Enseignements

Quelques précisions sur les missions et les statuts des enseignants en France

Message 1, par Elzen

§ Posté le 22/09/2013 à 18h 47m 19

Allez donc faire comprendre à des élèves que l'enseignement primaire n'est pas primaire, que le secondaire est loin d'être secondaire et que le supérieur est parfois moyen.

Le Chat, Philippe Geluck.


Commentaire du Chat


L'enseignement, en France, est en effet séparé en trois étapes importantes ; chacune avec des intervenants différents dotés de missions particulières. Voyons cela d'un peu plus près, en suivant ces étapes dans le même ordre que les élèves (mais, je vous rassure, la lecture de cet article durera moins longtemps).


Le primaire


Dans le vocabulaire courant, pas mal de gens appellent « école primaire » la partie de l'enseignement allant du CP au CM2(1). En réalité, son nom officiel est « école élémentaire ». L'école primaire comporte cette école élémentaire, ainsi que l'école maternelle qui la précède.


L'école maternelle n'est pas obligatoire. La scolarité obligatoire, en France, commence en effet à six ans, soit l'âge où la plupart des enfants entrent au CP (Et il convient de noter, de toute façon, que c'est la scolarité qui est obligatoire, et non le passage école : d'autres formes d'enseignement sont acceptées, pour peu que l'on puisse vérifier que les élèves sont bien correctement formés. Mais c'est un autre sujet, que je connais moins : passons donc sur cela pour le moment).

Pour autant, toute « optionnelle » qu'elle soit, l'école maternelle est une étape importante, et je ne peux que vous conseiller de ne pas en priver vos enfants.


L'école primaire est également, depuis un peu moins longtemps, découpée en trois « cycles » différenciés par le type d'apprentissage que l'on y effectue : le cycle des apprentissages basiques, se déroulant sur l'essentiel de la durée de maternelle ; le cycle des apprentissages fondamentaux, débutant en cours de grande section de maternelle et durant jusqu'à la fin du CE1 ; et le cycle des approfondissements, allant du CE1 au CM2. Je vous ai donné leurs titres officiels ; mais dans le vocabulaire courant, on les désigne plus souvent par des numéros.


Au cycle un, les apprentissages sont, évidemment, centrés autour de l'oral ; mais l'on y aide également l'élève à entrer dans l'écrit. L'élève y apprend, en outre, à appréhender les notions de temps et d'espace, qui nous sont familières à nous autres adultes, mais sont loin d'être aussi évidentes à l'âge où se reçoit cet enseignement. C'est également ici que l'on apprend le « vivre-ensemble », et le « métier d'élève » qui sera celui de nos chers bambins… à peu près jusqu'à ce qu'ils ne soient plus des bambins.

Pour davantage de précisions, voyez les programmes de l'école maternelle.


Le cycle deux est essentiellement porté sur l'écrit (avec toute la méthode qui convient). Les élèves apprennent simultanément à lire et à écrire, car les deux sont complémentaires et que pratiquer chacune de ces deux activités aide à pratiquer l'autre(2). L'on y voit également les bases de la numération et du calcul, et bien sûr quelques bases « élémentaires » dans d'autres domaines (les « fondamentaux » que sont lire, écrire et compter sont effectivement essentiels, mais ne serviraient pas à grand chose s'il n'y avait qu'eux).


Quant au cycle trois, les élèves y assurent et y affinent les connaissances obtenues au cours des cycles précédents, tout en élargissant leurs connaissances des autres domaines : ce qui était autrefois désigné comme « découverte du monde » y devient « science », « histoire », « géographie », « arts »…

Voyez les programmes de l'école élémentaire pour vous en faire une meilleure idée.


