§ Posté le 24/02/2014 à 0h 11m 19
Plusieurs saga ont été particulièrement emblématiques dans l'histoire du jeu vidéo. Final Fantasy, par exemple, est sans doute le titre le plus connu pour ce qui concerne le jeu de rôle « à la japonaise »(1) (bien que ce soit loin d'être le seul représentant du genre, mais c'est un autre sujet). The Legend of Zelda, dont je veux vous parler ici, est peut-être aussi connu, dans un autre genre : sans doute cet article n'apprendra-t-il donc pas grand chose à une partie de mon lectorat. Néanmoins, ce n'est pas parce que c'est très connu qu'il n'y a rien à en dire.
Plantons donc le décor :
L'Univers de Zelda
Le monde d'Hyrule fut créé par trois déesses : Din, de ses bras enflammés, sculpta le sol et façonna la terre. Farore y fit naître la vie, sous toutes ses formes. Nayru apporta au monde nouveau-né l'ordre, la loi, la science et la magie. Leur tâche accomplie, les trois déesses regagnèrent les cieux, laissant derrière elles, enfermé dans un sanctuaire secret connu sous le nom de « Terre d'Or », un artefact constitué de trois triangles d'or et renfermant une grande partie de leur pouvoir : la Triforce.
Nombreux sont ceux qui cherchèrent à s'emparer de cette Triforce et des pouvoirs qu'elle renfermait. L'un d'eux, un voleur du nom de Ganondorf, faillit y parvenir. Mais les déesses avaient protégé leur œuvre : seul un individu au cœur pur pouvait réellement détenir la Triforce. Lorsque le sombre Ganondorf posa sa main sur l'artefact, celui-ci vola en éclat, et le voleur ne put conserver pour lui que le fragment de la Force.
Les deux autres fragments, celui de la Sagesse et celui du Courage, furent transmis à deux êtres au cœur pur, dont le destin était de s'opposer à Ganondorf et de ramener la paix en Hyrule : la princesse Zelda, et un jeune homme du nom de Link. Grâce à leur aide, le conseil des Sages parvint à enfermer Ganondorf dans la Terre d'Or, dont les entrées furent scellées. Mais il est dit qu'un jour, Ganon, l'être démoniaque que le voleur était devenu grâce aux pouvoirs divins dont il s'était emparé, parviendra à briser les sceaux et à revenir en Hyrule…
Voilà quel est l'univers de base de la plupart des jeux de la saga. Nous y contrôlons toujours Link, ce jeune héros en costume vert (quoiqu'il puisse souvent acquérir, au cours de l'aventure, deux autres tenues, l'une bleue et l'autre rouge), qui, détenteur du fragment du Courage (ce qui ne lui donne en fait aucun pouvoir particulier), s'efforce de s'opposer aux actions maléfiques en jeu dans le royaume.
Ganon est l'ennemi le plus récurrent de la saga, qu'il soit directement présent ou simplement évoqué ; toutefois, l'histoire n'a pas manqué d'être renouvelée, et il est totalement absent de certains opus. Transformé en démon par les pouvoirs divins malmenés par ses noires ambitions, son aspect rappelle plus ou moins celui d'un énorme sanglier, et ses pouvoirs sont tels qu'il faut des instruments spéciaux pour pouvoir en venir à bout.
Quant à cette Zelda, qui a donné son nom à la saga, elle a au moins le bon goût de ne pas être totalement ce cliché de princesse qui n'est là que pour se faire kidnapper, puis secourir : volontaire et déterminée, elle tente d'aider Link de son mieux, souvent seulement par des conseils, mais parfois également en maniant l'arc ou l'épée. Son apparence varie plus ou moins selon les épisodes(2), mais elle est généralement représentée sous la forme d'une jeune femme aux cheveux châtains vêtue d'une robe blanche.
Le mode de jeu
Nous contrôlons donc Link, un jeune homme (ou parfois un enfant) qui, bien qu'il soit le « Héros du Temps » choisi par la Triforce, n'a par lui-même à peu près aucun pouvoir particulier. Dans certains épisodes, il apprend un peu de magie auquel il peut faire appel juste en bougeant les bras, mais pour l'essentiel, c'est en manipulant des objets, magiques ou non, qu'il parvient à faire des choses intéressantes.
