Et puis il y a un autre souci : (3×2³+4)/10, ça fait 2,8… ce qui ne correspond pas au rayon de l'orbite de Jupiter. Par contre, (3×2⁴+4)/10, ça fait 5,2, ce qui qui pour le coup correspond parfaitement pour Jupiter. Et (3×2⁵+4)/10 nous donne 10, quand Saturne, dernière des planètes connues à l'époque, est à un peu plus de 9,5 unités astronomique, ce qui a environ l'air de coller aussi. Il faut donc décaler les deux dernières d'un cran. Est-ce qu'il nous manquerait une planète entre Mars et Jupiter ?

Le terme n'existait pas encore à l'époque, mais Titius a donc remarqué que 1, soit la distance Terre-Soleil, est égal à (3×2¹+4)/10. Bon, ça nous fait une belle jambe. Sauf que Mars est située un peu plus d'une fois et demie plus loin du Soleil que la Terre, donc à une distance d'entre 1,5 et 1,6. Or, 1,6 = (3×2²+4)/10. Et Vénus est pour sa part située à 0,7 unités astronomiques, ce qui est égal à (3×2⁰+4)/10. Il y a quand même une petite ressemblance.

Et effectivement, la comète se présente bien au rendez-vous, prouvant au passage de façon assez magistrale la théorie de la gravitation de Newton (puisque c'est en se basant sur elle que Halley a calculé l'orbite de la comète). Nous savons donc maintenant que les comètes, comme les planètes, font partie de notre système solaire, qui semble donc compter plusieurs sortes de trucs différents. Et c'est quelques années après cette chouette avancée scientifique, plus précisément en 1766, que commence réellement notre histoire.

Edmond Halley change la donne. Il a notamment remarqué, en remontant dans les archives, qu'une de ces comètes semble se manifester tous les 76 ans : un phénomène cyclique, ça laisse donc supposer un objet en orbite, même si celle-ci ne ressemble pas vraiment à celle des planètes. Halley a fait pas mal de calculs pour déterminer cette orbite, et nous prédit donc le retour de cette comète 76 ans après son dernier passage, soit en 1758.
Ah oui, au fait, si vous aviez manqué le thread sur 3I/ATLAS, c'est par là : https://fadrienn.irlnc.org/notice/AwyBqt6c4qOUfKUKjQ
Commençons par nous remettre un peu dans le contexte de l'époque, parce que oui, on replonge ici dans l'Histoire des sciences et dans la découverte de notre système solaire. Depuis les travaux de Copernic, puis de Kepler et de Newton, nous avons compris que (et comment) les planètes tournent autour de notre Soleil. Nous savons aussi, depuis les premières observations de Galilée à la lunette astronomique, qu'il peut y avoir des objets qui tournent autour des planètes, mais ça a longtemps été tout ce qu'on connaissait dans les environs.