Enseigner dans chacun de ces trois cycles, cela correspond en fait à plusieurs métiers assez différents. Entre la petite section(3), le CP et le CM2, les formes d'apprentissage diffèrent de façon assez importante. Pour autant, tous sont pratiqués par les mêmes personnes, qui sont désignées officiellement par le terme de « professeur des écoles ». Les appellations d'« instituteur » et de « maître d'école » correspondaient à d'anciens statuts qui n'ont plus court aujourd'hui, même si les mots sont restés dans le vocabulaire courants.


Ces professeurs des écoles sont recrutés par un concours appelé CRPE, pour « Concours de Recrutement des Professeurs des Écoles » (on fait difficilement plus simple ; les autres appellations seront, vous verrez, un peu moins évidentes). Autrefois (jusqu'à l'année suivant celle où j'ai moi-même passé et obtenu ce concours, en fait(4)), ce recrutement se faisait à Bac+3. À présent, il se fait à Bac+5, sans que cela ne constitue forcément un progrès considérable(5).


Quoique la préparation des cours se fasse, autant que possible, de façon concertée entre les différents professeurs de l'établissement, l'enseignant de primaire est chargé de mener seul les enseignements dans sa classe (il peut recevoir, en maternelle le soutient d'un ATSEM (si l'école dispose des moyens financiers suffisants, ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas), mais ceux-ci, quoiqu'indispensables, ne sont pas des enseignants), pour tous les domaines.

Il est cependant fréquent (là encore, c'est en fonction des moyens de l'établissement) qu'un domaine particulier soit pris en charge par un intervenant extérieur, le cas le plus fréquent étant, je crois, celui de la musique. Mais, pour l'essentiel, le professeur des écoles doit savoir, seul, gérer l'ensemble des matières au programme(6).


Notons que le poste de directeur d'école est confié à l'un des enseignants de l'établissement concerné. Il dispose alors (à moins que l'école ne compte que trois classes ou moins) d'une décharge lui permettant de se consacrer à ses activités administratives, pendant qu'un autre intervenant s'occupe de ses élèves. Selon l'importance de l'établissement, cette décharge peut aller d'une demi-journée à une semaine entière, auquel cas le directeur ne dispense plus aucun cours. Il reste cependant un professeur des écoles au même titre que ses collègues, sans qu'il n'y ait de différence de statut.


Le secondaire


Je serai plus bref ici, car je connais moins cette partie, quoiqu'elle soit celle choisie par plusieurs membres de ma famille (comme je vous le disais, prof, c'est une sorte de maladie héréditaire).


Il y a plusieurs différences fondamentales entre le secondaire et le primaire, celle sautant le plus aux yeux étant sans doute le fait que les enseignants y sont cette fois spécialisés : on n'y est pas professeur tout court, en charge de tous les enseignements, mais on y est professeur de telle ou telle matière et seulement de celle-là.

Encore que certaines matières soient en fait des regroupements de matières, dont l'association, si elle peut sembler naturelle tant nous sommes habitués à la côtoyer, n'était pas forcément évidente d'entrée de jeu : physique avec chimie, sciences de la vie avec sciences de la Terre et de l'univers, et Histoire avec géographie, mais aussi avec éducation civique, juridique et sociale. Pas mal de spécialistes de l'un de ces domaines vous diront sans doute qu'ils n'ont que peu en commun avec celui ou ceux qui lui est ou sont associés. Mais laissons pour le moment les querelles de chapelles de côté.


L'enseignement secondaire se divise lui aussi en deux phases majeures : le collège, et le lycée.

Le premier marque la fin de la scolarité commune, si ce n'est obligatoire (l'âge à partir duquel la scolarité n'est plus obligatoire est seize ans, et, sauf cas de redoublement, on quitte généralement le collège vers quinze ans). Le Diplôme National du Brevet (DNB, anciennement Brevet d'Étude du Premier Cycle du second degré (BEPC), puis Brevet des Collèges) est le diplôme certifiant que son possesseur maîtrise bien le « Socle commun des connaissances et des compétences », qui est l'ensemble des savoirs et des savoir-faires que notre société estime essentielle à chacun de ses membres.