Le plus emblématique de ces objets est sans doute son épée, l'Épée de Légende(3), seule arme susceptible de vaincre Ganon… ce qui ne l'empêche pas d'en manier parfois quelques autres, ni d'autres sortes d'armes de contact, dont notamment un marteau. Link se bat également à distance, avec trois armes principales : un boomerang, permettant aussi de déclencher des interrupteurs et de ramener des objets, un grappin, permettant aussi de se déplacer vers des endroits autrement inaccessibles, et un arc. Ce dernier étant remplacé, lorsque Link est enfant, par un lance-pierre.
À cet arsenal viennent s'ajouter des bombes, ainsi que tout un tas d'objets divers et variés : canne magique permettant de fabriquer des blocs, baguettes et médaillons lançant divers sortilèges, bracelets permettant de soulever des objets lourds, plume permettant de sauter, lanterne, plusieurs boucliers, diverses sortes de bottes…
Il y a également souvent à découvrir (plus ou moins facilement) quatre bouteilles vides, que l'on peut ensuite utiliser pour stocker diverses sortes de potions, ou bien des fées qui se libéreront seules quand Link sera tué, et lui rendront la vie en repartant.
Chaque objet rend possible un certain nombre d'actions, et il est souvent nécessaire de posséder un objet particulier pour pouvoir franchir certains obstacles, ce qui fait que la carte du monde se découvre au fur et à mesure du jeu. Car ces objets ne sont bien sûr pas offerts en début d'aventure : on les récupère en résolvant des énigmes, en réussissant quelques mini-jeu, ou en ouvrant des coffres spéciaux dans les « donjons »(4), et notre héros gagne donc en possibilités au cours du jeu.
Il gagne également en résistance : le cœur de chaque « donjon » est gardé par un monstre particulièrement puissant ; et une fois celui-ci vaincu, nous récupérons une augmentation du maximum de vie du personnage, sous la forme d'un « receptacle en forme de cœur ». D'autres augmentations sont disponibles en récupérant des « quarts de cœur » dissimulés un peu partout dans le jeu.
Pas de système de niveau et d'expérience comme dans les jeux de rôle, donc ; mais un personnage qui combat directement ses ennemis, et que l'on doit donc manier avec adresse. L'on doit éviter les coups, et trouver le moyen de battre des ennemis qui, étant de types différents, ont tous des formes, des comportements et des points forts et faibles qui varient. Ce qui rend le jeu d'autant plus amusant.
Je n'ai malheureusement pas joué à tous les épisodes de la saga, mais en voici au moins quelques uns que je peux vous décrire, et que je vous recommande vivement d'essayer si vous en avez l'occasion :
Legend of Zelda
Le premier du nom, paru sur NES quand j'étais tout gosse. Et qui se distinguait des autres jeu NES par le fait que sa cartouche était dorée, et non pas grise comme les autres.
Le jeu est malheureusement assez pauvre en dialogues et en explications. On démarre seul au milieu de nulle part, on nous donne une épée, et l'on doit se mettre à explorer la carte pour trouver les différents niveaux, que l'on devra ensuite explorer(5). Cette carte est assez grande, et se retrouver dans tous ses secrets fait déjà partie des difficultés du jeu ; d'autant plus qu'il n'y a pas vraiment de possibilité de prendre des notes dans le jeu (mais qu'on peut le faire à côté, sur papier).
Malgré ce côté assez « brut de décoffrage » qui pêche un peu pour la convivialité, ce jeu est assez impressionnant, surtout compte tenu des contraintes techniques de l'époque ; et les amateurs d'exploration libre y trouveront bien volontiers leur compte. Et le dragon du niveau 1 reste un grand souvenir vidéoludique.
The Adventure of Link
Le second opus de la série est l'exception qui confirme la règle. Il intègre des éléments de jeu de rôle, dont notamment une progression par expérience, et une grande partie se joue en vue de côté plutôt qu'en vue de dessus. J'aurais en fait assez peu de choses à vous en dire : j'y avais beaucoup moins accroché, à cause de ces particularités. Mais sans doute plaît-il davantage à d'autres personnes.
