Cinquième chapitre

Et v'là le final avec les révélations ^^

Message 1, par Elzen

§ Posté le 15/10/2011 à 18h 12m 37

V.


Nous nous regardâmes tous, stupéfaits. Il fallut un instant pour que l'inspecteur Casternade se ressaisisse, et propose un siège au nouveau venu. « Racontez-nous. »

L'agent de sûreté se laissa tomber sur le siège en question, et mit encore plusieurs longues secondes avant de reprendre son souffle et de prendre la parole.

« Je montais la garde devant sa chambre comme vous l'aviez demandé. La victime a passé un long moment à lire, son père lui ayant apporté plusieurs ouvrages la veille au soir. Elle a cependant fini par s'assoupir, et le livre qu'elle tenait à la main a fini par tomber au sol. Comme il s'agissait d'un beau livre, je me suis dit qu'il serait dommage de l'abîmer : je suis donc entré dans la chambre pour le ramasser et le refermer correctement. L'assassin devait veiller à l'extérieur, car sitôt que je me suis penché, après avoir tourné le dos à la porte j'ai reçu un violent coup sur le crâne qui m'a fait perdre connaissance. Lorsque j'ai repris mes esprits, la victime avait disparue. »

Je demeurais un instant silencieux, surpris par la nouvelle. Était-il possible que je me sois trompé, ou bien… ?

Victor hésita moins longtemps que moi. « Est-ce que la victime a reçu une visite dans la journée ?

– Seulement le médecin et quelques infirmiers.

– L'un d'entre eux lui a-t-il parlé de l'enquête, ou l'avez-vous fait vous-même ?

– Moi non… mais je crois me souvenir qu'un infirmier a tenté de le rassurer en lui disant que vous trouveriez le responsable… il a mentionné un paquet que l'hôpital vous avait fait envoyer… »

Bien sûr. Pour cette fois, l'élève avait surpassé le maître, et ce qui aurait pu provoquer la fin de nos suppositions en fut en fait la meilleure des confirmations. Je me tournais aussitôt vers l'inspecteur Casternade.

« Envoyez immédiatement des patrouilles au domicile Farlory et dans le reste du quartier.

– Vous pensez… Que doivent-ils rechercher ?

– Diego Farlory. »


L'inspecteur hésita un instant, et nous dévisagea Victor et moi l'air de chercher à saisir une vérité qui, à lui, échappait encore. N'y parvenant pas, il décida cependant de nous accorder le bénéfice du doute et sortit brusquement de son bureau pour alerter ses hommes.

Lorsqu'il revint, quelques instants plus tard, il était accompagné d'un jeune garçon, qui semblait avoir approximativement l'âge de Doyle.

« J'ai croisé celui-ci en descendant. Il vous cherchait. »

Je me tournais vers l'enfant. « Vous n'avez pas eu le temps de commencer à chercher.

– Pas eu besoin, m'sieur. On a essayé de vous rejoindre aussitôt dans votre bureau, mais vous veniez de partir, alors comme on nous a dit que vous étiez ici, j'suis venu : j'ai reconnu le type sur votre papier. C'est moi qu'il a chargé de la course.

– Tu pourrais en témoigner ?

– Ça veut dire quoi, “témoigner” ?

– Mettre par écrit ce que tu viens de me dire – un des agents s'en chargera si tu ne sais pas écrire –, le signer, et répéter ça sous serment devant un juge si on te le demande.

– Sous serment ? J'vais pas cracher par terre dans un bureau, mais à part ça, j'veux bien. »

Deux sur deux. Nous tenions enfin nos preuves. L'affaire allait se terminer ici et maintenant – pour partie, du moins, car nous ne tenions pas encore physiquement le coupable.

L'inspecteur Casternade, qui avait écouté notre échange en silence, s'impatienta. « Allez-vous m'expliquer ?

– Ayant acquis la certitude que notre homme avait utilisé un soporifique – c'était bien de l'éther sulfurique ? » Notre petit coursier opina gravement du chef. « …j'ai envoyé ces garçons rechercher le pharmacien auprès duquel il se serait fourni, ou le coursier qui serait allé l'acheter pour lui.

— Comment espériez-vous qu'ils parviennent à l'identifier ?

– Je leur avais donné, à chacun, un dessin que j'avais fait de l'apparence supposée du responsable. »

Sur mon invitation, le garçon sortit le papier de sa poche et le tendit à l'inspecteur. Celui-ci le déplia et l'observa, perplexe, avant de regarder lui.

