'infiniment petit. Un voyage qui ne s'effectue pas avec un télescope, mais avec un microscope. Et cela nous amènera à des échelles tout aussi impressionnantes… voire même peut-être encore plus encore. Mais ceci, comme l'expansion de l'univers, sont des sujets assez vastes et qui mériteront leur thread à eux plutôt que d'être juste évoqués rapidement à la fin de celui-ci.
Nous allons donc nous arrêter ici pour cette fois, et je tâcherai d'aborder ces deux sujets-là dans les prochains threads. Je ne sais pas encore dans quel ordre, et je reste ouvert aux propositions pour aborder d'autres sujets entre deux. En attendant, merci pour votre lecture et merci d'avance pour vos réactions, j'espère que tout ça vous plaît toujours :-)
Nous allons donc nous arrêter ici pour cette fois, et je tâcherai d'aborder ces deux sujets-là dans les prochains threads. Je ne sais pas encore dans quel ordre, et je reste ouvert aux propositions pour aborder d'autres sujets entre deux. En attendant, merci pour votre lecture et merci d'avance pour vos réactions, j'espère que tout ça vous plaît toujours :-)
15/16 Nous pouvons donc être (plus ou moins !) le centre de « notre » monde sans que ça ne nous rende spécialement exceptionnels. On même a plutôt tendance à considérer que penser à ces quantités immenses d'univers qui nous entourent vont pousser à l'humilité : nous sommes peu de choses face à l'univers tout entier.
Il n'empêche que nous avons quand même réussi, depuis un petit point bleu pâle perdu dans l'immensité de cet univers, à mettre au point des outils nous permettant de capter cette lumière ayant cheminé depuis des durées proches de celle d'existence de notre univers lui-même, et grâce à eux, de comprendre comment fonctionne cet univers. Mine de rien, c'est quand même quelque chose dont nous pouvons être collectivement fièr·es.
Il n'empêche que nous avons quand même réussi, depuis un petit point bleu pâle perdu dans l'immensité de cet univers, à mettre au point des outils nous permettant de capter cette lumière ayant cheminé depuis des durées proches de celle d'existence de notre univers lui-même, et grâce à eux, de comprendre comment fonctionne cet univers. Mine de rien, c'est quand même quelque chose dont nous pouvons être collectivement fièr·es.
14/16 Il convient d'ailleurs de préciser que cette échelle est un peu plus grande qu'il n'y paraît. Même si la limite est l'âge de l'univers, 13,8 milliards d'années, l'univers observable est en fait bien plus vaste qu'une sphère de 13,8 milliards d'années-lumière de rayon. Car il faut tenir compte d'un phénomène assez particulier : notre univers est en expansion. C'est-à-dire que l'espace s'agrandit avec le temps, faisant que la distance qui nous sépare des objets lointains est de plus en plus importante.
Ce que l'on appelle « l'horizon cosmologique », la limite de notre univers observable, compte tenu de l'expansion qui a eu lieu depuis que la lumière est partie de là-bas, se situe donc maintenant à environ quarante-six milliards d'années-lumière et demi. À cette échelle, même les années-lumière commencent à sembler bien petites…
Ce que l'on appelle « l'horizon cosmologique », la limite de notre univers observable, compte tenu de l'expansion qui a eu lieu depuis que la lumière est partie de là-bas, se situe donc maintenant à environ quarante-six milliards d'années-lumière et demi. À cette échelle, même les années-lumière commencent à sembler bien petites…
13/16 Et donc pour le coup, nous sommes au centre de notre univers observable. Ce n'est pas que nous soyons exceptionnels : n'importe quel point de l'univers est au centre de son propre univers observable, mesurant la même taille que le nôtre, puisque c'est simplement une limite mécanique due à la vitesse de la lumière et à l'âge de notre univers.
D'ailleurs, on peut même noter que, puisque notre planète bouge, notre univers observable se déplace lui aussi : la distance qui sépare deux points opposés de notre orbite autour du Soleil, par exemple, est de trois cent millions de kilomètres, donc seize minutes-lumière. Mais qu'est-ce qu'un gros quart d'heure comparé à 13,8 milliards d'années ? Ce déplacement, à cette échelle, n'a qu'un effet infime.
D'ailleurs, on peut même noter que, puisque notre planète bouge, notre univers observable se déplace lui aussi : la distance qui sépare deux points opposés de notre orbite autour du Soleil, par exemple, est de trois cent millions de kilomètres, donc seize minutes-lumière. Mais qu'est-ce qu'un gros quart d'heure comparé à 13,8 milliards d'années ? Ce déplacement, à cette échelle, n'a qu'un effet infime.