A link to the past
Le troisième opus de la saga… le meilleur, selon moi, toujours indétrôné. D'abord, parce que j'accroche généralement beaucoup plus à ce genre de graphismes qu'à la 3D qui l'a remplacé par la suite. Ensuite parce que l'histoire y est bien mieux développée que dans le premier opus, avec pas mal d'aspects assez intéressants. Enfin parce qu'il est superbement bien dosé : de grandes possibilités d'exploration, des « donjons » très peu rébarbatifs, et surtout une répartition des objets assez intéressante : chaque objet découvert offre de nouvelles possibilités, presque jusqu'au bout de l'aventure (c'est par exemple l'un des rares jeux où le deuxième niveau de bracelets de puissance a véritablement un intérêt).
Bon, pour autant, il n'est pas parfait non plus. Le bouclier-miroir, par exemple, l'un des objets récurrents de la saga, y est comme souvent très peu exploité (il faut dire que c'est l'un des derniers objets que l'on trouve, et que l'on peut avoir fini toute l'exploration avant d'y arriver). Et puis, illogisme classique de ce genre de jeu : s'il est nécessaire, pour vaincre Ganon, d'obtenir des flèches d'argent plutôt que des flèches ordinaires, à partir du moment où l'on obtient celles-ci, toutes les flèches du jeu deviennent des flèches d'argent, et il n'y a plus du tout de flèches ordinaires. Je regrette également qu'on n'y garde pas la pelle. Mais bon…
L'histoire se base sur celle que je vous ai expliquée ci-dessus : voici bien longtemps que Ganon est enfermé dans la Terre d'Or, qu'il a peu à peu transformé en monde des ténèbres, reflet du monde de la lumière que constitue Hyrule. Si je dis « reflet »(6), c'est que les deux mondes sont assez proches l'un de l'autre, et que ce qui se passe dans l'un influe sur ce qui arrive dans l'autre. Il nous faudra explorer les deux, en tirant parfois profit de cet état de fait.
Mais avant de pouvoir jouer à voyager entre les mondes, il faut commencer par explorer celui dans lequel nous nous trouvons au départ. Le château d'Hyrule est sous l'emprise d'un sortilège lancé par Agahnim, un puissant sorcier, qui est en fait une nouvelle incarnation de Ganon, cherchant à briser le sceau des sept sages pour libérer la part de lui toujours enfermée de l'autre côté. Pour vaincre ce sorcier, il sera nécessaire de retrouver l'épée de légende(7) ; et seul le détenteur de trois médaillons magiques sera capable de sortir l'épée de son piédestal…
Link's Awakening
Un excellent opus également, le premier qui soit paru sur console portable. L'histoire, quoiqu'assez intéressante, est sans grand rapport avec le reste de la saga : Link se réveille sur une île mystérieuse, manifestement après un naufrage. Ganon n'y apparaît pas, et le nom de Zelda n'est évoqué qu'une fois (Link appelle ainsi, par erreur, la jeune femme qui l'a recueilli lorsqu'il se réveille ; laquelle répond me semble-t-il qu'elle ne sait pas de qui il s'agit). En revanche, nous apprenons qu'une mystérieuse entité appelée le poisson-rêve dort quelque part sur l'île, et que son sommeil est troublé par la présence de nombreux monstres…
Malgré cette histoire différente, le jeu initie un certain nombre d'éléments qui seront repris par la suite. Notamment, le fait qu'une chouette intervienne à certains endroits pour nous donner des conseils ; ainsi que la série d'échanges que l'on peut réaliser pour obtenir finalement un objet assez important…
Cette fois encore, l'exploration de la carte est assez bien dosée, quoique certains objets soient sans grand intérêt (les bracelets de deuxième niveau, par exemple, ne servent à peu près que dans le « donjon » dans lequel on les obtient). On trouve notamment un mini-jeu de pêche (ceci également sera repris par la suite), ainsi qu'un passage en radeau dans des rapides assez amusant.
Un seul monde est à explorer dans cet opus ; mais il est suffisamment riche pour que ça ne pose pas de soucis.