Ensuite, les élèves peuvent s'orienter dans plusieurs branches : les BEP, CAP et baccalauréat professionnel ; le baccalauréat technologique ; et le baccalauréat général, chacun possédant ses propres spécialités.


Une subtilité essentielle par rapport au primaire est qu'il existe, pour le secondaire, deux statuts différents d'enseignants.

La plupart sont des professeurs certifiés, ayant passé un concours appelé CAPES (« Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré »(7)) pour les matières dites générales, et un nom du même type pour les autres (CAPET pour l'enseignement technique, CAPEPS pour l'éducation physique et sportive, et CAPLP pour les lycées professionnels).

Mais certains (les meilleurs dans la maîtrise de leur discipline, du moins en théorie) sont plutôt des professeurs agrégés, parce qu'ayant passé un concours, plus difficile, appelé agrégation, qui leur donne droit à passer moins d'heures auprès de leurs élèves (ce qui leur permet de passer davantage d'heures à préparer les cours) ainsi qu'un meilleur salaire.


On peut devenir professeur agrégé directement en début de carrière, en passant une agrégation qualifiée d'externe, car adressée aux gens n'étant pas encore enseignants ; ou bien en changeant de statut après avoir été certifié. Il y a pour cela deux modalités, soit le passage par une agrégation interne (un concours équivalent, mais adressé aux gens déjà enseignants), soit en passant par une « liste d'aptitude » qui récompense les professeurs certifiés ayant été les mieux évalués et n'ayant plus de possibilité de progresser en tant que certifiés (pas de concours, donc, dans ce second cas, mais une décision administrative sur proposition de l'inspection).

Pour la petite histoire, au cours de l'année scolaire 2012-2013 qui s'est achevée il y a quelques mois, mon frère a obtenu son agrégation par le concours interne (il y a même été major 😎 ), et ma mère a obtenu son agrégation par la liste d'aptitude. Les deux la même année, quoique dans deux domaines différents.


Contrairement au primaire, les directeurs d'établissements (un directeur est appelé « Principal » dans un collège et « Proviseur » dans un lycée) ont un statut différent de celui de professeur, et ne sont pas chargés de faire cours. Pour autant, ils peuvent être d'anciens professeurs ayant changé de statut par d'autres concours internes de la fonction publique.

Les inspecteurs, chargés d'évaluer l'enseignement pratiqué par les professeurs du primaire et/ou du secondaire, peuvent eux aussi être d'anciens professeurs ayant choisi de changer de profession.


Le supérieur


Le grand bazar commence ici. Si vous avez eu du mal à suivre ce qui précède, accrochez-vous.


En effet, le supérieur n'a plus grand chose de commun, les études y étant autrement plus spécialisées.

Pour l'essentiel, chaque filière suit le système international surnommé « LMD », c'est-à-dire comporte des diplômes au niveau Bac+3 (Licence), Bac+5 (Master) et Bac+8 (Doctorat). Cependant, d'autres diplômes « font de la résistance » en s'inscrivant à d'autres niveaux. Les plus célèbres d'entre eux sont les Diplômes Universitaires de Technologie (DUT), que l'on obtient à Bac+2 dans les instituts du même nom (IUT).

Les IUT sont souvent vus par leurs partisans comme plus intéressants que la faculté générale, car les élèves y sont généralement mieux encadrés, et que les cours y ont parfois un intérêt plus directement accessible. Pour autant, si l'on peut arrêter ses études après avoir obtenu un DUT, de nombreux élèves continuent ensuite soit en fac générale, soit dans une école d'ingénieur ou autre établissement supérieur particulier.


Ces écoles d'ingénieurs dispensent une formation de cinq ans, englobant donc Licence et Master, et délivrent à la sortie, comme leur nom l'indique, un diplôme d'ingénieur. Ce faisant, elles sont donc partiellement plus généralistes que les facs ou les IUTs, car la « culture ingénieur » demande d'avoir des connaissances scientifiques dans des domaines autres que celui dans lequel on se spécialise.