« Comment t'appelles-tu ?

– Leblanc, m'sieur.

– Eh bien, Leblanc, tu serais donc prêt à jurer que cet homme t'a envoyé chercher auprès d'un pharmacien une dose conséquente d'éther sulfurique ?

– J'peux même vous donner le jour, l'heure, et le nom du pharmacien.

– Tu reconnaîtrais l'homme lui-même s'il se tenait devant toi ?

– Bien sûr, m'sieur. Montrez-le moi, vous verrez.

– Bien, dans ce cas, nous allons mettre ça par écrit. »

Il adressa un signe de tête à l'agent de sûreté qui se tenait encore avec nous, lequel sortit avec l'enfant pour aller prendre sa déposition. L'inspecteur continuait, quant à lui, de fixer le papier déplier sur lequel était tracé mon ébauche grossière du visage de Diego Farlory.


« J'espère que vous êtes conscient, Joseph, que ce que vous semblez vouloir m'annoncer est très difficile à croire. Certes, la victime a pu acquérir de l'éther sulfurique, mais cela peut n'avoir strictement aucun lien avec notre affaire. D'ailleurs, quel est le lien que vous envisagez ?

– Eh bien, avant de répondre à cette question, je dois vous expliquer quel est le raisonnement qui nous a permit, à Victor et à moi, de soupçonner que la victime elle-même pourrait être l'auteur de ce qui semble être un crime contre elle-même.

– Pour ça, je vous écoute… j'espère que vous serez convainquants. »

J'hésitais un instant pour choisir les termes adaptés. « L'explication que vous aviez formulé sur les lieux avait toutes les apparences de la vérité, ou presque, et nous avons failli nous y prendre nous aussi. C'était en fait ce qu'un esprit aussi brillant et retors que celui qui a pu imaginer tout ceci voulait que nous pensions.

– Et qu'est-ce qui clochait, d'après vous ?

– Le coffre demeuré fermé. Certes, l'explication que vous avez avancé aurait pu être satisfaisante… cependant, il y a un détail que vous n'avez peut-être pas remarqué, et auquel, d'ailleurs, sur le moment, personne n'a prêté attention : il était le plus proche de la trappe. C'est sur lui que Victor a prit appui pour descendre de la chambre, et sur lui, sans doute, que le voleur a prit appui pour y remonter. S'il craignait d'attirer l'attention, pourquoi n'avoir pas commencé par forcer le coffre le plus proche de lui ?

– Il pouvait avoir prévu, justement, de terminer par celui qui serait le plus proche de sa route de fuite – ce qu'il semble avoir fait.

– L'objection nous est également venue à l'esprit. Mais dans ce cas, pourquoi s'être arrêté en route ? Il avait commencé à forcer la serrure : même alors que la maison était emplie d'agents de sûreté, personne à part lui ne connaissait l'existence de cette trappe : il aurait pu achever son travail, puis s'enfuir pendant que l'on serait occupés à ouvrir la porte de la salle des coffres.

– C'eut été audacieux… mais je vous l'accorde, autant que de rester tranquillement dans la salle des coffres en attendant un moyen de sortir qu'il n'avait aucun moyen de prévoir, ne pouvant voir à travers les murs.

– Exactement. Aussi nous sembla-t-il particulièrement improbable que ce coffre demeuré fermé fut par hasard précisément celui dont le contenu, fait de titres de propriétés, était le plus délicat à écouler, car la vente d'une propriété demande un acte officiel, au contraire de celle d'un bijou ou d'une obligation au porteur.

– S'il connaissait le contenu des coffres, il n'aurait même pas prit la peine de tenter de forcer la serrure… sauf pour nous induire en erreur en faisant croire que ce n'était pas le cas, en effet. Votre explication tient debout, jusque là, mais tout de même… »


« Le contenu de ce coffre avait une autre particularité : il permettait au banquier de reconstituer sa fortune personnelle. Ce qui signifiait que notre homme pouvait conserver pour des usages personnels la somme colossale dérobée lors de ce vol sans que les membres de la famille Farlory n'en soient lésés dans leur train de vie. Cet argent appartenant au père, et non au fils, ce dernier était donc doublement gagnant s'il empochait le fruit du vol.

– Et vous pensez qu'il serait allé jusqu'à se poignarder lui-même pour cela ?