Ocarina of Time
Autre opus majeur, le premier de la génération 3D. J'y ai rejoué récemment : c'est en fait en le finissant que j'ai eu l'idée d'écrire cet article. Globalement assez réussi, il reprend quelques uns des bons aspects des opus précédents (la pêche, notamment, de point de détail qu'elle était dans l'épisode sur GameBoy, devient un mini-jeu assez soigné), tout en introduisant quelques nouveautés assez intéressantes, comme par exemple le fait que les nouvelles pièces d'équipement ne sont plus des améliorations qui viennent remplacer les précédentes, mais des objets différents, dotés d'autres caractéristiques, et que l'on peut donc choisir selon la situation.
L'amélioration des capacités (nombre maximal de flèches ou de bombes transportées, par exemple) se fait de manière plus amusante (quoique parfois difficile) que dans l'épisode sur SuperNintendo, où il s'agissait surtout d'un achat un tantinet rébarbatif ; et le bouclier miroir y trouve enfin une véritable utilité, quoique encore limitée par le fait qu'il s'agisse une fois de plus de l'un des derniers objets trouvés. En contrepartie, l'exploration du monde y est moins soignée (en gros, une fois le premier « donjon » terminé, on a assez rapidement accès à presque tout, et certaines parties du monde sont d'un intérêt assez limité. Certains temples sont par ailleurs assez rébarbatifs (beaucoup de joueurs gardent un très mauvais souvenir de celui de l'eau, me suis-je laissé dire).
L'un des aspects intéressants de ce jeu, le premier dans lequel Link reçoit son surnom de « Héros du Temps », est qu'il se déroule en deux époques : nous commençons avec un Link enfant, puis il devient « adulte » (si mes calculs sont exacts, « adolescent » serait plus indiqué…), mais un élément magique lui permet alors de revenir dans le passé et de retrouver sa forme d'enfant. Bien sûr, ce qui se passe dans le passé peut influer sur le futur…
Globalement, ça ne donne quand même pas deux mondes à explorer ; mais c'est suffisant pour tenir le joueur en haleine un certain temps, et donner à l'histoire quelques aspects intéressants.
Cette histoire-ci se déroule dans le passé, par rapport à ce que je présentais au dessus : l'histoire du jeu raconte comment Ganondorf s'est emparé de la Triforce (enfin, du fragment de la force), et l'un des objectifs est d'éveiller des sept sages pour l'enfermer dans le futur monde des ténèbres. C'est assez intéressant ; quoique ça ne corresponde pas tout à fait à la façon dont les choses sont décrites dans les quelques épisodes se situant plus tard.
L'ensemble contribue néanmoins à étoffer l'univers, notamment en y introduisant plusieurs ethnies parmi les « humains » du jeu (Hyliens, Gerudos, Sheikas), ainsi que d'autres espèces que l'on retrouvera par la suite (Gorons et Zoras)(8). Et puis, c'est aussi le premier jeu dans lequel apparaît Epona, le cheval de Link.
Oracles of Ages/Seasons
Deux opus parus sur consoles portables, reprenant le moteur précédemment utilisé tout en introduisant de nouveaux objets et quelques mini-jeux pour l'enrichir. On y découvre ainsi des graines de diverses sortes, produisant des effets variés, que Link peut utiliser directement ou bien tirer à l'aide de plusieurs versions différentes de lance-pierre. Certains éléments sont particulièrement réussis (j'ai par exemple beaucoup apprécié, dans l'un des deux, la cape, qui sert d'amélioration à la plume en permettant à Link de faire des sauts beaucoup plus grands).
On y quitte l'environnement habituel d'Hyrule pour découvrir deux nouvelles régions, Holodrum et Labrynna, dans lesquels des sbires de Ganon tentent de s'emparer du pouvoir, espérant faire revenir leur maître. Les deux jeux sont complémentaires, un système de codes permettant de jouer le second comme étant la suite du premier, peu importe celui par lequel on ait commencé (il semble qu'à la base, trois opus avaient été prévu, mais les concepteurs ont finalement décidé que ce serait trop dur à gérer et que deux suffiraient).
Dans l'ensemble, s'appuyant sur pas mal d'éléments déjà établis, ils sont assez réussis ; leur plus grand intérêt réside surtout dans le fait que, comme dans certains des précédents, nous avons véritablement plusieurs univers à explorer.