Ainsi, à l'INSA, où j'enseigne actuellement, un « premier cycle », aussi désigné comme « prépa intégrée », accueille les élèves à la sortie du baccalauréat pour les former en maths, physique, informatique, mécanique, chimie, et probablement d'autres que j'oublie, mes excuses aux personnes concernées, puis, au bout de deux ans, ils intègrent un « département » dans lequel ils se concentrent sur l'une de ces disciplines en particulier. Les étudiants titulaires d'un DUT sont intégrés directement au département correspondant, sans passer par ce premier cycle.


L'appellation de « prépa intégrée » que je viens d'évoquer fait référence aux « classes prépa », de leur nom complet « classes préparatoires aux grandes écoles ». Généralement hébergées dans les lycées et réservées aux étudiants venant juste d'obtenir leur bac et ayant les meilleurs dossiers, elles proposent un enseignement très intensif, demandant à leurs étudiants une grande quantité de travail à la maison, et permettent, comme leur nom l'indique, d'intégrer les « grandes écoles », qui sont les formations les plus prestigieuses (en tête d'entre elles, l'École Normale Supérieure).


Quant aux facultés, elles sont généralement séparées en plusieurs pôles distincts, par regroupement de matières : il y a ainsi des facultés littéraires, des facultés de sciences et techniques, des facultés de droits, et des facultés de médecines.

Ces dernières, attirant un grand nombre d'élèves en début d'études supérieures, ont un rythme assez différent des autres, compte tenu des spécificités de la formation de médecin. Beaucoup de candidats aux études de médecine doivent ainsi redoubler leur première année ou se chercher une autre branche (certains, dont un contributeur notoire à ce blog qui se reconnaîtra, font cependant dans l'originalité en redoublant plutôt leur seconde année). Elles se terminent cependant, comme les autres études longues, par quelque chose qui ressemble suffisamment à un doctorat pour permettre aux médecins de se faire appeler « docteur »(8).


Par cette pirouette, je reviens donc à cette histoire de doctorat. Le doctorat est assez particulier, par rapport aux autres diplômes. On débute une thèse après un master ou équivalent(9), une fois que l'on a trouvé un sujet, un encadrant et un financement (qui peut être obtenu par des crédits publics, ou par un partenariat avec une entreprise).

Oui, un encadrant : comme les jedis, les chercheurs ont leurs maîtres, leurs chevaliers et leurs padawans. Une personne titulaire d'une Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) va prendre sous son aile un thésard pour une durée déterminée (aux alentours de trois ans dans les « sciences de l'ingénieur » que j'ai listé plus haut, de trois à six ans dans d'autres domaines).

Il s'agit d'une relation de personne à personne, et non plus de personne à classe, dans laquelle le doctorant exerce lui-même le métier de chercheur : en très gros, constituer une bibliographie, formuler et tester des hypothèse, et publier des articles pour présenter ses travaux au reste de sa communauté. C'est une formation par apprentissage, pourrait-on dire.


Au cours de ce doctorat, l'étudiant peut également être amené à prendre lui-même en charge des enseignement de niveau Bac+1 à +3 (en toute légalité, il faut pour cela que le thésard ait été spécifiquement mandaté pour cette mission, en qualité de « Doctorant Contractuel Enseignant » (DCE) ; mais il semble hélas que la légalité ne soit pas forcément toujours la préoccupation première à ce niveau). C'est là une différence majeure entre le supérieur et les deux autres étapes : dans le primaire et dans le secondaire, il est nécessaire de passer le concours pour enseigner ; dans le supérieur, on commence souvent à enseigner avant de passer le concours (et il est vivement recommandé d'avoir déjà enseigné pour pouvoir accéder audit concours).