– Cela paraît effectivement difficile à croire… mais quelle meilleure manière de se poser en victime insoupçonnable d'un vol dont il aurait, par la simple présence de la trappe dans sa chambre, que nous aurions finis par trouver, pu être accusé ?

– Cependant, à l'hôpital, quand vous lui avez annoncé la présence de cette trappe, sa surprise m'a paru sincère.

– À moi aussi. Et je pense qu'il était effectivement surpris. Mais parce que nous avions découvert, dès le premier jour, un point crucial qu'il espérait nous voir mettre longtemps à trouver, et non pas parce que nous lui apprenions son existence.

– C'était tout de même un terrible risque qu'il prenait…

– Pas nécessairement. Les médecins ont dit qu'il n'avait été que très légèrement atteint, comme s'il avait su où frapper pour que cela semble spectaculaire, mais que cela laisse le moins de séquelles possible. Si nous fouillons dans son passé, je suis certain que nous y trouverons quelque chose ressemblant à une formation médicale. Il était, après tout, suffisamment qualifié pour savoir que c'était d'éther sulfurique qu'il aurait besoin.

– Nous en revenons donc à votre fameux produit. Quel rôle a-t-il joué, d'après vous ?

– Eh bien, puisqu'il ne pouvait commettre le vol au moment où celui-ci semblait s'être déroulé, étant allongé, blessé, au sol ; et qu'il n'a ensuite quitté l'hôpital que tout récemment, il a nécessairement dû procéder plus tôt.

– Après que son père et lui aient fini leurs comptes, et que la maisonnée se soit endormie. Donc entre minuit et deux heures et demie cette nuit-là.

– C'était aussi ma conclusion. Or, j'ai interrogé le garde : il dit s'être légèrement assoupi à ce moment. Notre voleur se sera plutôt débrouillé pour l'endormir puis, certain de ne pas être dérangé, se sera introduit par la trappe pour mettre en scène la salle des coffres. Connaissant, sans doute, les combinaisons, il n'aura pas eu besoin de faire de bruit pour les ouvrir, ni pour leur infliger des dégâts davantage destinés à nous tromper qu'à forcer réellement les serrures.

– Et qu'aurait-il fait du butin, selon vous ?

– Son temps était limité : il l'aura sans doute dissimulé à proximité. Soit ailleurs dans la maison, soit quelque part aux alentours.

– Et c'est pour cela que vous m'avez fait envoyer des hommes près de son domicile : pour le cueillir lorsqu'il viendra rechercher son butin. »


L'inspecteur Casternade, je le sentais, commençait à être convaincu par mes explications. Cependant, il ne l'était qu'à titre personnel.

« Cela se tient, mais le seul témoignage de votre gamin des rues ne suffira pas à établir la vérité devant un tribunal. Pour un jury, il sera la victime, et non le coupable.

– C'est là qu'intervient le paquet que vous avez reçu de l'hôpital. Pouvons-nous le voir ? »

Il l'envoya chercher aussitôt. « Cette idée-ci ne nous vient que de mon assistant, aussi vais-je lui laisser le soin d'apporter la preuve définitive. »

Victor, quelque peu intimidé, s'approcha du paquet et l'ouvrit.

« Les vêtements de nuit qu'il portait au moment du crime ?

– Exactement. Voyez-vous, je me suis dit que s'il avait été capable de se poignarder lui-même pour échapper aux soupçons, il aurait certainement prit d'autres précautions. Or, son père nous a affirmé, en reconnaissant le professeur, qu'il avait lu tous ses livres. Je me suis souvenu de cette affirmation, et j'ai été, sans doute, avantagé par le fait que je ne connaissais qu'un seul des livres en question : celui qui traitait des empreintes digitales.

– Et vous en avez déduit que, s'il avait lu ce livre comme les autres, il aurait prit la précaution de porter des gants.

– Certainement. D'une part parce que nul n'était censé avoir touché la trappe, et d'autre part parce qu'il était probable que seul son père ait manipulé les coffres eux-mêmes – ce que le relevé d'empreintes a d'ailleurs confirmé. Puisqu'il n'a pas utilisé son propre couteau, j'ai supposé qu'il n'aurait pas utilisé ses propres gants non plus : il devait donc s'arranger pour faire disparaître ceux dont il s'est servi.

– Il pouvait, tout simplement, les laisser avec son butin.