Dans l'un, le Temple des Saisons a été envoyé par le général Onox dans un monde appelé Subrosia, que Link devra donc entièrement visiter en plus d'Holodrum pour récupérer les pouvoirs dont il a besoin. Subrosia est un monde finalement assez petit ; mais les pouvoirs des saisons que l'on y obtient permettent de donner à Holodrum des aspects assez différents, ce qui fait qu'il y a presque quatre mondes en un.
Dans l'autre, Link doit apprendre, pour déjouer les plans machiavéliques de la sorcière Veran, à voyager dans le temps, et c'est le monde de Labrynna tout entier que nous pouvons découvrir en deux époques, séparées de quatre siècles. Les possibilités sont encore augmentées par le fait que la mer couvre une partie de la carte, et qu'une « tenue de sirène » nous permet non seulement de nager à sa surface, mais également d'explorer ses profondeurs.
Nous y retrouvons Gorons et Zoras, et y faisons également la connaissance de deux autres sortes de créatures : les Subrosiens et les Tokays, qui contribuent tous deux à donner à l'univers un aspect assez décalé qui n'est pas déplaisant.
Twilight Princess
Le plus récent auquel j'ai joué, qui m'a ramené vers la saga après une longue pause. Sûrement du fait de la façon de jouer amenée par la Wii (on donne maintenant des coups d'épées en remuant la manette plutôt qu'en appuyant sur un bouton), Link, qui était jusque là gaucher, y est devenu droitier, comme la majorité du genre humain, et donc de ses joueurs (ce qui ne m'a pas empêché de faire tout le jeu en maniant l'épée de la main gauche, ce qui revient en fait à peu près au même).
Pour celui-ci, on découvre à Link quelques camarades plus jeune, et surtout une camarade de son âge qui est sans doute plus qu'une amie (bien que, si je me souviens bien, la chose ne soit jamais vraiment explicitée), qui seront enlevés par des monstres, et qu'il devra partir secourir, chevauchant une fois encore sa fidèle Epona. On lui découvre également un nouvel aspect : affecté par un sortilège lancé par Xanto, redoutable sorcier venu du monde du Crépuscule, il se retrouve plusieurs fois métamorphosé en loup…
À nouveau, cet opus améliore grandement certains points, et est “en contrepartie” décevant sur d'autres plans. Dans les points positifs, on peut compter une histoire assez intéressante ; une Midora qui, loin d'être une fée, remplace assez avantageusement Navi ; et des combats à cheval particulièrement bien réussis.
Certains objets nouveaux ou améliorés sont également très sympathiques : ainsi, le boomerang y devient un boomerang tornade, causant des tourbillons de vent sur son passage, et Link s'équipe d'un énorme boulet qu'il peut faire tourner autour de lui comme un fléau. La combinaison de deux grappins permet également quelques acrobaties intéressantes. L'aérouage, une grosse roue dentée que Link peut utiliser comme une sorte de skateboard, était également très prometteur ; malheureusement, si son utilisation est très importante dans son donjon d'origine, il ne sert à peu près plus à rien ensuite.
Dans les points négatifs se trouvent aussi et surtout le fait que le monde du Crépuscule, que l'on s'attendait à découvrir comme un second univers aussi important que ceux des opus précédents, est finalement très réduit : on n'y entre qu'à la toute fin du jeu, et ce qu'on en voit est seulement un « donjon » de plus.
Pour autant, la carte du monde d'Hyrule est assez vaste et offre pas mal de possibilités d'exploration, ce qui est tout de même quelque chose, même si certaines régions se résument presque au « donjon » qui s'y trouve.
Il me reste bien sûr encore pas mal de jeux de la saga à découvrir (quoique je ne sois pas sûr de les faire tous). Je projette prochainement de débuter Majora's Mask, et je tâcherai un de ces jours de me procurer Phantom Hourglass et Spirit Tracks, histoire de rentabiliser un peu ma DS qui n'a servi à peu près que pour les Professeur Layton. Je vous tiendrai peut-être au courant ; d'ici-là, n'hésitez pas à donner vos avis
Edit : mon avis sur ces deux opus sur DS a désormais sa propre page ; et je viens également de publier cet autre article sur le dernier né de la saga, ainsi que sur quelques réflexions sur l'histoire.