Autre point majeur : à l'instar du DCE, qui enseigne en même temps qu'il prépare sa thèse, donc travaille dans la Recherche, la plupart des enseignants du supérieur sont des enseignant-chercheurs, chargés des deux missions à la fois. Ce n'est pas le seul cas, cependant : il existe un certain nombre de vacataires (enseignants contractuels, sur une durée déterminée et donc non-pérenne)(10) ; et les professeurs agrégés du secondaire peuvent également obtenir un détachement pour aller faire cours dans le supérieur(11). À l'inverse, il existe également des postes de chercheur sans mission d'enseignement, mais assez peu.


La majorité des enseignants-chercheurs ont le statut de « maître de conférences ». Un maître de conférence est recruté, après sa thèse, et généralement après un an de contrat post-doctoral ou de contrat d'ATER (« Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche ») en deux étapes : d'abord, une qualification, sur dossier, auprès du Conseil National des Universités (CNU – c'est la seule étape nationale du processus, quand les concours de recrutement du primaire et du secondaire sont essentiellement nationaux, même si l'affectation s'y fait ensuite par académie) ; puis un concours(12) organisé par l'université elle-même (cet état de fait date me semble-t-il d'il y a quelques années seulement).

Cependant, comme pour le secondaire, il existe un second statut, à la fois plus avantageux et plus prestigieux, celui de professeur des universités. Un maître de conférences ayant obtenu son HDR peut candidater après étude de son dossier et concours (les deux sont cette fois pris en charge nationalement par le CNU). Il est également possible de débuter directement une carrière en tant que professeur des universités, mais sous certaines conditions seulement (en gros, dans les domaines politiques, économiques, juridiques et de gestion, c'est une procédure assez semblable à l'agrégation ; dans toutes les autres, c'est réservé à des cas exceptionnels).


Point noir au tableau : les enseignants-chercheurs, évalués dans la pratique de la seconde mission mais pas de la première, n'ont généralement pas de formation spécifique en pédagogie, contrairement à leurs collègues du primaire et du secondaire, qui passaient autrefois par l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (supprimé par le gouvernement précédent (je vous parle de ces modifications dans les notes de bas de page), cet organisme est désormais remplacé par les Écoles Supérieures du Professorat et de l'Éducation).

La double mission peut également être assez particulière, dans la mesure où le domaine dans lequel on fait de la Recherche et celui que l'on enseigne à ses étudiants peuvent être assez déconnecté l'un de l'autre (un même domaine disciplinaire peut couvrir beaucoup de sujets différents, et les sujets de Recherche sont généralement plus pointus que ce que contiennent les cours jusqu'au master). Cependant, selon les cas et les disciplines, les deux peuvent également être assez complémentaires.

Et cela n'empêche bien sûr pas la plupart des enseignants-chercheurs, dont je fais partie, d'accorder une grande importance à chacune des deux mission, et de soigner leurs étudiants autant que leurs travaux de Recherche.


Mes excuses pour le fait que cet article ait été plus long que ce que j'envisageais, mais j'espère qu'il aura été intéressant et instructif. En tout cas, il aura bien, comme je vous le disais au début, duré moins longtemps que le séjour des élèves sur le banc des classes, puisque celui-ci dure au minimum dix ans, et peut aisément en dépasser vingt. Être élève est véritablement un métier à plein temps.


(Suite au décès inopiné de mon précédent serveur, je profite de mettre en place une nouvelle machine pour essayer de refaire un outil de blog digne de ce nom. J'en profiterai d'ailleurs aussi pour repasser un peu sur certains articles, qui commencent à être particulièrement datés. En attendant, le système de commentaires de ce blog n'est plus fonctionnel, et a donc été désactivé. Désolé ! Vous pouvez néanmoins me contacter si besoin par mail (« mon login at ma machine, comme les gens normaux »), ou d'ailleurs par n'importe quel autre moyen. En espérant remettre les choses en place assez vite, tout plein de datalove sur vous !)