En somme :
Les corrélations établies concernant l'adhésion des sciences étudiées à des normes de transparence et de réplicabilité ne sont “statistiquement significatives” que grâce à, à la fois :
1. Un choix de p-value fumeux,
2. Des mesures de politisation douteuses mais arrangeantes.
Au regard de ces mesures arrangeantes :
• Une est reprise telle quelle de la source, bien que peu adaptée à une telle analyse.
• L'autre, par contre, repose sur un choix qui diffère de celui fait dans la source sur la même question. Et sans ce choix différent, pas de “p < 0.10”.
Un des moments cools : vers la fin du parcours, arrivés devant le siège de la communauté de communes, un groupe de jeunes commencent à déployer un drapeau de la Palestine, et les gens autour se mettent spontanément à applaudir.
(Aussi, c'est peut-être parce que mon écran n'est pas assez large, mais le fait qu'il y ait besoin d'ouvrir le menu de navigation à gauche puis cliquer sur le bouton dédié pour voir quelles langues sont dispo n'est pas forcément hyper-pratique, en tout cas ça ne saute pas aux yeux que c'est partiellement traduit quand tu navigues sans savoir.)
Pour les gens chez qui le sondage ne s'affiche pas (ou si ses résultats ne sont pas synchronisés), 67% des gens ont voté pour Cérès et la loi de Bode, qui sera donc le thème du prochain thread.
20% ont voté pour les orchidées de Darwin et 13% pour l'héliocentrisme, donc je me garde ces deux sujets pour en parler une de ces prochaines semaines.
Enfin, personne n'a voté pour la tectonique des plaques, donc je me note de penser à activer les choix multiples sur le prochain sondage, parce que le vote uninominal, quand même, ç'pas terrible.
Ce matin, je siégeais dans un jury RNCP, et pour un des projet, un gars a choisi d'implémenter un LLM localement, pour la souveraineté numérique etc.
Fort bien.
Sa machine n'était pas assez puissante, et il n'a jamais réussi à mettre en prod son site.
C'est tout ce que j'ai à dire.
(Ça va, il n'est jamais connecté à Internet de toute façon, le logiciel qui est dedans se vautre dès qu'on n'est plus sur un réseau local.)
(Si vous voulez tout savoir, c'est un ordi de l'ancien système de projection qu'on a récupéré et adapté pour pouvoir le déplacer sur des événements.)
(Et il fait plus de bruit de ventilo que le vidéoproj' qui est à côté.)
Visiblement, l'habit ne fait pas le moine, mais il fait passer pour le rabbin.
– Mars est sur le bord de la zone habitable, et la ceinture d'astéroïde commence juste après, donc la partie intérieure de la ceinture est vraiment à la limite. D'autant qu'à cette distance, les vents solaires peuvent avoir une influence aussi,
– Une partie des astéroïdes de la ceinture sont des résidus (éventuellement recombinés) d'objets plus lourds qui ont été pulvérisés par des impacts, or les éléments les plus légers sont éjectés plus facilement,
– Les planètes géantes se sont vraisemblablement formées les premières, récupérant une bonne partie de la matière, et les planètes intérieures ont ensuite pris ce qui restait.
Il est fort probable que ces trois points jouent un rôle. Et probablement plusieurs autres auxquels je n'ai pas pensé :-)
(Et, je l'ai déjà dit mais ça coute rien de le redire : leur incompétence n'est pas la raison pour laquelle ce parti devrait être disqualifié d'office du débat public, leur fascisme l'est. L'incompétence, ça vient juste en plus.)
Étant donné la configuration du système solaire (il y a probablement des différences assez nettes pour les autres étoiles, vues les différences qu'il y a dans la configuration des planètes), un objet qui a une trajectoire de comète est originaire de la ceinture de Kuiper ou du nuage d'Oort. Or, d'après ce qu'on a pu déterminer jusque là, l'écrasante majorité des objets situés au delà de l'orbite de Jupiter contiennent une certaine proportion de glace.
L'eau est composée uniquement d'hydrogène et d'oxygène, qui sont deux des éléments les plus abondants de l'univers et qui se combinent relativement facilement, donc ce n'est pas spécialement surprenant. Assez probablement, c'est le fait de s'être formés à proximité du Soleil qui fait que les planètes telluriques et les astéroïdes de la ceinture principale contiennent peu d'eau.
(Blague à part, la carcinisation est un phénomène cool mais plutôt logique pour les crustacés, la forme de crabe étant beaucoup plus robuste et manifestement pas trop compliquée à obtenir en un nombre raisonnable de mutations.)
Sauf erreur de ma part, la loi de la gravitation telle que formulée par Newton s'applique uniquement aux objets massifs, ce n'est qu'à partir des travaux d'Einstein qu'on comprendra que la lumière y est également sensible (une des vérifications expérimentales de la relativité générale a été de constater que la lumière était bien affectée par la gravité, en observant la position des étoiles pendant une éclipse solaire).
Mais on savait déjà à l'époque de Laplace que la vitesse de la lumière est une vitesse limite impossible à atteindre pour un objet massif, donc un objet assez massif pour qu'il faille dépasser cette vitesse pour se libérer de son attraction est un concept intéressant même dans ce cadre.
Il faudrait cependant quelqu'un de plus compétent que moi pour entrer dans les détails à ce sujet.