12/16 Or, nous ne savons pas avec précision quelle est la taille de notre univers, ni même s'il est fini ou infini, mais nous savons au moins qu'il est suffisamment grand pour que 13,8 milliards d'années ne suffisent pas à la lumière pour nous atteindre depuis ses points les plus éloignés.
Il y a donc des zones entières de notre univers que nous sommes simplement incapables de voir, quelle que soit la puissance de nos instruments, tout simplement parce qu'aucune lumière partie de là-bas n'a encore pu arriver jusqu'à nous. D'où cette notion d'« univers observable », la portion de l'univers sur laquelle nous pouvons espérer obtenir des informations.
Il y a donc des zones entières de notre univers que nous sommes simplement incapables de voir, quelle que soit la puissance de nos instruments, tout simplement parce qu'aucune lumière partie de là-bas n'a encore pu arriver jusqu'à nous. D'où cette notion d'« univers observable », la portion de l'univers sur laquelle nous pouvons espérer obtenir des informations.
11/16 Mais il existe, à ce jeu, une limite qui restera toujours indépassable, car elle n'est pas fixée par la puissance de nos instruments optiques, mais par les conditions mêmes de l'univers dans lequel nous vivons. Celui-ci, en effet, n'existe pas de toute éternité : il est âgé d'environ 13,8 milliards d'années.
C'est plutôt vieux, à notre échelle (l'espèce humaine est apparue il y a trois cent mille ans, le clade des primates il y a un peu plus de soixante millions d'années, la vie sur Terre il y a probablement un peu plus de quatre milliards d'années, et la Terre elle-même il y a environ quatre milliards d'années et demi), mais ça reste une durée finie, limitant notre champ d'observation.
C'est plutôt vieux, à notre échelle (l'espèce humaine est apparue il y a trois cent mille ans, le clade des primates il y a un peu plus de soixante millions d'années, la vie sur Terre il y a probablement un peu plus de quatre milliards d'années, et la Terre elle-même il y a environ quatre milliards d'années et demi), mais ça reste une durée finie, limitant notre champ d'observation.
10/16 Et nous avons d'ailleurs maintenant des instruments optiques suffisamment efficaces et précis pour détecter des galaxies particulièrement éloignées de nous, ce qui nous permet de remonter très loin dans le passé, et donc apprendre pas mal de choses sur la façon dont notre univers a évolué avec le temps.
Les télescopes spatiaux comme Hubble ou James Webb, par exemple, nous ont gratifiés de plusieurs « champs profonds », des photographies d'un angle réduit du ciel avec un très long temps de pause permettant de capter le plus de lumière possible venant d'objets très lointains et donc de visualiser tout un tas de galaxies très éloignées.
Les télescopes spatiaux comme Hubble ou James Webb, par exemple, nous ont gratifiés de plusieurs « champs profonds », des photographies d'un angle réduit du ciel avec un très long temps de pause permettant de capter le plus de lumière possible venant d'objets très lointains et donc de visualiser tout un tas de galaxies très éloignées.
9/16 Et donc cette plutôt chouette galaxie (qui demande hélas de bonnes conditions pour être visible, un peu de pollution lumineuse la fait rapidement disparaître) est située à deux millions d'années-lumière de nous. Ce qui signifie qu'elle ne ressemble déjà probablement plus à ce que nous en voyons aujourd'hui : deux millions d'années, c'est déjà amplement suffisant pour que, le temps que sa lumière arrive jusqu'à nous, cette galaxie ait quelque peu changé de tête.
L'espace étant si vaste que même la lumière a besoin d'énormément de temps pour faire le trajet fait que regarder loin, c'est regarder dans le passé : les autres galaxies étant encore plus éloignées de nous, la lumière que nous captons dans nos instruments aujourd'hui provient d'époques lointaines et peuvent donc nous renseigner sur ce à quoi ressemblait autrefois notre univers.
L'espace étant si vaste que même la lumière a besoin d'énormément de temps pour faire le trajet fait que regarder loin, c'est regarder dans le passé : les autres galaxies étant encore plus éloignées de nous, la lumière que nous captons dans nos instruments aujourd'hui provient d'époques lointaines et peuvent donc nous renseigner sur ce à quoi ressemblait autrefois notre univers.