– Bien sûr. Mais n'oubliez pas qu'il devait laisser son butin à proximité : si jamais ce dernier venait à être découvert pendant qu'il était à l'hôpital, on aurait pu le retrouver, et peut-être y relever ses empreintes, puisqu'il n'a pas pu ne pas toucher les gants eux-mêmes. En les en séparant, il faisait en sorte que même si l'on retrouvait le butin, on n'ait aucun moyen de remonter jusqu'à lui… et donc, dans le pire des cas, son opération n'aurait rien changé à sa situation.

– Vous pensez donc qu'il s'est débarrassé de ses gants… dans ses vêtements ?

– Il espérait, je suppose, qu'on n'y fasse pas attention, et qu'ils soient détruits parce qu'inutiles. Un infirmier nous a confirmé que c'était ce qui se passait habituellement. »

Le jeune homme commença alors à examiner sous nos yeux le linge taché de sang, et y découvrit effectivement, fixée à l'intérieur, juste sous la blessure, la paire de gants recherchée.

« Quand l'infirmier l'a averti que ses habits vous avaient été envoyé, il a compris que son plan n'avait pas marché et que nous allions découvrir son astuce. Il aura donc fait semblant de dormir, pour attirer l'agent de sûreté qui gardait sa porte, puis l'aura assommé lui-même pour prendre la fuite, simulant son propre enlèvement en espérant gagner du temps. »


Tout était dit, et cette dernière preuve acheva de convaincre notre inspecteur.

« Quel… saligaud. Dire que j'étais persuadé de m'être fait avoir, je n'imaginais pas que ce soit à ce point-là. »

Je me sentis obligé d'intervenir. « Finalement, c'est moi, et non vous qui, par mon manque de précaution, suis responsable de sa fuite. Si j'avais seulement j'avais pensé à dire au personnel de l'hôpital de ne surtout parler à personne de ce paquet, ou si je vous avais exposé nos suppositions plus tôt…

– Je vous retourne vos propres paroles, Joseph : ne vous tourmentez pas ainsi ; vous n'avez commis aucune erreur. Les infirmiers n'auraient sans doute pas vu la nécessité de tenir leur langue devant la victime, et moi-même, sans la preuve et le témoignage que vous venez de m'apporter, je ne vous aurais certainement pas cru. Il a été très fort en imaginant tout cela, et vous l'avez été plus encore en le démêlant aussi vite. Mais même vous ne faites pas encore de miracles.

– Oui… nous avons eu de la chance de trouver ces preuves, mais il en a eu plus encore d'être mis au courant et de pouvoir s'enfuir. Ce n'est pas quelque chose sur lequel nous pouvions agir…

– N'oubliez pas que nos hommes sont partis sur place. S'il doit prendre la fuite, il ne le fera sûrement pas sans essayer de récupérer son butin, et alors nous le coincerons. »


Mais nous n'eûmes aucune bonne nouvelle des policiers envoyés sur les lieux. Peut-être étaient-ils en nombre insuffisant, compte tenu des effectifs déjà employés à se concentrer sur le vol du musée, qui avaient été dépêchés par toute la ville avant que l'inspecteur Casternade n'ait pu les envoyer sur place. Peut-être, connaissant mieux le quartier, notre homme fut-il simplement le plus fort, ou bien ne se risqua pas à venir rechercher son butin. Toujours est-il qu'il demeura insaisissable.

La famille Farlory s'en remit très bien, n'ayant eu qu'à vendre quelques-unes de ses propriétés pour retrouver son train de vie originel, mais raya, après l'exposé des preuves, le nom de Diego de ses archives familiales. S'il affectait de ne plus reconnaître son fils, je crois que le vieux banquier lança néanmoins plusieurs détectives privés à sa poursuite.

Les jours s'écoulaient, et nous reprîmes nos activités, moi de professeur, et Victor d'étudiant. Par la suite, d'autres cas se présentèrent à nous, et il me seconda de nouveau comme il l'avait fait lors de cette première affaire. Extérieurement, son enthousiasme et cette confiance innocente ne semblèrent pas être affectées par cette demi-victoire où le coupable, quoiqu'identifié par nous, avait pu s'enfuir en emportant son butin.

Plusieurs fois, cependant, nous reparlâmes de cette affaire et de la façon dont elle s'était conclue.

« Vous croyez que nous le retrouverons un jour ?

– Le retrouver et l'arrêter, je l'espère. En tout cas, nous entendrons de nouveau parler de lui. Quand un esprit aussi brillant et retors que celui de Diego Farlory se lance dans le crime, ce n'est pas pour s'arrêter en si bon chemin. »

Message 2, par grim7reaper

§ Posté le 15/10/2011 à 22h 40m 46

Citation (Elzen)

L'inspecteur Casternade, qui avait écouté notre échange en silence, s'impatienta. « Allsez-vous m'expliquer ?

« Allez » me semble plus juste ;)


Et vers la fin :

Citation (Elzen)

Les jours s'écoulaient, et nous reprîmes nos activité, mon de professeur, et Victor d'étudiant.

s/mon/moi/

Message 3, par Elzen

§ Posté le 15/10/2011 à 23h 49m 17

En effet, je corrige ^^


(J'ai fait des tonnes de fautes de frappe, dans ç'chapitre 😲 )


Et sinon, l'histoire, t'en as pensé quoi ? Ton avis, au moins 😋

Message 4, par grim7reaper

§ Posté le 16/10/2011 à 0h 15m 23

J’ai bien aimé, j’ai trouvé ça plutôt sympa.

Par contre, dès la fin du chapitre 3 je me doutais que c’était la victime le coupable :p

Message 5, par Elzen

§ Posté le 16/10/2011 à 0h 17m 59

Bah comme quoi c'était pas aussi parachuté que ce que je craignais ^^


J'attends d'avoir quelques autres retours pour savoir si c'était trop évident ou pas.


T'peux dire pourquoi tu t'en doutais ?

Message 6, par grim7reaper

§ Posté le 16/10/2011 à 0h 24m 04

Bah à la fin du chapitre 3 ils n’en parlent pas à l’inspecteur car ils attendent d’avoir des preuves béton. On peut donc penser (et le chapitre suivant va dans ce sens) que c’est parce que le coupable est particulièrement insoupçonnable et que l’inspecteur risque de ne pas les croire, donc le coup de la victime semble assez évident ^^

Message 7, par Elzen

§ Posté le 16/10/2011 à 0h 27m 56

Ça se tient ^^


Encore qu'il aurait aussi fallu des preuves en béton pour accuser, par exemple, le père Farlory, voire carrément les trois secouristes ensemble 😋


Bravo, en tout cas 😉

Message 8, par grim7reaper

§ Posté le 16/10/2011 à 0h 35m 13

Citation (Elzen)

Encore qu'il aurait aussi fallu des preuves en béton pour accuser, par exemple, le père Farlory, voire carrément les trois secouristes ensemble 😊 p:

Oui ils auraient fallu des preuves pour les autres aussi, mais celui qui était le plus insoupçonnable reste le fils : c’est quand même celui qui est poignardé et ça constitue un bon alibi ^^'


Citation (Elzen)

Bravo, en tout cas 😉

Merci ^^, surtout que je suis pas vraiment un habitué du genre policier.

Message 9, par curiosus

§ Posté le 13/04/2013 à 17h 13m 06

Bonjour


Un mal de dos restreignant mes déplacements , j'ai donc continué d'explorer ton livre d'argent.

J'ai bien aimé cette nouvelle, mais assez vite j'ai orienté mes soupçons sur la "victime" moins à cause de faits ,encore qu'un cambrioleur qui veut neutraliser sa victime s'assure qu'il a fait son "travail" correctement que sur une impression d'ensemble.

Dans une énigme à la chambre fermée il faut toujours regarder ailleurs que là ou le narrateur veut vous emmener .

Puis il y avait le fait de la non connaissance de la trappe , cela aussi semblait un "truc" pour détourner le lecteur mais qui a , pour moi, eu l'effet inverse

En résumé: j'ai passé un bon moment

(Suite au décès inopiné de mon précédent serveur, je profite de mettre en place une nouvelle machine pour essayer de refaire un outil de blog digne de ce nom. J'en profiterai d'ailleurs aussi pour repasser un peu sur certains articles, qui commencent à être particulièrement datés. En attendant, le système de commentaires de ce blog n'est plus fonctionnel, et a donc été désactivé. Désolé ! Vous pouvez néanmoins me contacter si besoin par mail (« mon login at ma machine, comme les gens normaux »), ou d'ailleurs par n'importe quel autre moyen. En espérant remettre les choses en place assez vite, tout plein de datalove sur vous !)